Mon activité professionnelle m'oblige à ralentir la fréquence des publications sur le blog et à reporter sa migration vers une nouvelle plateforme... en attendant, je vous invite à retrouver un rendez-vous récurrent sur ce blog, les résultats du Baromètre SNAV aux Antilles, à la Réunion et en Polynésie. Des statistiques importantes pour les territoires d'outre-mer, pour qui (à l'exception de la Polynésie) plus de 7 touristes sur 10 accueillis... sont français.
Rappel méthodologique : Sont pris en compte les réservations touristiques des français par le biais d'une agence de voyage quelque soit sa destination de vacances (en France ou à l'étranger). L'outil prend en compte les différents modes de distribution (indépendants, réseaux intégrés et volontaires, grande distribution, distribution online) au niveau national.
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| Réservations touristiques des français en outre-mer en 2013 Martinique, Guadeloupe, la Réunion et la Polynésie |
Les Antilles repartent à la hausse, la Réunion et la Polynésie confirment leur baisse de fréquentation
Si vous êtes un adepte des statistiques liées au tourisme français en outre-mer, ces résultats sont sans surprises tant l'année 2013 aura été marquée par les bonnes performances des Antilles (Martinique et Guadeloupe), facilité quoiqu'on en pense, par l'arrivée d'un quatrième opérateur aérien XL Airways, "cassant" de fait les prix sur les Antilles. La Réunion, quant à elle, n'aura su résister à un déclin observé en début d'année et accentué par la fameuse "crise du requin". Une baisse de fréquentation française qui s'est confirmée pour la Polynésie qui reste une destination onéreuse pour le marché français. Reste à savoir si cette augmentation de l'activité touristique des français aura une incidence sur la fréquentation touristique globale des îles.
La Guadeloupe profiterait plus de ce regain d'activité du marché français que la Martinique
A la lumière des chiffres annoncés (+8% des départs observés vers les Antilles) et au regard de la typologie des clientèles touristiques aux Antilles, on peut imaginer que c'est la Guadeloupe qui profitera de la vitalité du marché français. Pour la simple raison que 90% de la clientèle touristique guadeloupéenne est originaire de France hexagonale tandis que ce chiffre "baisse" à 79% pour la Martinique. Si la diversification des clientèles est recherchée par les comités touristiques régionaux des deux îles, l'avantage est que lorsque votre marché "unique" augmente fortement, c'est l'ensemble de votre fréquentation qui croît. Les bons chiffres de la croisière annoncés par les deux territoires ne devrait d'ailleurs pas inverser cette tendance à la hausse pour l'année 2013.
En attendant la publication des résultats de la fréquentation touristique des collectivités d'outre-mer.
Le blog G1site.com a sorti un article très intéressant sur les 10 outils d'alertes gratuits servant à la gestion de votre réputation en ligne. L'avantage est qu'il recense l'ensemble des outils gratuits à votre disposition pour organiser votre veille et qui sont, selon moi, bien suffisants si vous êtes à la tête d'une TPE. Restaurateur ou hôtelier indépendant, propriétaire de gîte ou de villa de vacances, prestataire de services touristiques... vous êtes tous amenés à surveiller les messages de vos anciens clients sur le web pour savoir qui vous fait de la bonne ou de la mauvaise publicité. Qu'est-ce qui attire vos clients ? Qu'est-ce qui les pousse à revenir ? Pourquoi vous recommande-t-il ou ne le feront-ils jamais ? Voila à quoi sert la mesure de sa réputation en ligne.
J'y ai d'ailleurs rédigé quatre articles sur le sujet que vous pouvez consulter sur ce blog :
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| 10 outils gratuits pour mesurer votre réputation en ligne |
Vous connaissez surement les Google Alerts mais utilisez-vous TweetAlarm pour vos mentions sur Twitter, Social Mentions pour les l'ensemble des réseaux sociaux ou encore Image Raider pour vos illustrations ?
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Abonnés au blog, à notre page Facebook ou notre compte Twitter vous avez connaissance de nos articles retraçant la situation de l’activité hôtelière aux Antilles-Guyane en Janvier, en Février, en Mars, en Avril puis en Mai dernier. Voici les statistiques pour ce mois de Juin 2013.
Petit rappel salutaire : En Mai, la Martinique continuait sur sa lancée avec une activité meilleure qu'en 2012, la Guadeloupe, elle, établissait un nouveau record de fréquentation depuis 5 ans tout comme la Guyane depuis 2010. Qu'en est-il du mois de Juin ?
Saisonnalité touristique oblige, les chiffres du mois de Juin continuent d'afficher une baisse du nombre de touristes et de nuitées dans les hôtels antillais. Revue d'effectif avant l'arrivée d'un mois de Juillet souvent porteur de bonnes nouvelles...
Lexique pour mieux comprendre
Taux d'occupation des chambres : le taux d'occupation est le rapport entre le nombre de chambres occupés et le nombre de chambres offerts par les hôtels.
Nuitées touristiques : Nombre total de nuits passées par les clients dans un établissement ; deux personnes séjournant trois nuits dans un hôtel comptent ainsi pour six nuitées de même que six personnes ne séjournant qu'une nuit.
Durée moyenne du séjour : Rapport du nombre de nuitées au nombre d'arrivées de clients hébergées
Contrairement à la Martinique, les hôtels de Guadeloupe ont alterné entre l'excellence en matière de résultats et la baisse de fréquentation touristique. Ce mois de Juin, souvent synonyme de très mauvais résultats en termes de fréquentation touristique aux Antilles, reste égal à lui-même par rapport à 2012, ni meilleur, ni pire.
1. Le taux d'occupation
Comme prévu, le taux d'occupation des hôtels de Guadeloupe reste identique (44%) à celui observé en Juin 2012.
les hôtels guadeloupéens ont accueilli le même nombre de touristes ce mois-ci qu'en Juin 2012 (
2. Le nombre de nuitées touristiques
Néanmoins, malgré un taux d'occupation similaire, le nombre de nuitées touristiques sur l'archipel est en baisse (- 3 000) par rapport à l'année dernière et s'établit à 57 000 nuitées enregistrées en 2013. Cela s'explique par la baisse du nombre de chambres offertes cette année.
3. La durée moyenne du séjour
Autre motif d'insatisfaction, la durée moyenne du séjour (2.7 jour) est en légère diminution (- 0.1 jour) par rapport à Juin 2012.
4. La fréquentation touristique étrangère
Enfin, la meilleure nouvelle se trouve chez la clientèle étrangère qui est en forte augmentation (+ 5 points) et constitue 13% des nuitées touristiques de l'archipel. Un record depuis 2009.
A noter que le nombre d'hôtels ouverts (43) est en légère diminution par rapport à Juin 2012.
Petit rappel salutaire : En Mai, la Martinique continuait sur sa lancée avec une activité meilleure qu'en 2012, la Guadeloupe, elle, établissait un nouveau record de fréquentation depuis 5 ans tout comme la Guyane depuis 2010. Qu'en est-il du mois de Juin ?
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| Fréquentation hôtelière aux Antilles-Guyane en Juin 2013 |
Saisonnalité touristique oblige, les chiffres du mois de Juin continuent d'afficher une baisse du nombre de touristes et de nuitées dans les hôtels antillais. Revue d'effectif avant l'arrivée d'un mois de Juillet souvent porteur de bonnes nouvelles...
Lexique pour mieux comprendre
Taux d'occupation des chambres : le taux d'occupation est le rapport entre le nombre de chambres occupés et le nombre de chambres offerts par les hôtels.
Nuitées touristiques : Nombre total de nuits passées par les clients dans un établissement ; deux personnes séjournant trois nuits dans un hôtel comptent ainsi pour six nuitées de même que six personnes ne séjournant qu'une nuit.
Durée moyenne du séjour : Rapport du nombre de nuitées au nombre d'arrivées de clients hébergées
La Martinique, des résultats légèrement supérieurs à ceux de Juin 2012
Depuis le début de l'année 2013, les hôtels martiniquais ont toujours fait mieux qu'en 2012 en termes de fréquentation touristique. Bien que les résultats du mois de Juin ne soient globalement pas satisfaisants, ils restent légèrement supérieurs à ceux de Juin 2012.
1. Le taux d'occupation
Il progresse de 4 points (39%) par rapport à Juin 2012 (35%) en raison principalement de la baisse du nombre de chambres offertes (- 9 000).
2. Le nombre de nuitées touristiques
Elles son en légère progression (+ 1 000) par rapport au mois de Juin 2012 pour atteindre le nombre de 51 000 nuitées touristiques. Des chiffres qui restent bien en dessous des résultats enregistrés en 2010 ( 71 000 nuitées) ou en 2009 (91 000 nuitées).
3. La durée moyenne du séjour
Un vrai motif de satisfaction reste la durée moyenne du séjour qui a progressé (+ 0.2 jour) en Juin 2013 et atteint les 3.7 jour. La seule région a voir cet indicateur progresser en Juin.
4. La fréquentation touristique étrangère
Généralement excessivement basse (4% depuis 2010), elle atteint la barre symbolique des 5% en Juin 2013 et confirme les bons chiffres affichés depuis le début de l'année.
A noter que le nombre d'hôtels ouverts (65) reste le même par rapport à Mai 2012.
1. Le taux d'occupation
Il progresse de 4 points (39%) par rapport à Juin 2012 (35%) en raison principalement de la baisse du nombre de chambres offertes (- 9 000).
2. Le nombre de nuitées touristiques
Elles son en légère progression (+ 1 000) par rapport au mois de Juin 2012 pour atteindre le nombre de 51 000 nuitées touristiques. Des chiffres qui restent bien en dessous des résultats enregistrés en 2010 ( 71 000 nuitées) ou en 2009 (91 000 nuitées).
3. La durée moyenne du séjour
Un vrai motif de satisfaction reste la durée moyenne du séjour qui a progressé (+ 0.2 jour) en Juin 2013 et atteint les 3.7 jour. La seule région a voir cet indicateur progresser en Juin.
4. La fréquentation touristique étrangère
Généralement excessivement basse (4% depuis 2010), elle atteint la barre symbolique des 5% en Juin 2013 et confirme les bons chiffres affichés depuis le début de l'année.
A noter que le nombre d'hôtels ouverts (65) reste le même par rapport à Mai 2012.
Des résultats similaires à ceux de Juin 2012 en Guadeloupe
Contrairement à la Martinique, les hôtels de Guadeloupe ont alterné entre l'excellence en matière de résultats et la baisse de fréquentation touristique. Ce mois de Juin, souvent synonyme de très mauvais résultats en termes de fréquentation touristique aux Antilles, reste égal à lui-même par rapport à 2012, ni meilleur, ni pire.
1. Le taux d'occupation
Comme prévu, le taux d'occupation des hôtels de Guadeloupe reste identique (44%) à celui observé en Juin 2012.
les hôtels guadeloupéens ont accueilli le même nombre de touristes ce mois-ci qu'en Juin 2012 (
2. Le nombre de nuitées touristiques
Néanmoins, malgré un taux d'occupation similaire, le nombre de nuitées touristiques sur l'archipel est en baisse (- 3 000) par rapport à l'année dernière et s'établit à 57 000 nuitées enregistrées en 2013. Cela s'explique par la baisse du nombre de chambres offertes cette année.
3. La durée moyenne du séjour
Autre motif d'insatisfaction, la durée moyenne du séjour (2.7 jour) est en légère diminution (- 0.1 jour) par rapport à Juin 2012.
4. La fréquentation touristique étrangère
Enfin, la meilleure nouvelle se trouve chez la clientèle étrangère qui est en forte augmentation (+ 5 points) et constitue 13% des nuitées touristiques de l'archipel. Un record depuis 2009.
A noter que le nombre d'hôtels ouverts (43) est en légère diminution par rapport à Juin 2012.
