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Karina Levy

Chef de projets industriels

Karina Levy
43 ans
Permis de conduire
Mauves sur Loire (44470) France
Situation professionnelle
En recherche d'emploi
En recherche active
Présentation
Ingénieur industriel de formation, voyageuse et passionnée par l' apprentissage de nouveaux savoirs.
Après une période de congé où je me suis occupé de mes enfants et une expérience au sein d'une association (le detail de mes experiences penant mon temps de congé sont detailles à l) je souhaite intégrer une structure pour mettre au service mes compétences, travailler en équipe et continuer à me former.
CV réalisé sur DoYouBuzz
La vida como viaje ¡ Part 2 lavidacomoviaje.blogspot.com
France - Nique la misère ... à Ouessant
20 oct. 2012
Ouessant
Du 20 au 22 octobre 2012

On l´a bien niqué la misère ce week-end ¡¡¡


On voulait s´ennivrer d´airs marins, d´un peu de tempête, de vagues, de fraicheur, de nature un peu brute... Nous sommes partis tous les 3, François, Cyril et moi. Avec nos sacs sur le dos, nos gamelles, nos courses et le réchaud ... Une belle idée de François ¡

Nous avons fait Le tour de l´île en 3 jours. Parce qu´on a pris notre temps. Ce n´est pas notre faute, il faisait beau, chaud. Nous n´avions pas prévu cela. Alors, il a bien fallu s´arrêter, se poser devant ces beaux paysages. Apprécier le phare, le sémaphore...
Des chevaux sauvages ? C´est pas vrai, il y en a pas. Quelques moutons ... mais pas beaucoup. Et pourtant, ils auraient tant à manger.

On ne se sent jamais vraiment seul à Ouessant. L´île est petite. Les maisons ne sont jamais très loin. Nous avons fait une rencontre singulière dès notre arrivée sur l´île. Nous avons croisé Nouara et toute sa bande (Sophie, Madelaine, Pierre et Guillaume) ...que je salue au passage ;-)


Nouara est l´actrice principale, c´est un one-woman show, du spectacle intitulé Nique la misère. Nous avons eu la chance de participer à une présentation du spectacle en cours d´élaborationC´est ainsi que j´ai eu la chance de monter sur scène et partager un slow en toute intimité ¡ 

Par le plus grand des hasards, nous nous sommes recroisés sur la pointe sud de l´île ¡

Pas une goutte de pluie pendant 3 jours. On était presque déçu. On ne se lasse pas de s´arrêter et mater ces vagues qui viennent s´arrêter sur les rochers. On a partagé quelques instants avec le gardien du phare, un de ces privilégiés qui a un travail à Ouessant. On n´est pas gardien de phare par vocation, nous dit-il ¡¡¡ D´ailleurs tout est automatisé. C´est surtout un travail de supervision d´alarmes. On aurait bien visité mais on n´a pas eu le droit.

En revanche, nous étions libre de poser la tente là où on voulait. Et ça, c´est terrible ¡¡¡ Trop bon de déguster son ptit verre de rouge devant le rouge du soleil qui file se coucher ;-) De se laisser porter par le balaiement des lumières du phare. De s´endormir avec le bruit des vagues et se réveiller avec cette petite fraicheur ... très agréable. Et toujours cette vue ¡



Il ne nous manquait rien. Tout était parfait. Presque pour dire vrai. On aurait aimé chanter et danser un peu au Pub. Mais ce n´était pas le bon soir pour cela. Tant pis, on a bien profité quand même.

On l´a bien niqué la misère à Ouessant. On reviendra ¡




C´est ici que nous avons passé notre première nuit. Montage de la tente après minuit ... après une soirée tranquille au pub ¡


















Petit dîner vite fait en terasse pour ne pas rater le spectacle







 Le balaiement du phare ¡



Photos : Cyril, François et Bruno

La vida como viaje - Karina et Bruno
16 mai 2012
Kathmandu, Népal. 


Mercredi 16 mai 2012




Namaste ¡¡¡

Quelques jours déjà que nous sommes au Népal. 2 jours "bloqués" à la frontière car une grève empèche toute sorte de transport motorisé. Il nous est même impossible de visiter la place où est né Bouddha, à 26 km de là où nous sommes.
Algunos dias ya que estamos en Nepal. Dos dias atrapados en la Frontera con India gracias a una huelga nacional.Estamos a 26 km  del Lumbini, lugar sagrado por ser donde nació Budha. Pero no hay transporte... 

Nous n´avons pas, encore, pleinement profité de Kathmandu pour le moment. 
Le temps de réparer ce qui est cassé, d´organiser notre trek, puis nos billets et visas pour la Chine et Moscou.
Todavía no hemos podido disfrutar al 100% de Kathmandu. Tomamos el tiempo de reparar mochila, cargador de Mac, de organizar el treck y comprar boletos de avión para China y Rusia y tramitar visas...

