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— Mehdi TAZI (@passiondcrire) July 10, 2012
Dans ses yeux se cache l'océan ,où je me noie à chaque regard
Calme et profond, je sombre dans ...une paix absolue
Là où tu navigueras des ans. Je serai ton amoureux.Dans ses joues se cache les roses, qui me transportent par leurs parfums.
Tendres et fraiches, c'est un bonheur sans pareil de les humer.
Là où tu cueilleras de toutes les couleurs. Que je ne cesse d'admirer.Dans ses lèvres se cache le miel, dont le goût me surprend à chaque baiser.
Délicieux et généreux, je ne m'en lasse jamais.
Là où tu goûteras le bonheur.Et nous transporteras au paradis.Dans ses cheveux se cache le vent, libre et sauvage,
Libre et indomptable, je prend plaisir à m y prélasser.
Là où tu t’envoleras en douceur. Ma laissant te caresser avec douceur.Elle a des jaloux, qui viennent de partout. Je les vois et n y peux rien !
Le soleil, car elle est chaleureuse. Elle me redonne vie quand je suis au plus mal.
Et la lune, car elle est plus éclatante.Et m'illumine chaque soir par sa présence envoutante.Dans ses jeux, elle est coquine. Elle joue avec son regard insistant.
Et dans ses pensées, elle est maligne. Elle me cerne dans mes moindres pensées.
Parfois angélique, parfois diabolique. Souvent sensuelle et toujours amoureuse.Ce n’est ni une sirène du royaume des mers. Ni fille que l'on désire.
Ni un ange du bleu du ciel. Ni femme que l'on espère.
Ce n’est qu’une fille de la terre, que je cherche en vain, et
Que tu ne trouveras jamais comme elle.10 août, à 17:49
J'ai découvert il y a quelques temps que mon ami Noureddine Amara , avait aussi la passion des mots.
J'ai découvert un de ces textes , que je me suis permis de reprendre , tellement le thème "ELLE" m'avait interpelé.
La version originale est là : http://www.facebook.com/note.php?note_id=26040922692
Arrivé à 11h10 à l’arrêt de la navette pour l’aéroport depuis Malbosc, je découvre avec angoisse que la prochaine, est pour 12h10 ! D’habitude calme, je ressens un stress désagréable. Un taxi s’arrête, ma sœur lui demande le prix de la course pour l’aéroport: 20 euros. Il ne me restait plus que 10 euros. 3 jeunes femmes attendaient aussi la navette. Je leur demande si elles veulent bien prendre le taxi pour partager les frais, c’était l idée du taxi. Hésitante, elles n’ont pas voulues.
Finalement le taxi accepte de nous emmener pour 10 euros. On échange quelques mots avec lui et il se trouve que ce monsieur a une maison à Marrakech. Sans lui, on n’aurait même pas pris la navette de 12h10 alors que l’avion était prévu pour 12h20. Ca circule bien, nous mettons moins de 10 minutes.
Une fois à l’aéroport, je découvre avec effroi que le guichet d’Air arabia est vide, une hôtesse qui finissait de fermer le guichet nous dit : « les enregistrements sont clos, c’est trop tard débrouillez-vous, modifiez votre billet sur internet ou appelez le call center.» Là, c’est comme si on nous balance de l’eau bien glacée sur le visage. Il n’était pourtant que 11h34 et il restait encore 45 min pour le décollage.
Je regarde autour de moi, et je vais me renseigner auprès d’une dame d’un certain âge d’ « Air France » qui me dit : « moi c’est Air France, renseignez vous auprès d’air Arabia , je ne peux rien faire pour vous.» Je regarde encore autour de moi et ne vois ni stand d’information, ni personne à qui demander. D’autres personnes arrivent : nous sommes 7 en tout.
Une des personnes se renseigne auprès d’une hôtesse qui s’occupait du guichet de Ryan air ce dimanche 13 aout 2010 aux environs de 11h34. Elle nous dit qu’elle contacte Air arabia et que, la décision ne lui appartient pas. En parlant de nous, elle dit les « lates » Ainsi en jargon aéroportuaire, c’est ainsi que sont nommés les retardataires.
Elle nous enregistre enfin…, mais le stress est encore là. Arrivés au quai n°12, je découvre avec stupeur que l’embarquement est sur le point de commencer, la première hôtesse aurait très bien pu nous enregistrer si elle le voulait...
Toutes les hôtesses : celle qui finissait de fermer le guichet d’Air Arabia, la dame d’un certain âge au guichet d’Air France et celle qui nous a enregistré et qui était au guichet de Ryan Air, portent toutes l’uniforme d’Air France.
Quand je pense à ce qui aurait pu se passer, si cette hôtesse n’avait pas pris la peine d’appeler et de se renseigner pour voir ce qu’il en était, si ce chauffeur de taxi n’avait pas accepté 10 euros pour sa course, je reste perplexe. Ce qui peut arriver aux retardataires d’un vol, la compagnie s’en fout totalement ! D’autant plus que les billets pris sur internet ne sont pas remboursables.