Une fréquentation en hausse dans l'hôtellerie guyanaise
La Guyane a eu beaucoup de mal à démarrer sa saison touristique mais depuis deux mois, la voilà repartie sur de meilleures bases avec de bien meilleurs résultats enregistrés par son hôtellerie.
1. Le taux d'occupation
Comme annoncé, le taux d'occupation des hôtels de Guyane progresse fortement (+ 14%) par rapport à Juin 2012 et atteint les 69% en 2013. C'est un record depuis 2009, et le premier record battu par la Guyane cette année.
2. Le nombre de nuitées touristiques
Cela se traduit forcément dans le nombre de nuitées touristiques qui est en forte progression (+ 8 000) par rapport à 2012 et atteint les 34 000 nuitées touristiques enregistrées ce mois-ci.
3. La durée moyenne du séjour
Une forte augmentation des nuitées touristiques qui est venu compenser la légère diminution (- 0.3 jour) de la durée moyenne du séjour qui s'établit à 2.8 jour.
4. La fréquentation touristique étrangère
Enfin, la clientèle étrangère dépasse pour la première fois les 11% depuis Janvier 2013 et est en légère progression (+1%) par rapport à Juin 2012.
A noter que le nombre d'hôtels ouverts reste le même (25) par rapport à Juin 2012.1. Le taux d'occupation
Comme annoncé, le taux d'occupation des hôtels de Guyane progresse fortement (+ 14%) par rapport à Juin 2012 et atteint les 69% en 2013. C'est un record depuis 2009, et le premier record battu par la Guyane cette année.
2. Le nombre de nuitées touristiques
Cela se traduit forcément dans le nombre de nuitées touristiques qui est en forte progression (+ 8 000) par rapport à 2012 et atteint les 34 000 nuitées touristiques enregistrées ce mois-ci.
3. La durée moyenne du séjour
Une forte augmentation des nuitées touristiques qui est venu compenser la légère diminution (- 0.3 jour) de la durée moyenne du séjour qui s'établit à 2.8 jour.
4. La fréquentation touristique étrangère
Enfin, la clientèle étrangère dépasse pour la première fois les 11% depuis Janvier 2013 et est en légère progression (+1%) par rapport à Juin 2012.
Retrouvez le détail des statistiques sur l'hôtellerie de Guadeloupe, de Martinique et de Guyane sur le site de l'INSEE
Aux Antilles-Guyane, la culture du chiffre dans le secteur touristique n'existe pas... encore. Malgré les ambitions statistiques des Comités du Tourisme respectifs, il n'existe pourtant que peu ou pas d'outils statistiques à disposition des citoyens intéressés par l'activité touristique sous nos latitudes. Par peur de la démagogie ou de la transparence, vous choisirez l'option selon votre affinité politique, les fameux "chiffres du tourisme" demeurent un domaine réservé. Néanmoins, il existe des organismes indépendants à l'instar de la Caribbean Tourism Organization qui persistent à jouer les troubles fêtes en publiant les résultats intermédiaires de la fréquentation touristique en Martinique.
Que faut-il retenir pour la Martinique ?
- Entre Janvier et Juillet 2013, la Martinique a accueilli 310 874 touristes de séjour soit 1% d'augmentation par rapport à 2012
- Entre Janvier et Juillet 2013, la Martinique a accueilli 71 072 croisiéristes soit 7.1% de plus qu'à la même période (66 334 croisiéristes) en 2012
- La Martinique a accueilli 37 425 touristes de séjours en Mai 2013 soit 11.3% de plus qu'en 2012. C'est sa plus belle progression sur un mois dans l'année
- Enfin, le mois de Mars 2013 est le mois où la Martinique a accueilli le plus de visiteurs avec 53 600 personnes soit 6% de plus qu'en 2012
NOTA BENE : En Guadeloupe, par contre, les chiffres restent sous scellées puisque la Caribbean Tourism Oraganization ne dispose pas des statistiques pour l'île sœur. Tiens, je devrais demander l'explication à une salarié du Comité du Tourisme des Îles de Guadeloupe, que je vous recommande de suivre par ailleurs si vous aimez la Guadeloupe hello @Mlle_MMA
La campagne "go before you go" lancée par le Comité du Tourisme de l'Etat de Victoria en Australie encourage de potentiels visiteurs à découvrir la ville de Melbourne avant même d'y avoir mis les pieds. L'originalité du concept réside dans le fait que 4 "touristes" vont parcourir la ville de Melbourne, équipés de caméras vidéos et de micros et vont agir selon la volonté des internautes inscrits sur Facebook et Twitter. Ces "remote control tourists" ou touristes télécommandés (dans une tentative audacieuse de traduction) vont parcourir la ville et aller à la découverte des bars, marchés, musées, spectacles et autres attractions de Melbourne pour permettre aux plus curieux de plonger dans l'univers de la ville.
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| Remote Control Tourist - Visit Melbourne |
L'opération a eu lieu du 8 au 13 Octobre 2013 et vu se joindre à l'opération des internautes venus de plus de 128 pays et 1823 villes dans le monde. Victoria a vu les choses en grand puisque 3.6 millions de dollars australiens (soit 2.5 millions d'euros) ont été investis dans cette campagne à l'échelle mondiale qui a pour objectif de donner aux gens "de nouvelles raisons de visiter les dernières et meilleures attractions de Melbourne en leur permettant de les découvrir virtuellement au préalable" Victoria Tourism Campaign. Pour découvrir la campagne, rendez-vous sur le site http://remotecontroltourist.com ou cliquez sur la vidéo.
Comme promis, c'est l'heure du bilan de notre présence à la State of the Industry Conference 2013 organisée, on ne vous le rappellera jamais assez, pour la première fois en Martinique. Ce qui m'intéresse surtout est de savoir comment les délégués et journalistes ont apprécié ce Congrès en Martinique et les réflexions qui en ont découlé. Pour des raisons évidentes, j'ai choisi de changer leurs noms puisqu'il n'était pas prévu qu'on en fasse un article mais après avoir fouiné près des tables, discuté avec des journalistes, techniciens, intervenants et autres experts du tourisme caribéen, je vous propose un petit florilège des impressions laissées par le #SOTIC2013 sur nos voisins de la Caraïbe.
En Martinique, vous avez du mal à accéder à Internet, n'est-ce pas ?
John est journaliste à Antigua depuis deux ans, il est originaire de la Dominique et parle un peu français grâce à son cousin guadeloupéen qu'il ne voit que trop rarement. D'un point de vue journalistique, il n'a pu que regretter les turbulences liées au WIFI durant les trois jours de congrès à Madiana qui n'avait visiblement pas l'habitude d'accueillir un événement d'une telle ampleur. Cela aurait pu passer inaperçu s'il n'avait pas eu également des problèmes de connexion à Internet lors de son séjour au Carayou Hotel and Spa des Trois-Îlets, hôtel trois étoiles et au label Qualité Tourisme je vous rappelle. Un comble pour un journaliste étranger, à tel point qu'il m'a demandé le plus naturellement du monde si nous utilisions souvent Internet en Martinique.
Le Carayou Hotel and Spa : le mauvais choix du Comité Martiniquais du Tourisme
En discutant avec les délégués et journalistes présents, il se confirme que le Carayou Hotel and Spa a connu énormément de difficultés pour proposer un accès à Internet aux délégués. Qui plus est, l'hôtel ne disposait pas de services de pressing ou tout simplement de fers à repasser pour des congressistes, souvent montés à quatre épingles. Une vraie déception à la différence de la l'hôtel la Pagerie qui a semble-t-il recueilli l'unanimité des voix.Je suis surprise de ne pas voir plus de martiniquais dans nos locaux.. pourtant nous accueillons des étudiants guadeloupéens voir même des parisiens !Kennedy travaille à l'Association des Etats de la Caraïbe (A.E.C.) qui a pour objectif de promouvoir depuis sa création en 1994, la consultation et la coopération des pays de la Caraïbe dans des domaines aussi variés que le transport, le commerce, la prévention des risques majeurs... Kennedy est originaire de la Dominique. Alors que nous déjeunions au restaurant Le Deck de Madiana, on ne peut pas dire qu'on ait été enchanté par le menu proposé. Heureusement, les desserts proposés : macarons, sorbets, tarte et autres croustillant au chocolat ont bien rattrapé le coup. Entre deux coups de cuillère, nous discutons des opportunités d'emplois dans la Caraïbe pour les étudiants et jeunes salariés francophones et je découvre que l'A.E.C. propose des stages et quelques emplois dans ses locaux aux français. Qu'elle ne fut ma surprise d'apprendre que même des parisiens travaillaient avec elle alors qu'aucun martiniquais n'y a jamais mis les pieds. Pour y voir plus clair, je suis allé me renseigner auprès d'un des représentants du Conseil Régional présents au Congrès et en charge de la coopération. Qu'elle ne fut ma surprise d'apprendre qu'il n'existe aucun programme visant à faciliter l'intégration des jeunes au sein des institutions caribéennes pour le moment. A la différence des guadeloupéens et parisiens peut-être...
Votre Cuisine est simplement délicieuse, elle a été d'un grand réconfortBrittany exerce ses talents au sein de la Caribbean Tourism Organization qui est à l'origine de ce congrès, rappelez-vous. Elle a travaillé à Trinidad et aux Bahamas avant de rejoindre la CTO basé à Bridgetown (Barbados). En lui demandant son impression sur la Martinique, elle s'excuse par avance de ne pouvoir m'en dire beaucoup vu qu'elle travaillait du matin jusqu'au soir sans avoir la possibilité de visiter l'île. Elle retiendra au moins une chose m'a-t-elle confié, outre l'hospitalité et la grande gentillesse des martiniquais, elle a adoré la cuisine. "Everything we served had a soothing flavor, seasonning and spice to it that made dining wothwhile". Elle a adoré les croissants au petit-déjeuner et le chocolat "première communion" servi au congrès l'a ravi. Certains seraient peut-être intrigués par l'utilisation du mot "soothing" pour décrire la nourriture en Martinique. En fait, elle aussi devait beaucoup utilisé le Net durant son séjour et ça a parfois été horrible (selon ses termes) pour y accéder. Je pense qu'elle a trouvé dans notre cuisine un réconfort idéal pour se détendre et oublier le retard accumulé dans son travail. On ne remercie jamais assez le Palais des Congrès de Madiana pour son piteux accès au WIFI.
La CTO discute, mais quand est-ce qu'elle passe à l'action ?
L'autre grand débat durant ces trois jours de congrès a été de discuter quant à l'avancée du tourisme inter-caribéen. La Caribbean Tourism Orgaanization a eu beaucoup de mal à démontrer qu'elle agissait pour tenter de résoudre le problème posé par le transport aérien au sein des îles de la Caraïbe. Seule, elle n'est pas compétente puisqu'un grand nombre de prérogatives qui pourraient faciliter le quotidien des voyageurs et surtout des transporteurs sont du ressort des Etats de la Caraïbe (visas, autorisations d'entrée sur le territoire, ouverture aux compagnies aériennes étrangères, taxes aéroportuaires, frais de change etc...). Néanmoins, après avoir mis en place une Aviation Task Force, l'Organisation se réjouissait d'avoir réussi à rassembler tous les acteurs autour d'une table et d'avoir amorcer les discussions qui jusqu'alors n'existaient plus. Par ailleurs, la CTO encourageait chacun à comprendre les limites de son action face à des partenaires privés et qu'il était impossible d'imaginer qu'une île comme Antigua soit aussi bien desservie qu'une île comme Trinidad (et la Martinique se rapprocherait plus d'Antigua sur ce coup-là).
Enfin, pour ceux qui auraient aimé avoir un compte-rendu des trois journées de congrès à Madiana, je vous encourage à lire l'article de France-Antilles Martinique sur le sujet. Malgré quelques soubressauts, c'était une vraie belle expérience de cotoyer tous ces professionnels du tourisme caribéen qu'on espère voir renouveler sous d'autres formes en Martinique.
