Description de l'entreprise
Historique
Hénin et frères a été fondé par l'arrière-arrière-grand-père de François Hénin, tourneur
sur bois. Originaire du nord de la France, il est venu de la Meuse pour s'installer à Verrières
en 1900. Son atelier était situé sur l'Aisne : cette rivière lui donner la force motrice dont il
avait besoin. Elle produisait des piétements de sièges et des manches de plumeaux. L'affaire
est restée artisanale jusqu'au décès du père de Monsieur Roger Hénin et de Monsieur Noël
Hénin en 1950. À partir de cette date, Roger Hénin, qui n'est alors âgé que de 21 ans,
abandonne ses études à Paris et vient rejoindre son frère Noël qui travaillait comme
tourneur. Ce dernier lui apprend le métier et c'est ainsi que démarra la production des
manches de pinceaux qui est encore aujourd'hui l'activité essentielle de Hénin et frères.
L'industrialisation de la société commença en 1953 avec la mise en service de la première
machine automatique ; la première scie à ruban était installées en 1955. À partir de cette
époque, Roger Hénin devient le président directeur général et laisse à son frère Noël la
responsabilité de la production et de la technique. Comme il n'existait pas sur le marché de
machines spécialisées pour certains manches de pinceaux, Noël Hénin, mécanicien dans
l'âme, conçoit des automatismes et les réalise, où les faits réaliser.
En 1986, l'entreprise doit solutionner le problème suivant : d'un côté l'atelier de
production de manches très automatisés, dont les besoins en bois s'accroissent en volume,
et de l'autre une scierie incapable de suivre la demande, aussi bien en volume qu'en prix. Il
est alors décidé de monter une nouvelle scierie.
C'est à Emile Gillet, de Casteljaloux, que fut confiée l'installation et la mécanisation
de sciage des grumes.
Les raisons du choix de MM. Hénin en faveur d'Emile Gillet sont : l'installation de
scie à ruban est la vitesse de débit avec des bois courts et de petit calibre. Or, Emile Gillet
possédait dans ce domaine une expérience de première grandeur puisqu'il avait une
connaissance importante du sciage et du tournage du pin maritime des Landes. De plus, il
était également apprécié pour ses principes de construction du chariot : en particulier, le
réglage électrique et l'avance du chariot par moteur électrique à variateurs de vitesse
électronique. Ainsi, en 1989 une scierie entièrement automatisée est installée.
Aujourd'hui, le fils de Roger Hénin, ingénieur en micro-électronique, François poursuit la
modernisation de l'entreprise. En 1997, 426 000 Euros ont été investis pour le bétonnage
d'un parc à grumes de 3000 m² afin d'assurer une meilleure qualité de stockage des bois, la
construction d'un nouveau local de stockage et de la plantation de trois cellules de séchage.
L'entreprise aujourd'hui
Hénin et frères est une Société Anonyme (S.A.) au capital de 93 000 EUR. Elle est dirigée
par François Hénin. Entreprise centenaire de 39 salariés en basse saison et 49 en haute
saison, son chiffre d'affaires est de 2 700 000 EUR hors taxes par an. Sa principale activité
reste la fourniture des fabricants d'outils pour peintres et maçons (manches de pinceaux, au
rouleaux...) ; mais face à la concurrence asiatique, espagnole et italienne, elle a dû se
résoudre à fabriquer des articles ménagers. Tous ces produits sont proposés bruts, laqués ou
vernis. Quoi qu'il en soit, il faut pouvoir imposer des produits de la meilleure qualité
possible et innover pour proposer des articles que ces pays concurrents ne fabriquent pas,
même s'il reste difficile de résister face à ces pays où la main d’œuvre est bon marché.
Mais cette entreprise, c'est aussi : 500 moteurs électriques, 600 vérins, 3000 contacteurs
automatisés, 3 séchoirs, sans compter les entrepôts de stockage.
L'entreprise et son avenir
Le but principal de Hénin et frères et de toujours être présent sur le marché mondial et de
résister à la concurrence. De plus les métiers dont elle aura besoin très prochainement sont :
des découpeurs, des préparateurs de bois, des ingénieurs pour régler les machines et
permettre leur utilisation de manière plus efficace. Cependant, elle aura aussi besoin dans
les cinq ans avenirs de beaucoup plus de mécaniciens et de chefs d'équipe.