Une fois à bord, on nous annonce un retard de 10 à 30 minutes suites aux grèves des contrôleurs espagnols. Ayant voyagé sur Jet4you pour l’aller, et avec cette mésaventure, Air Arabia ne me laisse pas un bon souvenir.
Les mots ne me viennent pas pour décrire cette première expérience que je viens de vivre.
On se sent transporté par les variations musicales.
C'est un voyage des sens qui s'engage des la première note.
On ne sait pas ou la musique nous emmène, on est aspiré, dans un tourbillon de sensations étranges.
C'est très curieux comme impression.
je me suis retrouvé entre guerre et paix, le rouge et le noir, Chateaubriand et Kafka.
La scène m’a happé, les lumières m'ont apaisé.
Rien n’a d'importance à ce moment.
La musicalité n'as rien de commun avec les autre genres musicaux.
Si le rock, salsa et autres nous entrainent à danser, Là c'est vraiment une communion des sens qui s'opère.
J’ai encore cet opus en tête, ma pensée vagabonde au gré des violons, des notes de piano et de violoncelle.
Aimant la musique dans son ensemble, celle-ci me surprend.
Il y a un partage silencieux qui se faisait entre l'auditoire et les artistes.
Ressentir cette émotion particulière, c'était voir la beauté du monde, malgré sa noirceur aléatoire.
Chaque personne était seule face à cette musique qui a traversé les âges et les âmes de ceux qui l'ont écouté.
J'ai l'impression qu'il y avait davantage de monde, que ceux présents dans la salle.
Nos sens se nourrissaient et s'éparpillaient.
Je sentais que mon corps me quittait pour rejoindre une danse invisible que les artistes pratiquaient.
Ce concert s'est déroulé en deux parties.
La première était un trio pour piano, alto et violoncelle op.114 de Johannes Brahms.
Ce n'est pas lui qui m’a le plus ému, sans que je ne le déteste pour autant.
Le second était un quatuor pour piano, violon alto et violoncelle op.30 d'Ernest Chausson.
Cette musique fut une apothéose inattendue.
De ces compositeurs, je ne connais rien, mais cette dernière musique m’a transcendé.
Elle a en elle une force, à laquelle je ne résiste pas, et je me suis laissé emporter.
J'ai remarqué que l'auditoire était composé surtout d'étrangers et de peu de Marocains, alors que la pianiste est Marocaine. Il s'agit de Dina Bensaid âgée de presque 21 ans.
Mais quelle surprise que l'écouter.
J'irais avec un plaisir certain l'écouter de nouveau, mais aussi revivre cette expérience des sens.
Elle sait me cerner, reconnaitre mon humeur d'une manière infaillible.
Elle tombe juste à chaque fois et j'en suis toujours surpris.
Avec elle, nulle cachoterie n'est nécessaire !
Moi par contre, je n'ai jamais rien pu lire en elle.
Elle pourrait me dire qu'elle était sur la lune, que je la croirais…
C'est ma petite sœur qui occupe une place de reine dans mon cœur.
Mes larmes coulent en écrivant ces lignes et ma gorge me brule.
Car en ce moment, je sais qu'elle ne va pas bien.
Elle pense que je suis loin d'elle, mais pourtant chaque jour,
je pense à elle, aux changements qui s'opèrent en elle.
Elle grandit par injection de chagrin, déception, souffrances, amitiés et amour.
Elle découvre la vie tout simplement… et qu'elle est dure la vie !
Quand il m'est arrivé de la voir pleurer, ces larmes sont restées mystérieuses.
Alors qu'elle au contraire, sa perception de moi, ne la trompe jamais.
J'ai des remords pour ne pas l'avoir comprise comme il le faudrait ou quand il le fallait.
Oui, je m'en veux et mon cœur se consume.
Mon ex femme Hind.O aura été ce grain de sable qui complique tout.
Car j'ai délaissé ma petite sœur sans en avoir conscience, jusqu'à ce qu'elle me le dise.
Les plaisirs charnels brouillaient alors mes sens !
Aujourd'hui j'en suis pleinement conscient et cela me navre.
Ne pouvant réparer cela, je sais que désormais je me dois d'être plus vigilent !
Aucune autre femme ne devra plus jamais éclipser ma sœurette.
Ses cris de souffrances me font l'effet de décharges électriques.
A chaque fois ils m'électrocutent au fond de mon âme.
Ces mots jaillissent en moi, tel un magma en fusion qui dévale le long de mon cœur.
J'ai mal et je m'aperçois qu'au rôle de grand frère, j'ai failli.
J'aimerais l'aider et lui montrer un chemin à suivre, si elle veut bien de moi.
Lui dire que la vie bien que cruelle parfois ou même souvent, nous cache bien de belles choses.
Et que ses surprises quand elle sont agréables , méritent qu'on y goute et qu'on s y attarde.