PS : Nous n'avons croisé aucun officiel des Îles de Guadeloupe durant la SOTIC en Martinique. Pour une fois que la Caraïbe se déplace dans nos îles, c'est décevant :(
Enfin, pour ceux qui auraient aimé avoir un compte-rendu des trois journées de congrès à Madiana, je vous encourage à lire l'article de France-Antilles Martinique sur le sujet. Malgré quelques soubressauts, c'était une vraie belle expérience de cotoyer tous ces professionnels du tourisme caribéen qu'on espère voir renouveler sous d'autres formes en Martinique.
PS : Nous n'avons croisé aucun officiel des Îles de Guadeloupe durant la SOTIC en Martinique. Pour une fois que la Caraïbe se déplace dans nos îles, c'est décevant :(
Autre Rendez-vous récurrent sur ce blog, les résultats du Baromètre SNAV aux Antilles, à la Réunion et en Polynésie. Un rendez-vous important pour les territoires d'outre-mer, en particulier la Guadeloupe, puisque 9 touristes sur 10 accueillis par l'archipel guadeloupéen... est français.
Rappel méthodologique : Sont pris en compte les réservations touristiques des français par le biais d'une agence de voyage quelque soit sa destination de vacances (en France ou à l'étranger). L'outil prend en compte les différents modes de distribution (indépendants, réseaux intégrés et volontaires, grande distribution, distribution online) au niveau national.
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| Baromètre SNAV - ATOUT FRANCE Martinique - Guadeloupe - La Réunion - Polynésie (Juillet 2013) |
Les Antilles repartent à la hausse
A la suite d'une faible activité touristique pour le mois de Juillet, les réservations et départs vers la Guadeloupe et la Martinique repartent à la hausse. Si en termes de réservations touristiques effectuées en Juin, les Antilles caracolent en tête avec une augmentation de 36% en nombre de passagers, elles le sont également en termes de volumes d'affaires (+53%), ce qui correspond généralement à une augmentation des budgets voyage. En termes de départs, le mois de Juillet est également en fête puisque 13% de touristes français supplémentaires se sont rendus à Pointe-à-Pitre et/ou Fort-de-France avec une forte augmentation de 35% du volume d'affaires.
Encore une fois, le mois de Juillet annonce le retour des expatriés antillais et allongent la durée moyenne des séjours sur ces îles. 68% des passagers viennent pour de longs séjours (contre 58% en Juin et 36% en Mai). En règle générale, ces visiteurs séjournent plutôt chez la famille et des amis et ce sont les hôteliers qui font la tête...
La Réunion sur courant alternatif
L'Île de la Réunion alterne le bon et le moins bon. La mois dernier n'était pas bon, ce mois-ci est naturellement meilleur. Tout n'est pas rose puisque les réservations touristiques sont en baisse en nombre de passagers de 9% mais les départs vers la Réunion sont en hausse avec 4% d'augmentation en nombre de passagers et surtout une exceptionnelle hausse du volume d'affaires (+37%) légèrement supérieure à celui des Antilles. L'Île est aussi marquée par le retour de ces expatriés en cette période de vacances scolaires avec une augmentation significative (+10%) des longs séjours. Dorénavant 70% des touristes à la Réunion vont rester plus de 12 nuits sur l'Île contre 60% en Juin et 58% en Mai.
Vous n'avez pas attendu la lecture de notre article sur l'importance de l'e-réputation pour les hôtels pour être convaincu que la gestion des avis en ligne était primordiale pour votre entreprise.Vous n'avez pas non plus attendu les chiffres dévoilés par notre enquête sur la crédibilité des avis en ligne pour être convaincu de leur impact sur votre chiffres d'affaires.
- 44% des voyageurs dans le monde choisissent leur hébergement en se basant uniquement sur les commentaires des clients précédents (TripAdvisor, 2012)
- 9 français sur 10 déclarent consulter les avis en ligne et les jugent "utiles" voir "très utiles"(TestnTrust, 2012)
Le webzine spécialiste du tourisme, TourMag a rédigé un article qui sera fort utile pour les hôteliers puisqu'il recense les différents logiciels de gestion des avis clients en ligne. Maintenant que vous êtes convaincus de l'importance des commentaires de vos clients sur le web, reste à passer à l'action. Pourtant, avec la multiplication des sites internet, des forums, des sites d'avis ou des réseaux sociaux, la gestion des avis en ligne devient une activité particulièrement chronophage bien qu'indispensable à votre activité. Les services gratuits comme Google Alerts ou Talkwalker s'avèrent insuffisants pour analyser et trier tout le "buit" du web. Plusieurs entreprises se sont donc positionnés sur le créneau afin de faciliter la vie d'hôteliers souvent pris au dépourvu.
A découvrir dans cet article : http://www.tourmag.com/Hotellerie-comment-gerer-facilement-ses-avis-sur-Internet_a61317.html
A découvrir dans cet article : http://www.tourmag.com/Hotellerie-comment-gerer-facilement-ses-avis-sur-Internet_a61317.html
"Plus l'esprit est léger et la tête vide, plus la posture est droite"
(Bernard Willems-Diriken).
Au cours d'un petit échange amical dont l'université des Antilles-Guyane n'était qu'un prétexte au plaisir du débat contradictoire, c'est tout naturellement que je me retrouve à devoir argumenter sur nos sacro-saintes spécificités insulaires. Cette marotte intellectuelle qui gangrène nos discours, ce postiche qui nous cache et plante nos postures, biberonnés à cette singularité tropicale, depuis la genèse de notre histoire française.
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| Notre très chère spécificité antillaise |
Ah cette très chère spécificité martiniquaise... guadeloupéenne... antillaise
Celle qui nous distingue des godillots du monde
Il ne reste plus un antillais à qui elle ne plaise
Soumis, que nous sommes, à cette Europe qui nous abonde
Fort heureusement, il existe bien un domaine d'activité où l'excellence se mesure volontiers à son degré de rareté, où la spécificité est célébrée et l'authenticité saluée. Des planctons endémiques aux herbes folles féeriques, tout plaisir est associé aux particularismes d'un pays, de sa topographie capricieuse à son climat rigoureux, le voyageur excité retiendra, veut-on croire, l'expérience... unique.
Cette spécificité qui nous achève
Par facilité d'abord, parce qu'elle nous permet de nous dérober
Cette spécificité qui nous enlève,
Notre ambition de croire, que nous pourrions, seuls, penser
Cette spécificité qui nous révèle
Notre accoutumance enfin, à crier au monde notre singularité
Pour autant, sur des territoires aussi singuliers que les nôtres, l'activité touristique semble patiner. N'attirant sur nos refuges si particuliers, que nos expatriés amères, nos fonctionnaires aux congés bonifiés et nos récurrents compatriotes, économes pendant l'année et toujours fourmis sous nos longs étés. Le tourisme ne se contenterait-il pas de la seule authenticité ? Celle qui, tous les jours, soumet la patience de l'autochtone pourtant avisé ?
Notre très chère spécificité antillaise
Hymne nostalgique de planteurs indolents
Ritournelle contemporaine d'intellectuels inconstants
Arrêtons-nous mon bienheureux, ne cherchons plus de symboles
C'est ici que repose notre imaginaire... créole
Pour avoir la réponse à toutes mes interrogations, je me suis décidé à m'inscrire à la SOTIC 2013 qui aura lieu à Madiana et qui a pour thème "Perfecting the Experience, Delivering the Authenticity"
Promis, je ne l'ai pas fait exprès...
Promis, je ne l'ai pas fait exprès...
"Nul, en effet, n'a tort quand tous radotent"
(William Shakespeare)
Autre Rendez-vous récurrent sur ce blog, les résultats du Baromètre SNAV aux Antilles, à la Réunion et en Polynésie. Notons que la Guyane n'est pas prise en compte dans ce baromètre, la Polynésie n'y est que partiellement et les résultats pour la Martinique et la Guadeloupe y sont regroupés sous le groupe "Antilles".
Rappel méthodologique : Sont pris en compte les réservations touristiques des français par le biais d'une agence de voyage quelque soit sa destination de vacances (en France ou à l'étranger). L'outil prend en compte les différents modes de distribution (indépendants, réseaux intégrés et volontaires, grande distribution, distribution online) au niveau national.
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| Barometre SNAV Antilles-La Réunion-Polynésie (Juin 2013) |
Les Antilles sont en forte baisse
Si vous suivez notre mini-série sur les résultats de l'activité hôtelière aux Antilles-Guyane, vous ne serez pas étonnés de la faible activité touristique pour ce mois de Juin 2013 qui amorce la basse saison touristique sur ces territoires. Des résultats encore plus importants à analyser du côté de Pointe-à-Pitre puisque la fréquentation touristique de l'archipel guadeloupéen est composée à 89% de touristes français (contre 79% pour la Martinique). A noter que les réservations vers les Antilles plus de 3 mois avant le départ (-2%) sont en légère baisse (41% contre 43% en Mai) et que celles effectuées "à la dernière minute" (+4.2%) sont en hausse (11% contre 6.8% en Mai). Enfin, le retour des expatriés antillais (étudiants, fonctionnaires, amis) s'annonce puisque la durée des séjours aux Antilles est majoritairement supérieure à 12 nuits, ce qui n'est généralement pas le cas (58% de longs séjours en Juin 2013 contre 36% en Mai 2013).
La Réunion en chute libre
La crise liée aux attaques de requins a forcément jouer sur l'évolution des réservations et départs vers l'île de la Réunion en ce mois de Juin 2013. L'île a toujours alterné entre le bon et le très mauvais depuis le début de l'année 2013 mais ce mois de Juin atteint des records avec une baisse des réservations de 47% additionnée à une baisse des départs de 8% par rapport au mois de Juin 2012. A noter que les réservations à plus de 3 mois du départ augmentent (+2%) pour la Réunion (60% contre 58% en Mai 2013) tandis que les départs à la dernière minute (+0.5%) restent plus ou moins stables (4% contre 3.5% en Mai).
Dans un précédent article sur les territoires touristiques sur internet : dépassons la culture du "lol", je m'étais arrêté sur la gestion des pages Facebook des destinations touristiques. J'avais par la suite enchaîné avec ce petit billet sur Twitter et les avnantages à en tirer dans le secteur touristique. Vous pouvez le retrouver ici Comment les offices de tourisme peuvent utiliser Twitter ? Cette fois-ci, plus que l'outil, c'est leur utilisation qui m'intéresse et en particulier celle des community managers du secteur touristique aux Antilles.
Quand le rêve nuit à la créativité du community manager en tourisme
Quelque soit le territoire, le deal est (toujours) simple : vous feriez mieux de prendre votre billet d'avion au soleil plutôt que de vous lamenter sous les nuages chez vous. Après tout, vous attendez de votre prochaine destination de vacances qu'elle vous fasse rêver, vous espérez qu'elle vous séduise, parfois même qu'elle vous surprenne. Pourtant, englués dans leur image de "petits paradis sur terre" les îles touristiques françaises puisqu'il en est question dans cet article, se privent de toute créativité éditoriale sur la toile. A les écouter, la vie sous l'écrasant soleil de Point-à-Pitre est tout bonnement extraordinaire. La beauté des plages des Saintes méritent votre plus grande attention, voir celles du monde. Enfin, que siroter un ti-punch avec deux accras de morue les pieds dans le sable des Salines, vous fera plus de bien que d'être au bureau en manteau alors que le soleil a encore oublié de se réveiller. Soit. Au point où vous en êtes, même un musée à Djurgarden (en Suède, pour ceux qui comme moi ont une vision sommaire du monde) vous ferait du bien...