Impossible, ou plutôt très compliqué, d´aller au Tibet. Il faut désormais organiser un groupe avec au moins 4 personnes de la même nationalité. Il y a toujours des français qui trainent dans le coin mais les argentins se font plus rares ... On abandonne. D´autant plus que le passage par une agence est obligatoire et que tout cela finit par couter très cher. Autant dire que la politique de disuasion chinsoie fonctionne à merveille. Nous n´irons pas voir ce qui se passe du côté de Tibet.
Bref, tout cela prend beaucoup de temps.
Imposible, o mas bien complicado ir al Tibet desde acá, solo se puede entrar en grupos de 4 ciudadanos del mismo país y Argentinos en esta epocá debo ser la única.Desistimos y podemos asegurar ahora que la politica de disuacion del gobierno chino funciona de maravillas...

Mais quel plaisir que de retrouver Kathmandu ¡¡¡ Je crois que j´adore cette ville. C´est une capitale vraiment spéciale.
Bruno esta muy contento de volver a Kathmandu, le trae recuerdos de su primera visita al pais en 2008 con su amigo Ciryl... y por supuesto se rie de como ha cambiado su forma de viajar de ese año a hoy.. 

Nous partons demain matin pour le trek des lacs de Gokyo qui nous mènera jusqu´au camp de base de l´Everest. On est impatient ... surtout moi je crois ;-)
Partiremos en unas horas a los himalayas para hacer el treck del lago de Gokyo, que tal vez nos lleve al campamento base del Everest !!! Estamos impacientes, ansiosos...( sobre todo Bruno !!)

On a publié quelques articles mais d´autres sont toujours coincés dans le dossier "Brouillon".
A lire :
  • Kathmandu (Népal) et nos 2 jours bloqués à la frontière
  • Le Taj Mahal avec un extrait de Pasión India de Javier Moro
  • Le Barefoot College où nous sommes restés 9 jours. On raconte ici notre première grande journée de découverte, la fabrication de marionnettes et cette fabuleuse Night School
  • Nous avons croisé des attrapeurs de rêve et Laurence un garçon qui réalise un documentaire sur des voyageurs au long cours
  • Nos aventures dans le train
  • Un article sur Hampi et notre road en moto
  • Ah j´oubliais, il y a aussi l´histoire, pas très drôle, du coup de téléphone ... et du coup de baton
  • Nous sommes restés plusieurs jours à Varanasi, lieu sacré avec le Gange et les crémations. L´article viendra bientôt ... Comme ceux de Jaipur et d´Udaipur ... 
Bonne lecture ... et sinon, il y a toujours des photos et parfois des petites vidéos.

A bientôt
Karina et Bruno




Pushkar, dimanche 29 avril 2012

Namaste ¡¡¡
Nous sommes toujours en Inde, dans le nord, à Pushkar. Demain, nous serons au Taj Mahal ...

Nous revenons de 8 jours au Barefoot College ... un lieu assez incroyable qu´on a hâte de partager avec vous ... l´article va venir très vite. Promis ¡
Un petit avant-gout ici ...
On est allé voir sur place : tout cela existe pour de vrai ...

En attendant, on a publié quelques articles de l´Inde du sud :
  • Les ruines de Hampi, un de nos coins préférés
  • Les plantations de thé de Munnar
  • La route des temples, Thanjavur, Trichy et Madurai
  • Fort-Cochin et ses filets chinois (commentaires en espagnol)
  • Les canaux d´Allapey
  • Pondicherry, un ancien territoire français
Récemment, on a rencontré une famille argentine qui attrape ses rêves ... depuis 12 ans. 4 enfants nés dans 4 pays différents ... Et aussi, Laurence, un jeune anglais qui attrape les rêves des voyageurs pour réaliser un documentaire.

En attendant de voter pour votre marionnette préférée dimanche prochain, vous pouvez apprendre à en faire une par vous-même (ça se passe au Barefoot College). Au moins celle-ci tiendra ses promesses et apportera de grands sourires pour petits et grands.

On ne sait pas encore où on on sera en mai. On hésite entre le nord nord de l´Inde (Dharamsala..., la région du Ladakh) ou aller passer plus de temps au Népal. Dans tous les cas, on passera par Varanasi.
Nous n´irons pas en Mongolie et ne prendrons pas le transsibérien. On pense aller au Népal, puis au Tibet. Et prendre un train jusqu´à Pékin. On a rendez-vous fin juin avec les parents de Kari à Moscou.

Bon dimanche ¡ Portez-vous bien ... et donnez des news ¡

Kari & Bruno




Vendredi 27 avril 2012, Pushkar, inde du nord

Que le temps passe vite ¡¡¡ Le 27 avril 2011 ... nous étions au Machu Pichu


Nous avons quitté hier soir le Barefoot College ... Une belle découverte ce lieu ... qui ressemble à une utopie réelle. On racontera cela dans les prochains articles.