Clichés doudouïstes et mirage conversationnel
Malheureusement, pour alimenter l'imaginaire métropolitain, les agences ou responsables touristiques locaux ne se privent pas d'abuser de références consensuelles et éculées depuis des décennies. Croyez le ou pas, mon objectif n'est pas de m'opposer à ce type de discours depuis longtemps admis et véhiculés, parfois (souvent ?), par les antillais eux-même. D'ailleurs, le plus grand atout d'une île qui opte pour le tourisme de masse dans la Caraïbe (soit tout le monde même si personne ne veut se l'avouer) restera toujours le soleil et la plage, qu'on se le dise. Néanmoins, si la notion de paradis est assimilé à la chaleur et au repos éternel, la communication touristique doit aider, par sa modeste contribution, à transformer les imaginaires ou plus sobrement à se délivrer de ses propres clichés.
Oublier le paradis pour renouveler le discours
En Mai 2013, je m'attardais sur les publications de la page Facebook de la Guadeloupe pour remaquer que les 2/3 renvoyaient sur une photo de plage. Pour autant, la page Facebook de la Guadeloupe n'a jamais aussi bien fonctionné depuis que l'agence We Like Travel la gère. Elle s'adresse à un public français et guadeloupéen résident en France, qui s'accroche à une certaine vision du territoire. Le décalage était encore plus patent dès lors que la Guadeloupe, alors engluée dans une spirale de violence extrème, publiait sur Facebook la liste des animaux visibles sur l'île et promis... aucun n'était "dangereux pour l'homme". Toute ironie mise à part, cette imagerie touristique que l'on cherche à imposer en parlant des îles françaises finit par tourner en boucle pour ne réduire qu'à la portion congrue les atouts de l'île aux belles eaux. Celle d'une île ensoleillée, magnifique en toute saison et chaleureuse. Qui les blâmerait ? Après tout, vous ne savez peut-être pas que San Juan est une ville classée au patrimoine mondial de l'UNESCO et n'avez peut-être entendu parler de Barbade parce que Rihanna en est originaire ?
Le tourisme doit contribuer au marketing territorial
Le tourisme peut-être un sujet sérieux et pour qu'il soit considéré comme tel, les professionnels doivent s'obliger à se remettre en question. Peut-on continuer, malgré l'évolution des outils, à communiquer comme dans les années 1970 ? Doit-on réduire l'image des Antilles à son madras et ses punchs ? Peut-on parler tourisme sans circonscrire les atouts d'un territoire aux prévisions météorologiques de Catherine Laborde ? Faire du tourisme c'est aussi faire l'effort de découvrir un univers qui ne vous est pas familier. Si les touristes sont déjà prêts à le faire, qu'attendent les marketeurs pour passer des intentions... aux actions. Parce que je suis "sport", je laisse le soin au Community manager des îles de Guadeloupe de conclure cet article..
Accras, boudins antillais, ti punch... quelle est votre plat/boisson préféré(e) de Guadeloupe ?
— Îles de Guadeloupe (@ilesGuadeloupe) June 10, 2013
Abonnés au blog ou à la page Facebook, vous avez connaissance de nos articles retraçant la situation de l’activité hôtelière aux Antilles-Guyane en Janvier, en Février, en Mars puis en Avril dernier. Voici les statistiques du mois de Mai 2013.
Petit rappel salutaire : En Avril, la Martinique continuait sur sa lancée avec une activité meilleure qu'en 2012, la Guadeloupe, elle, était en léger repli tandis que la Guyane continuait à jouer au yo-yo. Qu'en est-il du mois de Mai ? A vous de découvrir..
Saisonnalité touristique oblige, les chiffres du mois de Mai marquent une baisse du nombre de touristes et de nuitées dans les hôtels antillais. Revue d'effectif avant l'arrivée d'un mois de Juin souvent catastrophique...
Lexique pour mieux comprendre
Taux d'occupation des chambres : le taux d'occupation est le rapport entre le nombre de chambres occupés et le nombre de chambres offerts par les hôtels.
Nuitées touristiques : Nombre total de nuits passées par les clients dans un établissement ; deux personnes séjournant trois nuits dans un hôtel comptent ainsi pour six nuitées de même que six personnes ne séjournant qu'une nuit.
Durée moyenne du séjour : Rapport du nombre de nuitées au nombre d'arrivées de clients hébergées
Après un dernier mois en léger repli, la fréquentation touristique des hôtels de Guadeloupe repart à la hausse selon l'INSEE en Mai 2013. Explication de texte :
Malgré le début de la basse saison touristique, les hôtels guadeloupéens voient leur taux d'occupation des chambres établir un nouveau record (55%) depuis plus de 5 ans.Cela se traduit forcément par une augmentation du nombre de nuitées touristiques (89 000) soit 5 000 nuitées supplémentaires par rapport à Mai 2012. Néanmoins, du côté des motifs de satisfaction, on en restera là pour l'archipel puisque la durée moyenne des séjours (3.3 jour) est en léger recul (-0.2 jour) tandis que la proportion des touristes étrangers restent faible (8%) et plutôt stable par rapport à l'année dernière (+1%).
A noter que le nombre d'hôtels ouverts reste le même (45) par rapport à Mai 2012.
Petit rappel salutaire : En Avril, la Martinique continuait sur sa lancée avec une activité meilleure qu'en 2012, la Guadeloupe, elle, était en léger repli tandis que la Guyane continuait à jouer au yo-yo. Qu'en est-il du mois de Mai ? A vous de découvrir..
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| Statistiques de l'hôtellerie aux Antilles via @marketdutourism |
Saisonnalité touristique oblige, les chiffres du mois de Mai marquent une baisse du nombre de touristes et de nuitées dans les hôtels antillais. Revue d'effectif avant l'arrivée d'un mois de Juin souvent catastrophique...
Lexique pour mieux comprendre
Taux d'occupation des chambres : le taux d'occupation est le rapport entre le nombre de chambres occupés et le nombre de chambres offerts par les hôtels.
Nuitées touristiques : Nombre total de nuits passées par les clients dans un établissement ; deux personnes séjournant trois nuits dans un hôtel comptent ainsi pour six nuitées de même que six personnes ne séjournant qu'une nuit.
Durée moyenne du séjour : Rapport du nombre de nuitées au nombre d'arrivées de clients hébergées
La Martinique, une fréquentation touristique en progression constante en 2013
Depuis le début de l'année 2013, les hôtels martiniquais ont toujours fait mieux qu'en 2012 en termes de fréquentation touristique. Le mois de Mai ne déroge pas à la règle puisque là encore, la Martinique égale son meilleur taux d'occupation des chambres (57%) depuis 2009. Un chiffre en baisse de 8 points par rapport à Avril 2013 (saisonnalité oblige) mais en hausse de 8 points également par rapport à Mai 2012 (49%).
Un mois de Mai positif puisqu'en plus du taux d'occupation, le nombre de nuitées touristiques atteint les 116 000 (+ 16 000) et la durée moyenne du séjour est de 4.5 jour (+0.3j) toujours par rapport à Mai 2012.
La plus grande satisfaction se trouve du côté des clientèles étrangères qui représentent 18% (+ 13 points) de la fréquentation touristique des hôtels, un record depuis 5 ans.
A noter que le nombre d'hôtels ouverts reste sensiblement le même (+1) par rapport à Mai 2012.
Un mois de Mai positif puisqu'en plus du taux d'occupation, le nombre de nuitées touristiques atteint les 116 000 (+ 16 000) et la durée moyenne du séjour est de 4.5 jour (+0.3j) toujours par rapport à Mai 2012.
La plus grande satisfaction se trouve du côté des clientèles étrangères qui représentent 18% (+ 13 points) de la fréquentation touristique des hôtels, un record depuis 5 ans.
A noter que le nombre d'hôtels ouverts reste sensiblement le même (+1) par rapport à Mai 2012.
La Guadeloupe se remet au vert
Après un dernier mois en léger repli, la fréquentation touristique des hôtels de Guadeloupe repart à la hausse selon l'INSEE en Mai 2013. Explication de texte :
Malgré le début de la basse saison touristique, les hôtels guadeloupéens voient leur taux d'occupation des chambres établir un nouveau record (55%) depuis plus de 5 ans.Cela se traduit forcément par une augmentation du nombre de nuitées touristiques (89 000) soit 5 000 nuitées supplémentaires par rapport à Mai 2012. Néanmoins, du côté des motifs de satisfaction, on en restera là pour l'archipel puisque la durée moyenne des séjours (3.3 jour) est en léger recul (-0.2 jour) tandis que la proportion des touristes étrangers restent faible (8%) et plutôt stable par rapport à l'année dernière (+1%).
A noter que le nombre d'hôtels ouverts reste le même (45) par rapport à Mai 2012.
Une très forte reprise de l'hôtellerie guyanaise
Depuis le début d'année 2013, la Guyane a eu du mal à trouver son rythme de croisière mais après l'embellie entre aperçue le mois dernier, la voilà repartie sur de meilleures bases en cette fin de premier semestre.
Moins marquée que ses voisines antillaises par la saisonnalité touristique, l'hôtellerie guyanaise affiche un taux d'occupation record depuis 2010 de 64% (+11% par rapport à Mai 2012 et aussi à Avril 2013).
Le nombre de nuitées s'affiche également à la hausse (33 000) pour égaler le record affiché en 2009.
Du côté des déceptions somme toutes relatives, on pointera du doigt la baisse (-0.4 jour) de la durée moyenne de séjour (2.3 jour/personne) ainsi que celle (-7 points) des clientèles étrangères sur le territoire (8%)
A noter que le nombre d'hôtels ouverts reste le même (25) par rapport à Mai 2012.
Retrouvez le détail des statistiques sur l'hôtellerie de Guadeloupe, de Martinique et de Guyane sur le site de l'INSEE
Suite à l'article Top 10 spenders in international travel paru dans le Travel Daily News et rédigé par l'entrepreneure et chroniqueuse grecque Vicky Karantzavelou, un petit arrêt sur les 10 pays dont les touristes seraient les plus dépensiers à l'étranger. Si l'on retrouve les plus grandes nations mondiales, certaines pourraient tordre le coup aux idées reçues.
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| Idées reçues en tourisme via @marketdutourism |
N°1 : La Chine, sans surprise
Qui s'intéresse au secteur touristique ne serait sans savoir que la clientèle chinoise est la plus prisée de toutes. Ce n'est pas tant le plaisir de voir crépiter les flashs devant les monuments historiques et autres attractions qui plait tant aux édilités locales mais bien parce que la manne touristique chinoise pèse près de 102 milliards de dollars en 2012 seulement. Une progression tout simplement ahurissante puisqu'elle a bondi de 40% en seulement une seule année. On comprend mieux l"intérêt de pays comme Barbade ou Trinidad, pour ne citer qu'eux, pour les touristes chinois.
N°2 : Surprenant les Allemands !
On attendait les américains et se sont plutôt les allemands qui se distinguent dans ce classement avec une dépense touristique extérieure qui s'évalue en 2012 à près 83.8 milliards de dollars US. Jouissant d'une économie en bonne santé, les allemands privilégient pourtant les destinations européennes proches comme l'Autrice (1er marché étranger) et méditérannéennes comme l'Espagne (16% de parts de marché) et l'Italie (13%).
N°3 : Les marines sont bien sur le podium
Les américains sont connus pour dépenser sans compter durant leurs vacances, surtout parce qu'ils n'en ont pas des masses. S'ils sont surprenants troisièmes, ils n'ont rien à envier aux allemands puisque leur place sur le podium se joue à 100 millions de dollars près (83.7 milliards de dollars US). Une peccadille me direz-vous. Néanmoins, si les Caraïbes reçoivent énormément de visiteurs américains, la région reste derrière le Mexique (1/3 des voyageurs internationaux), le Canada et enfin l'Europe, qui complètent le podium des destinations préférées des inventeurs de Mickey.
N°4 : Les Anglais valent de l'or
Les sujets de sa majesté Elizabeth restent de fidèles touristes et forts dépensiers en voyage. Ils pèsent près de 52 milliards de dollars US en 2012. Cible préférée des îles anglophones de la Caraïbe, le nombre de touristes internationaux anglais continue de progresser malgré la crise.
N°5 : Le pétrole et la gaz ne sont pas leurs seuls domaines de prédilection
Si les stations touristiques françaises, de Chamonix à Nice, salivent chaque année à l'arrivée de leurs clientèles russes, ce n'est pas un hasard. En moins de 10 ans, le pays est devenu l'un des marchés touristiques les plus profitables à l'étranger et en un an les dépenses des touristes russes ont progressé de 32%. Presque aussi bien que les chinois, les russes sont riches et le font savoir avec près de 43 milliards de dollars de dépenses touristiques en 2012.
N°6 : Les frenchy ne sont pas toujours radins
Si la France reste le pays le plus visité au monde, elle reste aussi l'un des marchés émetteurs les plus profitables également. Aux Antilles, le marché français a mauvaise presse alors qu'il reste très profitable aux autres pays qui savent l'exploiter. Avec 38 milliards de dollars US en 2012, il reste une valeur sure du tourisme international.
N°7 à 10 : Canada, Japon, Australie et Italie
On ne soupçonnerait peut-être pas la puissance financière des japonais (8ème) ou des australiens (9ème), trop éloignés de nos latitudes mais ils sont dans le top 10 des pays dont les touristes sont les plus dépensiers au monde. Les canadiens (7ème) qui ont déserté les plages des Salines et du Gosier pour s'ancrer à la Havane sont regrettés par nos professionnels toujours pas bilingues. Enfin, la présence de l'Italie pourrait surprendre tant le pays est confronté à la crise mais avec 26 milliards de dépenses touristiques dans le monde, le pays dont la cuisine m'enchante le palais reste un solide marché touristique (10ème).
Si vous êtes abonnés au blog ou le suivez depuis notre page Facebook, vous avez connaissance de nos articles retraçant la situation de l’activité hôtelière aux Antilles-Guyane en Janvier, en Février puis en Mars dernier. Désormais, les statistiques de l'INSEE sont disponibles pour le mois d'Avril 2013.
Petit rappel salutaire : En Mars, la Martinique établissait un record en nombre de nuitées et de taux d'occupation des chambres, la Guadeloupe accueillait le plus grand nombre de touristes étrangers tandis que la Guyane retrouvait le sourire avec enfin des chiffres repartis à la hausse. Qu'en est-il du mois d'Avril ? A vous de découvrir..
Comme toujours, la basse saison touristique aux Antilles démarre en Avril et aucun établissement ne déroge à la règle. Reste seulement, dans ces cas-la, à déterminer qui résiste le mieux à la baisse générale de la fréquentation touristique.
Si le début de l'année n'était pas satisfaisant pour la Guadeloupe, le retour de la basse saison touristique ne va pas arranger les affaires des hôtels de l'archipel. Comme la Martinique, la Guadeloupe perd treize (13) points de taux d'occupation par rapport au mois dernier mais contrairement à l'île soeur, au jeu des comparaisons entre Avril 2012 et Avril 2013, la Guadeloupe y perd au change. Voyez plutôt :
Le taux d'occupation des hôtels de Guadeloupe baisse de un point (61%) par rapport à 2012 (62%), le nombre de nuitées (95 000) est fortement en baisse (- 5 000) et enfin, la durée du séjour des clients des hôtels est également en baisse de 0.2 jour (3.3 jour en moyenne).
On remarque que la part des touristes étrangers dans les hôtels de Guadeloupe (12%) est également à la baisse de deux points par rapport à Avril 2012 (14%).
Petit rappel salutaire : En Mars, la Martinique établissait un record en nombre de nuitées et de taux d'occupation des chambres, la Guadeloupe accueillait le plus grand nombre de touristes étrangers tandis que la Guyane retrouvait le sourire avec enfin des chiffres repartis à la hausse. Qu'en est-il du mois d'Avril ? A vous de découvrir..
Comme toujours, la basse saison touristique aux Antilles démarre en Avril et aucun établissement ne déroge à la règle. Reste seulement, dans ces cas-la, à déterminer qui résiste le mieux à la baisse générale de la fréquentation touristique.
La Martinique, une activité de saison meilleure qu'en 2012
En Martinique, les résultats d'Avril 2013 sont meilleurs que ceux de 2012 et c'est certainement la seule satisfaction à retenir, en atteste la baisse du taux d'occupation des hôtels (-13 points) par rapport au mois de Mars 2013. Néanmoins, au jeu des comparaisons entre Avril 2012 et Avril 2013, l'année 2013 continue d'être un bon cru pour l'activité hôtelière martiniquaise, comprenez plutôt :
Le taux d'occupation (65%) progresse de 9 points par rapport à Avril 2012 (56%), le nombre de nuitées passe à 122 000 en 2013 contre 114 000 en 2012 et enfin, la durée moyenne du séjour progresse de 0.1 jour (soit 4.6 jour / séjour/ touriste).
A noter que la clientèle étrangère est de retour en Martinique après un fort creux en Mars (5%) puisque 16% des clients des hôtels martiniquais étaient étrangers. C'est le meilleur résultat enregistré en Avril depuis 2009.
La Guadeloupe, une activité de saison en léger repli
Si le début de l'année n'était pas satisfaisant pour la Guadeloupe, le retour de la basse saison touristique ne va pas arranger les affaires des hôtels de l'archipel. Comme la Martinique, la Guadeloupe perd treize (13) points de taux d'occupation par rapport au mois dernier mais contrairement à l'île soeur, au jeu des comparaisons entre Avril 2012 et Avril 2013, la Guadeloupe y perd au change. Voyez plutôt :
Le taux d'occupation des hôtels de Guadeloupe baisse de un point (61%) par rapport à 2012 (62%), le nombre de nuitées (95 000) est fortement en baisse (- 5 000) et enfin, la durée du séjour des clients des hôtels est également en baisse de 0.2 jour (3.3 jour en moyenne).
On remarque que la part des touristes étrangers dans les hôtels de Guadeloupe (12%) est également à la baisse de deux points par rapport à Avril 2012 (14%).
La Guyane, une activité de saison qui tourne au ralenti
Si le début d'année n'était lui non plus pas satisfaisant pour la Guyane, le territoire est moins frappé par la saisonnalité touristique et peut plus facilement lisser ses mauvais résultats sur l'ensemble de l'année contrairement à la Guadeloupe ou la Martinique qui ne peuvent manquer la haute saison. Comprenez plutôt :
Le taux d'occupation des hôtels de Guyane reste stable par rapport au mois dernier (52%) mais reste en baisse par rapport à l'année dernière (59%) ce qui est le cas depuis le début de l'année 2013 qui reste en deçà des résultats 2012. Le nombre de nuitées (26 000) est en légère baisse (-1 000) et la durée moyenne du séjour est en baisse de 0.2 jour (2.7 jour).
On notera que la part des touristes étrangers dans les hôtels de Guyane (11%) est quant à elle en forte baisse de 9 points par rapport à Avril 2012 (20%).
Retrouvez le détail des statistiques sur l'hôtellerie de Guadeloupe, de Martinique et de Guyane sur le site de l'INSEE
18.6 millions de français préparent leur voyage en ligne
44% des voyageurs dans le monde choisissent leur hébergement en se basant uniquement sur les commentaires des clients précédents
Le tourisme est le 4è secteur le plus consulté pour les avis en ligne
Pourquoi diable s'investir dans une telle opération de gestion de ma e-réputation ?
C'est en voyant cette image que je me suis décidé à réécrire un petit article sur l'e-réputation, un sujet déjà discuté en Octobre 2011. Je m'excuse par avance pour l'hôtel Batelière qui sera mon illustration du jour mais dont la gestion des retours clients constituent un cas d'école du manque de compréhension des outils web de certains professionnels du tourisme antillais.
Le secteur touristique est celui qui a été le plus impacté par les outils du web sur la dernière décennie. Des recherches récentes révélées par la Cornell School of Hotel Administration confirment que la satisfaction du client en ligne a un effet direct sur les résultats financiers des hôtels. Il y aurait donc un lien direct entre la gestion de l'e-réputation des hôtels et les résultats financiers de ces derniers. L'étude menée par le professeur Chris Anderson, montre qu'une augmentation de 1 point du score global obtenu par un hôtel sur les sites d'avis en ligne (des produits comme Global Review Pro le calculent pour vous par exemple) donne lieu à une augmentation de 0.89% du prix moyen de distribution (ADR); de 0.54% de l'occupation, et de 1.42% du revenu par chambre disponible (RevPAR). L'étude constate que l'impact se produit à travers tous les canaux de distribution : en ligne et hors ligne.
Selon Anderson "l'étude prouverait qu'une réputation en ligne positive n'augmente pas seulement le pouvoir de fixation des prix en ligne mais influe également sur les tarifs accordés aux groupes ainsi que les tarifs négociés avec les entreprises en plus des réservations réalisées par téléphone".
Je vais éviter d'en faire des tonnes avec les chiffres sur les avis en ligne puisque deux articles sur ce blog y sont déjà consacré, mais la seule publicité touristique en ligne représente 90 milliards de dollars US, les parcs d'attractions et les destinations trustent les premières places des recherches google en France etc... Il faut comprendre la gestion de son e-réputation comme la gestion de son bouche à oreille. C'est une opportunité nouvelle d'anticiper les demandes de vos futurs visiteurs, de répondre aux manques de votre offre que vous n'aviez pas imaginé mais avec le risque évident (merci internet) que tout mauvais jugement des internautes se propage d'autant plus rapidement, qu'il n'aura pas été corrigé dès le départ. Si le sujet mérite plus que quelques lignes, c'est pour mieux pointer du doigt, les carences des services touristiques antillais en matière de gestion de leur image sur le net. Quand bien même un affichage facebook / twitter est décidé (pour les plus téméraires) la notion de community management, essence du web contributif que l'on appelle désormais 2.0., est absente de toutes stratégies de promotion.
En tant que Community Manager, je suis chargé de représenter l'entreprise sur Internet et j'ai la responsabilité d'être son porte-parole 2.0. La gestion de l'e-réputation touristique est une de mes spécialités. Découvrez mes services de community management.
Le secteur touristique est celui qui a été le plus impacté par les outils du web sur la dernière décennie. Des recherches récentes révélées par la Cornell School of Hotel Administration confirment que la satisfaction du client en ligne a un effet direct sur les résultats financiers des hôtels. Il y aurait donc un lien direct entre la gestion de l'e-réputation des hôtels et les résultats financiers de ces derniers. L'étude menée par le professeur Chris Anderson, montre qu'une augmentation de 1 point du score global obtenu par un hôtel sur les sites d'avis en ligne (des produits comme Global Review Pro le calculent pour vous par exemple) donne lieu à une augmentation de 0.89% du prix moyen de distribution (ADR); de 0.54% de l'occupation, et de 1.42% du revenu par chambre disponible (RevPAR). L'étude constate que l'impact se produit à travers tous les canaux de distribution : en ligne et hors ligne.
Selon Anderson "l'étude prouverait qu'une réputation en ligne positive n'augmente pas seulement le pouvoir de fixation des prix en ligne mais influe également sur les tarifs accordés aux groupes ainsi que les tarifs négociés avec les entreprises en plus des réservations réalisées par téléphone".
Je vais éviter d'en faire des tonnes avec les chiffres sur les avis en ligne puisque deux articles sur ce blog y sont déjà consacré, mais la seule publicité touristique en ligne représente 90 milliards de dollars US, les parcs d'attractions et les destinations trustent les premières places des recherches google en France etc... Il faut comprendre la gestion de son e-réputation comme la gestion de son bouche à oreille. C'est une opportunité nouvelle d'anticiper les demandes de vos futurs visiteurs, de répondre aux manques de votre offre que vous n'aviez pas imaginé mais avec le risque évident (merci internet) que tout mauvais jugement des internautes se propage d'autant plus rapidement, qu'il n'aura pas été corrigé dès le départ. Si le sujet mérite plus que quelques lignes, c'est pour mieux pointer du doigt, les carences des services touristiques antillais en matière de gestion de leur image sur le net. Quand bien même un affichage facebook / twitter est décidé (pour les plus téméraires) la notion de community management, essence du web contributif que l'on appelle désormais 2.0., est absente de toutes stratégies de promotion.
En tant que Community Manager, je suis chargé de représenter l'entreprise sur Internet et j'ai la responsabilité d'être son porte-parole 2.0. La gestion de l'e-réputation touristique est une de mes spécialités. Découvrez mes services de community management.
Retour de notre rendez-vous mensuel du baromètre du Syndicat National des Agences de Voyages (SNAV) en collaboration avec Atout France qui établit chaque mois son bilan des réservations touristiques des français. Il est pour l'instant impossible de mettre la main sur les résultats détaillés du baromètre SNAV pour le mois de Juin 2013. N'ayant pas de chiffres précis à vous proposer sur les destinations Guadeloupe, Martinique et la Réunion, j'ai choisi de faire le bilan des réservations touristiques sur ces destinations de Novembre 2012 à Mai 2013
Rappel méthodologique : Sont pris en compte les réservations touristiques des français par le biais d'une agence de voyage quelque soit sa destination de vacances (en France ou à l'étranger). L'outil prend en compte les différents modes de distribution (indépendants, réseaux intégrés et volontaires, grande distribution, distribution online) au niveau national.
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| Bilan 2013 des arrivées des touristes français en Martinique, Guadeloupe, à la Réunion et en Polynésie |
La tendance des réservations à la baisse, sauf pour les Antilles
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| Tendances des réservations touristiques des français en France et en Outre-Mer |
Pour le mois de Novembre 2012 à Mai 2013, les tendances de réservations des français étaient globalement à la baisse. Si la France hexagonale affiche des réservations identiques en nombre de passagers, ce n'est pas le cas de la Réunion avec -12% de réservations touristiques où de la Polynésie française avec -9%.
L'hiver et le début d'année 2013 ont donc largement bénéficié aux Antilles Françaises (Guadeloupe et Martinique) puisque les deux îles ont enregistré une forte augmentation des réservations touristiques françaises (+8% en nombre de passagers et +14% en volume d'affaires) qui contraste avec les résultats des autres destinations françaises.
La tendance des départs à la baisse, sauf aux Antilles
Encore une fois, si l'on fait le bilan des seuls départs enregistrés (et non plus des réservations) lors des mois de Novembre 2012 à Mai 2013, seules les Antilles affichent un résultat positif. Avec une hausse de 2% du nombre de passagers vers la Guadeloupe et la Martinique, les îles caribéennes font mieux que la France hexagonale (-6%) la Polynésie française (-15%) et surtout la Réunion (-24%).
Bien qu'il ne soit plus le mode d'hébergement préféré des français en Martinique ou en Guadeloupe, les bons résultats enregistrés par l'activité hôtelière sur les deux îles, témoignent de ces bons résultats
Délais de réservations et durée des séjours
Si la tendance n'est pas nouvelle pour ceux qui suivent régulièrement ces statistiques, les délais de réservations vers les Antilles sont généralement à plus de 3 mois avant le départ pour 41.3% des passagers. Ils le sont également pour 53.8% des passagers à destination de la Réunion et pour 72.2% des passagers vers la Polynésie française. Ensuite, la durée du séjour aux Antilles françaises dure généralement entre 5 et 12 jours (71% des séjours) et plus de 12 jours pour la Réunion (50% des séjours) et la Polynésie française (73%)
La Réunion et l'Île Maurice perdent le marché français
La tendance à la baisse des réservations vers la Réunion enregistré ces derniers mois confirme la dégradation de l'activité touristique en générale. Après avoir enregistré une diminution du nombre de touristes en 2012 , le tourisme réunionnais semble encore avoir du mal à se relever en ce début d'année 2013.
Pour compléter cet article :
- Les baromètres SNAV des mois de Mai 2013, Avril 2013, Mars 2013, Février 2013
- La situation de l'hôtellerie touristique aux Antilles en Mars 2013, Février 2013 et Janvier 2013
La Réunion a perdu 25 000 touristes en 1 an http://t.co/aWuI4pJv2o Requins, crise, incompétence ?...Si la baisse du nombre de passagers semble affecter la Réunion, c'est aussi le cas de l'Île Maurice qui a perdu sur la même période 10% de passagers français et ce, malgré le lancement du concept des Iles Vanille.
— Kery Rabathaly (@krabathaly) June 21, 2013
Pour compléter cet article :
- Les baromètres SNAV des mois de Mai 2013, Avril 2013, Mars 2013, Février 2013
- La situation de l'hôtellerie touristique aux Antilles en Mars 2013, Février 2013 et Janvier 2013
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Après avoir été l'un des premiers pays au monde à offrir l'accès au WIFI gratuit à ses citoyens, Taïwan va également devenir le premier pays à offrir un accès internet en WIFI gratuit aux touristes. Ce blog n'a de cesse de rappeler les bienfaits des Technologies de l'Information et de la Communication sur le secteur touristique et pour continuer à vous en convaincre, je vous laisse la lecture de ce très bon "plaidoyer pour un WIFI libre et gratuit" de Jean-Luc Boulin sur le site spécialisé et bien connu d'etourisme.info. Si le développement du WIFI en ville n'est pas une idée nouvelle, en particulier dans les lieux touristiques, Taïwan a choisi de joindre l'utile à l'agréable.
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| Taiwan tourism office logo |
Le WIFI comme outil statistique et de recommandation touristique
Pour mieux comprendre, il faut savoir que le gouvernement a développé le réseau de télécommunications "iTaiwan". Tous les citoyens peuvent accéder au WIFI gratuitement en ville depuis ce réseau simplement en utilisant leur numéro de téléphone pour s'enregistrer. Vous l'aurez compris, pour profiter du WIFI gratuit à Taïwan, il faut avoir un numéro de téléphone taïwanais et donc une carte SIM locale, ce qui n'est pas le cas des touristes étrangers bien évidemment.. (pour la petite histoire, l'obtention d'une carte SIM locale est fastidieuse puisqu'il faut entre autres fournir deux pièces d'identité). Pour résoudre ce problème, Taïwan propose aux étrangers de venir s'enregistrer gratuitement au WIFI en se déplaçant à l'office de tourisme le plus proche. Les touristes étrangers pourront ensuite profiter pendant toute la durée de leur séjour, du WIFI gratuit proposé par les quelques 4 400 bornes disposés un peu partout sur l'île.
C'est là que réside l'innovation de l'île de Taïwan puisqu'elle "oblige" les touristes à passer par un office de tourisme pour profiter d'un outil extrêmement appréciée par les touristes et gratuitement de surcroît. L'office de tourisme étant le mieux à même à vous renseigner sur les activités à faire sur la destination, on peut imaginer que cette obligation reste un effort que beaucoup de voyageurs feront durant leur séjour.
L'innovation numéro 1 : Favoriser la fréquentation des offices de tourisme
A l'heure où tout le monde finit par acter que le déploiement du web a condamné les offices de tourisme à voir leur fréquentation physique diminuer de façon irréversible, Taïwan "oblige" le touriste à se rendre dans un bureau touristique pour obtenir le WIFI gratuit en ville. Cette stratégie de captage de la clientèle touristique étrangère peut s'avérer payante puisque le produit proposé au final constitue une véritable valeur ajoutée. C'est un peu comme si on vous obligeait à vous rendre en magasin pour réparer votre mobile. Effectivement, il reste encore des activités que l'on ne peut pas effectuer via Internet...
L'innovation numéro 2 : Obtenir des statistiques sur la clientèle touristique étrangère
Taïwan a mis en place un système très simple pour s'enregistrer sur son réseau "iTaïwan" puisqu'il suffit de présenter une pièce d'identité. Si en règle générale, ce sont les services aéroportuaires, de la douane, les chambres de commerce, les prestataires touristiques etc... qui fournissent de précieuses informations sur la fréquentation touristique d'un territoire, et plus particulièrement des étrangers, la mise en place de ce système permet de renforcer le rôle des offices de tourisme en tant qu'observatoire du tourisme à l'échelon local. Mais au-delà des seules statistiques, l'office de tourisme aura également une meilleure connaissance des clientèles étrangères et de leurs attentes sur son territoire à travers une segmentation plus fine qu'à l'aéroport et on peut imaginer un grand nombre de variables statistiques potentielles comme l'origine géographique, les catégories d'âge, l'activité professionnelle, la situation familiale, les activités pratiquées/recherchés durant le séjour, les difficultés rencontrées durant le séjour, les dépenses moyennes par activité/jour/séjour etc...
L'innovation numéro 3 : Renforcer le rôle des conseillers en séjour
Enfin, de ce passage obligé en office de tourisme découle un renforcement des équipes des bureaux touristiques et donc de leur expertise sur le territoire. La conseillère en séjour sera donc un personnage incontournable pour le visiteur puisqu'il sera amené à discuter directement avec elle durant son enregistrement sur le réseau "iTaïwan". Cette dernière pourra alors mieux aider le visiteur à trouver un restaurant proposant une cuisine typiquement locale ou plus proche de son univers d'origine, des salles de spectacle, des audio-guides multilingues, des boutiques de luxe ou autres magasins de souvenirs. La conseillère en séjour va alors jouer un rôle central quant à la dispersion des flux touristiques sur son territoire. On peut, par la suite, très bien imaginer que les produits touristiques proposés en boutique seront d'avantage vendus qu'en temps normal ou encore que les équipes se formeront plus facilement aux langues étrangères.
Ils en parlent ici : Travel CNN - Taïwan offer free Wifi to all foreign tourists
TripAdvisor, Booking, Holidayscheck et bien d'autres encore, sont autant de sites d'avis de consommateurs connus par tous ceux qui préparent leur voyage en ligne, soit 18.6 millions de français en 2013 si l'on en croit le baromètre Raffour 2013. Si les sites d'avis en ligne sont bien connus des voyageurs, l'importance des commentaires d'autres clients n'impacte pas seulement le secteur du voyage mais l'ensemble des sites e-commerce allant du choix de votre barbecue chez Rue du Commerce à celui de vos draps chez la Redoute et sont considérés comme des accélérateurs à l'achat en ligne d'un produit. Nombreux clients sont aujourd'hui heureux de pouvoir se reposer sur les expériences d'autres internautes avant de faire l'acquisition d'un produit. Pour mieux comprendre, voici quelques chiffres-clés qui ne trompent pas...
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| Les avis en ligne en tourisme |
Les avis en ligne : comprendre avec les chiffres
TripAdvisor a mené un sondage dans 26 pays afin de comprendre l'importance des avis en ligne pour les consommateurs. L'entreprise en a conclu que :
- 44% des voyageurs choisissaient leur hébergement en se basant uniquement sur les commentaires des précédents clients
- 7 établissements étaient comparés en moyenne avant d'effectuer la réservation
- 9 voyageurs sur 10 se déclarent influencés par les avis récoltés sur le site
L'étude du Dr Roland Conrady lors du Salon International Tourism Berlin 2012 confirme cette tendance de l'importance des avis en ligne pour les consommateurs mais également pour les professionnels du tourisme notamment puisque :
- 48% des allemands déclarent lire les avis en ligne avant de réserver leur séjour
- 95% des Allemands considèrent les avis en ligne comme fiables (contre seulement 51% aux USA)
- 97% des hôtels allemands ont été évalués au cours de l'année
- 81% des hébergeurs utilisent les sites d'avis de consommateurs pour traiter les réclamations de leurs clients
En France une étude menée par TestnTrust en 2012 nous partage le point de vue des consommateurs français vis-à-vis des avis en ligne et conclut que :
- 9 Français sur 10 déclarent consulter les avis sur Internet
- 89% les jugent "utiles" ou "très utiles" (contre 93% en 2010)
- 81% des Français les trouvent "fiables" (contre 89% en 2010)
Enfin, les principaux domaines où les consommateurs consultent les avis en ligne sont l'électroménager (56%), la restauration (42%), l'informatique (41%) et le tourisme (37%)
Les avis en ligne : un besoin de transparence
Si les avis en ligne restent un critère très important pour les clientèles françaises, elles n'en sont pas moins source de défiance au fil des années puisque 75% des Français pensent que certains avis de consommateurs seraient en réalité de faux avis. Par exemple, pour vérifier la validité d'un avis en ligne, les consommateurs français jugent :
- Pour 58% d'entre eux, la présence de commentaires positifs et négatifs
- La qualité d'écriture (44%)
- La preuve que l'auteur a fait l'expérience de ce qu'il juge (36%)
Méfiants vis à vis de certains avis en ligne, ces derniers pointent du doigt les auteurs potentiels de faux avis en ligne, à savoir :
- Les professionnels ou leurs employés (60%)
- Les concurrents de la marque ou du site (48%)
- Des prestataires payés par la marque ou le site (42%)
Les Français restent de gros consommateurs d'avis en ligne, comme la plupart des Européens et des voyageurs mais ils restent prudent quant à leur validité car ils restent conscients que ces avis peuvent être manipulés, notamment par les professionnels.
Les avis en ligne : la nécessité d'une norme
Afin d'assurer la crédibilité de ces avis en ligne qui restent un élément majeur dans le processus de recherche d'informations et d'achats des produits en ligne, l'AFNOR (organisme français officiel de normalisation) a élaboré la norme NF Z74-501 pour les avis en ligne des consommateurs. Elle sera proposée dès Septembre aux sites désireux de prouver la fiabilité du traitement de leurs avis en ligne. Les sites qui souhaitent prétendre à la norme AFNOR doivent répondre à des exigences portant sur les processus de contrôle, de collecte et de restitution des avis en ligne. La description de la norme AFNOR pour les professionnels du tourisme fera l'objet d'un second billet. D'ici là, restez connectés
Il n'est pas seulement difficile, il est pratiquement impossible d'obtenir des informations détaillés sur l'impact du tourisme sur l'économie de la Martinique ou de la Guadeloupe. Malgré les rapports de l'IEDOM, qui brillent par leur absence d'estimations chiffrées, malgré des demandes répétées auprès du CTIG et du CMT, tous ces résultats semblent classés secret-défense, ce qui laisse dire et médire, tout et n'importe quoi sur la conjoncture touristique sous nos latitudes. Il m'arrive parfois de rectifier certaines affirmations (plus dû à des erreurs de copier-coller), sans être convaincu par la qualité des sources utilisées. C'est alors qu'en lisant un article sur le France-Antilles décrivant les 172 millions de dollars de revenus touristiques obtenus par la Havane en 2012, que je me suis replongé dans ce billet que j'avais laissé en stand-bye depuis (trop) longtemps. Si je ne garantis pas l'exactitude de mes résultats, je laisse ce travail aux organismes concernés (à savoir les comités régionaux du tourisme), je me base sur des sources qui me semblent sures et que je vous indiquerais systématiquement en fin d'article.
La Martinique : petit budget, grandes ambitions...
Le Budget
Commençons par ce que l'on sait. Sur son site internet, le Comité Martiniquais du Tourisme affiche fièrement un budget de 14 209 321,10€. S'il n'y aurait aucune raison de penser que le chiffre annoncé ne serait pas le bon, on peut légitimement se demander pourquoi le secteur touristique, pourtant considéré comme "un axe prioritaire pour le développement de la Martinique" , n'a pas vu son budget évoluer depuis 1997 si l'on en croit le rapport rédigé par le Conseil Général sur le Tourisme lors de l'élaboration de l'Agenda 21. Selon le Conseil Général de la Martinique, en 1997 déjà, les dépenses publiques pour le tourisme s'élevaient déjà à 14.8 millions d'euros, soit l'équivalent du budget du Comité Martiniquais du Tourisme en 2013 selon son site internet. Soit.Les dépenses touristiques
Passons du côté des dépenses touristiques où plutôt des revenus générés par le secteur touristique et de leur impact sur l'économie locale. Le Comité Martiniquais du Tourisme annonce des recettes touristiques égales à 292.7 millions d'euros en 2010. Des chiffres qui semblent rassurants puisqu'en 2005, le Conseil Général indiquait que les dépenses touristiques représentaient "moins de 227 millions d'euros" ce qui démontre qu'il y a bien eu une évolution (+29%) entre 2005 et 2010 des dépenses touristiques sur le territoire. L'Institut d'Emission des Départements d'Outre-Mer nous précise que la dépense des touristes de séjour s'élève a 275.4 millions d'euros (soit 576.1 euros par personne).
Le Tourisme et l'économie martiniquaise
Au-delà des chiffres, comment décrire l'impact du tourisme au sein de l'économie martiniquaise. C'est à ce moment qu'intervient l'IEDOM pour qui, à elle seule, la branche hôtellerie-restauration [NDA : qui ne représente pas l'ensemble de l'activité touristique d'un territoire] emploie 6,3 % des effectifs salariés en Martinique et représente 5,9 % des établissements en 2010. Dans l'ensemble, le rapport annuel de l'IEDOM n'apporte aucune information supplémentaire sur le tourisme en Martinique par rapport au CMT.
Les perspectives d'avenir
Enfin, la Martinique s'est dôté d'un ambitieux plan de Réforme du Tourisme : Destination Martinique 2020. Il a comme objectif d'atteindre le million de visiteurs d'ici 2020 mais surtout ce qui m'apparaît comme le plus intéressant et écologiquement soutenable pour une petite île comme la Martinique, c'est son intérêt marqué pour l'augmentation des revenus liés au tourisme, soit 624 millions d'euros espérés en 2020. En d'autres termes, la Martinique veut augmenter ses recettes touristiques de 113% entre 2010 et 2020 avec un budget touristique qui semble inchangé depuis 10 ans. Bon courage !
Il m'a fallu du temps pour rassembler toutes ces informations, éparpillées ici et là, c'est pourquoi vous ne m'en voudrez pas de ne choisir que la Martinique (pour le moment) pour ce petit tour d'horizon. En attendant la Guadeloupe, j'espère que le Comité du Tourisme des Îles de Guadeloupe finira par répondre à mes nombreuses sollicitations.
Si vous êtes abonnés au blog ou le suivez depuis notre page Facebook, vous avez connaissance de nos articles retraçant la situation de l’activité hôtelière aux Antilles-Guyane en Janvier puis en Février. Désormais, les statistiques de l'INSEE sont disponibles pour le mois de Mars 2013.
Petit rappel salutaire : En Février, la Guadeloupe établissait un record en nombre de nuitées, la Martinique, un record du taux d'occupation de ses chambres alors que la Guyane faisait mauvaise mine. Qu'en est-il du mois de Mars? A vous de découvrir..
Petit rappel salutaire : En Février, la Guadeloupe établissait un record en nombre de nuitées, la Martinique, un record du taux d'occupation de ses chambres alors que la Guyane faisait mauvaise mine. Qu'en est-il du mois de Mars? A vous de découvrir..
La Martinique continue de battre ses records
155 000 nuitées touristiques dans l'hôtellerie martiniquaise et 78% de taux d'occupation des hôtels en Mars, c'est un record depuis 2009. Jamais depuis quatre ans la Martinique n'avait accueilli autant de clients dans ses hôtels (155 000). Si on est loin du record de 2008 (273 000) la Martinique fait aussi face à une baisse de son parc hôtelier (-9000 chambres), ce qui peut expliquer un autre record, celui du taux d'occupation des hôtels qui atteint 78% en Mars.
Le petit bémol au concert de louanges est à regarder du côté de la clientèle étrangère, seulement 5% de touristes étrangers accueillis (bien loin des 15% de 2011). Alors que la Martinique accueillait le plus de touristes étrangers depuis le début de l'année, elle doit laisser sa place de leader à la Guadeloupe. Enfin, le nombre d'hôtels ouverts en Martinique a encore diminué en Mars, puisqu'ils n'étaient que 65 (contre 68 en 2012 et 71 en Janvier 2013).
Une clientèle plus nombreuse mais qui reste moins longtemps en Guadeloupe
Le mois de Janvier semble définitivement oublier en Guadeloupe puisque l'hôtellerie repart sur les mêmes bases avec 124 000 nuitées touristiques (soit +6% par rapport à Mars 2012). On est presque au niveau du début d'année exceptionnel de 2011 avec ses 125 000 nuitées en Mars. Le taux d'occupation des hôtels reste stable avec 74% (+1%) mais la durée du séjour demeure faible à 3.6 jours (-0.4 jour), comme depuis le début de l'année où la durée moyenne du séjour ne dépasse toujours pas les 4 jours (ce qui n'était le cas au moins une fois en ce premier trimestre, depuis 2009).
La Guadeloupe résiste mieux aux aléas du tourisme international puisqu'elle devient le territoire qui accueille le plus de touristes étrangers (11%). Enfin, à noter que le nombre d'hôtels en Guadeloupe reste stable avec 45 établissements en Mars 2013.
La Guyane retrouve le sourire : + 2 000 nuitées
Alors que la région avait accumulé les mauvais résultats en Février, Mars est plus encourageant avec 27 000 nuitées touristiques (soit +17%) par rapport à Février 2012. Le taux d'occupation des hôtels reste faible en ce début d'année 2013 mais s'améliore au mois de Mars à 52% (+2 points par rapport à Février 2013).
A noter que la proportion de touristes étrangers reste stable (+1% par rapport à Mars 2012) tout comme le nombre d'établissements hôteliers (25) ainsi que la durée moyenne des séjours (2.6 jours soit -0.2 jour par rapport à Mars dernier).
A noter que la proportion de touristes étrangers reste stable (+1% par rapport à Mars 2012) tout comme le nombre d'établissements hôteliers (25) ainsi que la durée moyenne des séjours (2.6 jours soit -0.2 jour par rapport à Mars dernier).
Ce qu'il faut retenir :
- Les hôtels de Martinique battent des records de fréquentation jamais atteints depuis 2009
- La Guadeloupe est la région où la proportion d'étrangers qui séjournent dans les hôtels est la plus importante (11%)
- La Guyane retrouve des résultats positifs après des mois de Janvier et Février décevants
Retrouvez le détail des statistiques sur l'hôtellerie de Guadeloupe, de Martinique et de Guyane sur le site de l'INSEE (à noter que le site n'archive pas ses résultats donc la page se modifie chaque mois).
Nous vous parlions déjà du baromètre du Syndicat National des Agences de Voyages (SNAV) en collaboration avec Atout France qui établit chaque mois son bilan des réservations touristiques des français.
Rappel méthodologique : Sont pris en compte les réservations touristiques des français par le biais d'une agence de voyage quelque soit sa destination de vacances (en France ou à l'étranger). L'outil prend en compte les différents modes de distribution (indépendants, réseaux intégrés et volontaires, grande distribution, distribution online) au niveau national.
Baisse des réservations sur les vols extérieurs (moyen ou long-courrier)
Pour le mois de Mai 2013, les tendances de réservations des français sont au même niveau que pour le mois dernier mais en baisse de -5% en volume d'affaires par rapport à Mai 2012. A noter que la tendance des départs sur les destinations moyen-courrier (en particulier l'Espagne et encore la Tunisie qui enregistre, seule, une baisse de -33%) est globalement en légère baisse de -2% (contre -16% en Avril) en nombre de passagers. Sur les destinations long-courrier, on enregistre une baisse de -7% de leur nombre de passagers (en particulier l’Île Maurice, le Canada et la République Dominicaine).
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| Baromètre SNAV Mai 2013 |
Les réservations vers les Antilles Françaises diminuent légèrement
La tendance des réservations vers les Antilles Françaises s'est inversé en ce mois de Mai et elle enregistre une baisse de -3% en nombre de passagers (contre +9% en Avril) et reste stable en volume d'affaires. Les réservations faites à plus de 3 mois avant le départ sont en progression de 6 points (43%) tandis que les réservations "à la dernière minute" (soit moins de 15 jours avant le départ) sont en baisse de 3 points (6.8%).
La tendance des départs vers les Antilles en forte hausse en Mai
Contrairement au mois d'Avril, les départs vers la Guadeloupe et la Martinique ont fortement augmenté en Mai. Les deux îles enregistrent une hausse de 16% de leur nombre de passagers tandis que du côté des agences de voyages on enregistre une hausse de 19% en volume d'affaires. A noter que les clientèles françaises privilégient le moyen séjour (entre 5 et 12 jours) à 67% (contre 76% en Avril) et sont 23% à préférer les longs séjours (plus de 12 nuits) contre 18% d'entre-eux en Avril.
Les réservations vers la Réunion sont... en hausse
Depuis le début de l'année la Réunion continue ses cycles et pour ce mois de Mai, l'Île renoue avec les bons résultats puisqu'elle enregistre une hausse des réservations de 10% en nombre de passagers et de 36% en volume d'affaires. Comme pour la Guadeloupe, les réservations se font principalement à plus de 3 mois avant le départ (58% contre 53% en Avril 2013) et celles effectuées "à la dernière minute" (soit moins de 15 jours avant le départ) sont stables (3.5%).
L'embellie aura tourné court à la Réunion
Malgré de bons résultats du côté des réservations, le nombre de passagers français partis vers la Réunion est encore une fois en baisse de -3% (contre -10% en Avril) tandis qu'en termes de volume d'affaires elle chute lourdement à -10% (contre +15% en Avril). A noter que les français privilégient toujours les séjours longs (plus de 12 jours) sur l'île (53%) tandis que les courts-séjours sont en augmentation de 5 points (13%)
Dans un précédent article sur les territoires touristiques sur internet : dépassons la culture du "lol", je m'étais arrêté sur la gestion des pages Facebook des offices de tourisme. Cette fois-ci, je vais m'intéresser à Twitter, outil de microblogging et l'on pourrait croire, de conversation par excellence. Si j'écrivais déjà en Octobre 2012 que malgré le changement de supports (du magazine de la ville à la page Facebook) la transmission de l'information n'avait pas changé (diffusion de masse, verticale, sans intérêt pour l'échange), il m'est difficile de changer d'avis en regardant les comptes Twitter de la Martinique ou encore l'île de la Réunion et dans une moindre mesure celui de la Guadeloupe.
Twitter, le grand mirage conversationnel
On aurait pensé qu'avec l'arrivée d'un tel outil, les organisations touristiques seraient désormais "obligées" de s'ouvrir d'avantage à l'échange et à la conversation par rapport à Facebook. Au contraire, elles semblent contraintes (par manque de moyens ? par manque d'objectifs ?) à devoir gagner du temps pour gérer la multiplication des plateformes en automatisant d'avantage leur présence à la fois sur Facebook et Twitter ce qui donne généralement des messages qui ont toujours le goût d'inachevé.
Tournoi de pétanque - Front de mer Fort de France: Tournoi de pétanque - Front de mer Fort de FranceLe grand p... on.fb.me/15YQTFg
— cmtMartinique (@cmtMartinique) 11 mai 2013
Qu'elle se rassure, la Martinique n'est pas la seule à user de l'automatisation des messages Facebook/Twitter, l'office de tourisme de Bordeaux, par exemple, le fait également, avec les mêmes résultats malheureusement.
Jusqu'à la fin du mois de juin, tous les mardis à 14h30, suivez un guide conférencier de l'Office de Tourisme sur... fb.me/JAQ2Tx9v
— Bordeaux Tourisme (@BordeauxTourism) 10 juin 2013
Au delà de l'impact négatif au niveau visuel et conversationnel que cela produit, les régions d'outre-mer sur Twitter manquent à mon avis de capacités d'action et semblent bien trop passives avec cet outil. Je m'explique, qu'elles soient gérées par une agence (We Like Travel pour la Guadeloupe) ou en interne (Comité Martiniquais du Tourisme), la seule façon de "vendre" leur île se fait à travers des publications de clichés doudouïstes et éculées à base de ciel bleu, de sable chaud et d'accras de morue sur une nappe en madras. J'en ferai le thème de l'article suivant au passage.
Accras, boudins antillais, ti punch... quelle est votre plat/boisson préféré(e) de Guadeloupe ?
— Îles de Guadeloupe (@ilesGuadeloupe) 10 juin 2013
Twitter : ce formidable outil de recommandation touristique
Twitter est au contraire l'outil conversationnel par excellence où les messages courts et sans embages sont privilégiés. Il offre une capacité de recherche sur des expressions clés comme "je pars en Martinique ; Je vais en Guadeloupe ; Je voyage bientôt à la Réunion ; Je me rends en Guyane etc..."
Avec Tweetdeck par exemple, il est possible de faire une veille active sur certaines expressions ou mots-clés et de les enregistrer au fur et à mesure selon les résultats obtenus.
Grâce à son outil de veille, il permet à chaque destination de choisir le type de contenu (langue, mots à exclure de la recherche, le type de tweets avec ou sans image/vidéo etc... mais également le type d'utilisateurs (followers ou pas).
Cette fonctionnalité devrait permettre, à mon humble avis, aux offices de tourisme de mieux comprendre ce qui se dit dans les conversations autour de leur destination (en somme de gérer leur fameuse e-réputation).
A travers Twitter, les utilisateurs du réseau vous identifient comme un relais officiel et légitime, en mesure de pouvoir leur porter une assistance personnalisée. En agissant ainsi, les offices de tourisme pourraient non plus simplement commenter la température de l'eau mais également utiliser les médias sociaux comme de véritables sources de recommandations touristiques. Ils deviendraient à la fois des agents de voyage en assistant les touristes dans leurs démarches avant leur séjour puis des guides touristiques et de recommandations une fois ce voyageur sur place. Twitter pourrait se transformer en un puissant outil de fidélisation où les voyageurs une fois partis, seraient plus à même de communiquer leurs informations personnelles (mails, numéro de téléphone etc...) et/ou remplir des questionnaires de satisfaction que s'ils n'avaient jamais été en contact avec l'établissement. En somme, on passerait véritablement à l'ère des offices de tourisme 2.0.
Ouvrir de nouvelles perspectives de séjours
Un problème pour se diriger en ville, la recherche d'un hôtel au design contemporain, une envie de faire de la plongée, il existe autant de conversations que de disponibilités pour les territoires de se rendre utiles sans attendre que l'on vienne les chercher. Cette utilisation proactive des réseaux sociaux doit aussi permettre d'enrichir le séjour et l'expérience des visiteurs sur un territoire, sujet cher à la CTO lors de son prochain sommet à la Martinique en Octobre prochain. A l'heure où les offices de tourisme sont de plus en plus délaissés par le public et les investissements dans de nouveaux sites internet ou applications mobiles semblent de plus en plus importants en ces temps de restriction budgétaire, il existe des alternatives bien moins coûteuses mais qui impliquent une organisation et des méthodes de travail à bouleverser.
La limite entre espaces publics et privés
Il y aura bien évidemment des personnes qui pourraient penser que la surveillance des conversations conduirait à une sorte de flicage du web. Que dorénavant, plus aucun mot-clé ne pourra être utilisé sans qu'une marque ne le reprenne à son compte. Dans les faits, c'est impossible ! Imaginez seulement, en 2011, il suffisait d'une seule semaine pour atteindre le milliard de tweets. Qui plus est, la fonction de veille, pour être efficace, ne doit pas être chronophage mais répondre à un besoin pour l'entreprise comme identifier les utilisateurs qui sont véritablement à la recherche d'une assistance. Une marque (ou un office de tourisme) serait très mal venu de s'immiscer dans une conversation simplement pour faire part de ces nouvelles promotions... (quoique...). La perception de ce qui appartient au domaine public et privé est certainement différente de si vous êtes nés avec Facebook ou pas. Les internautes savent ce qu'ils souhaitent garder dans leur espace privé, et s'ils ne le savent pas, les marques ou entreprises trop intrusives sauront le leur rappeler. Alors, qu'attendons-nous pour développer les potentialités offertes par les réseaux sociaux dans le secteur touristique ?
Décidé sur un coup de tête, je pars 10 jours en Martinique samedi. La vie, la vraie.— Arthur Monnet (@ArthurMonnet) June 6, 2013
Nous vous parlions déjà du baromètre du Syndicat National des Agences de Voyages (SNAV) en collaboration avec Atout France qui établit chaque mois son bilan des réservations touristiques des français.
Rappel méthodologique : Sont pris en compte les réservations touristiques des français par le biais d'une agence de voyage quelque soit sa destination de vacances (en France ou à l'étranger). L'outil prend en compte les différents modes de distribution (indépendants, réseaux intégrés et volontaires, grande distribution, distribution online) au niveau national.
Le moyen courrier s'effondre, le long-courrier progresse
Pour le mois d'Avril 2013, les tendances de réservations des français étaient à la hausse (+6% en termes de passagers et +7% en volume d'affaires) par rapport à Avril 2012. A noter que la tendance des départs sur les destinations moyen-courrier (en particulier l'Italie, l'Egypte ou encore la Tunisie) baisse de -16% en nombre de passagers tandis que les destinations long-courrier enregistrent une hausse de 8% de leur nombre de passagers (en particulier la Thaïlande, les Etats-Unis et les Antilles françaises).
Les réservations vers les Antilles Françaises toujours en hausse
La tendance des réservations vers les Antilles Françaises est toujours au beau fixe en ce mois d'Avril puisqu'elle enregistre une hausse de 9% en nombre de passagers (la même progression qu'en Février 2013) et de 26% en volume d'affaires. A noter que les réservations se font principalement plus de 3 mois avant le départ (37.3% en Avril 2013) alors celles réalisées "à la dernière minute" (soit moins de 8 jours avant le départ) ne représentent que 5% des passagers français à destination de la Martinique et/ou de la Guadeloupe.
La tendance des départs vers les Antilles en légère baisse en Avril
Les réservations vers la Réunion de nouveau à la baisse
La tendance des réservations vers la Réunion est de nouveau à la baisse, après une embellie en Mars dernier puisqu'elle enregistre une baisse de -14% en nombre de passagers et de -5% en volume d'affaires. A noter que les réservations se font très majoritairement à plus de 3 mois avant le départ (53.2% des passagers) tandis que celles effectuées "à la dernière minute" (soit moins de 8 jours avant le départ) ne représentent que 2.5% des passagers français à destination de la Réunion.
Moins de départs mais plus de chiffres d'affaires pour la Réunion en Avril
A la Réunion, il faut comprendre les résultats un peu différemment. Si le nombre de départs vers l'Île est en forte baisse en Avril 2013 avec -11% de passagers, la destination Réunion enregistre pourtant une augmentation en volume d'affaires pour les agences de voyage de +15%. Cela s'explique en partie grâce à l'allongement de la durée des séjours. Les séjours longs (soit + de 12 jours) représentent 52% des séjours à la Réunion contre 8% pour les courts-séjours (entre 1 et 4 jours).