On essaie de rattraper le retard de publication ... Quelques nouveaux articles sont arrivés ... les autres suivent. On va prolonger l´aventure indienne. On se plait bien ici...


Namaste ¡
K & B




Mercredi 21 mars 2012, Munnar (Inde du Sud)



Bonjour, Hola, Namaste, Salam, Buenos Dias...

Enfin quelques nouvelles et quelques récits ...

Les mêmes articles pour la famille, les amis et ... tous les lecteurs anonymes. Alors, ça sera peut-être un peu long ... Lisez ce qui vous intéresse. Et, en plus, bonus ... Y´a des images ;-)

Un article pour le Maroc et 3 pour l´Inde. J´ai aussi ajouté quelques photos de Patagonie et d´Uruguay (2010).

Nous sommes aujourd´hui à Munnar. Au moment oú j´écris ce mail, j´ai une belle vue sur les plantations de thé ...

MAIS ... il faudra attendre pour les jolies photos de ce plus que joli coin plus que calme et reposant ¡¡¡

Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes pour nous. On profite, on partage. On dort chez nos nouveaux amis indiens qui nous reçoivent chaleureusement. On rencontre. On découvre...

On devrait rester un ptit moment en Inde à ce rythme (probablement jusqu`à la fin avril...).

Bonne lecture, donnez des news.

Namaste
K & B




Nepal - Kathmandu
12 mai 2012
Kathmandu

Samedi 12 mai 2012


On arrive vers 21h à la capitale de ce tout petit  pays entouré par ses grands voisins que sont la Chine (et notamment le Tibet) et l´Inde. Petit par la taille mais ... grand par ses hautes montagnes. Les plus hautes du monde d´ailleurs avec le mont Everest.

Nous arrivons avec la nuit. Apres une bonne journée dans notre mini-bus 15 places. Avec 4 jeunes népalaises de 16 ans qui reviennent, seules, d´un petit séjour dans le sud du Népal. Surprenant ¡ Elles sont pleines de vie, ne "décrochent" pas de leur téléphone du voyage. Ca fait parti de la mondialisation. Que l´on soit à Madagascar, en Inde ou au Nepal ... partout semble t-il, il faut rester connecté. Connected to facebook ;-?
Puis au fond du bus, 4 indiens beaucoup ... beaucoup plus calme.

Contraste. Contraste aussi avec la musique, plutôt à fond et plutôt pas celle que l´on aime le plus, de ces jeunes ados et en même temps, tant qu`a faire, d´un indien avec son téléphone portable. Un bus, deux ambiances ... et nous au milieu avec à notre gauche une femme népalaise. On regrette de ne pas avoir sous la main notre Ipod. On aurait bien rigolé avec un mix de 3 sons à la fois ¡

260 kilometres de la frontière népalaise pour arriver à la capitale. La route est plutôt belle et en bon état. Jusqu`à la partie montagneuse. On n´en finit pas de croiser les énormes camions Tata, joliment décorés et, à l´arrière des camions l´inscription "Please Horn" (SVP klaxonnez). Tout le monde roule, et double, pleine balle. On croise plusieurs camions renversés ou encastrés. Et d´ailleurs, on s´arrêtera plus tard et par hasard à Kathmandu à une exposition de photos de prévention routière.

En arrivant, on aperçoit les 3 bouddhas géants couleur or. Ils sont énormes ¡

Au coeur de la ville, pas d´éclairage public, il pleut, les magasins sont fermés, les rues sont vides. Je ne reconnais pas Kathmandu que j´ai découvert avec mon pote Cyril en 2008. Ambiance de ville morte, ville fantôme. Ca donne le ton d´un pays resté pauvre (ce qui n´est malheureusement pas une surprise). Les hotels que nous avons sélectionnés dans notre guide sont tous complets (on est pourtant  en  basse saison).

Dimanche 13 mai 2012, Kathmandu

On discute avec un guide de l´hotel sur les possibilités de trek. L´Everest, plus cher car nous devons prendre un avion intérieur pour aller jusqu`á Lukla. Ou sinon, il faut marcher 18 jours ... J´ai du mal à convaincre Kari. L´Annapurna, le grand classique. Plus facile, plus touristique et moins cher ... Mais les vues sur les montagnes sont magnifiques aussi.
Nous partons à la recherche d´un autre hotel. Freak Street, le quartier hippies des années 70´et 80´, ne séduit pas K.  On attérit par pure coïncidence au même hotel qu`en 2008. Pilgrim´s guest house. Le jardin du rez de chaussée a gardé tout son charme et son calme.
Puis on file visiter la ville. Un programme complètement original qu´aucun guide ni même aucune agence ne propose : 

  • achat d´une puce téléphonique, 
  • recherche d´un chargeur d´alimentation pour Mac, sans se ruiner, ce qui signifie acheter un produit non original de marque chinoise (la même source que les originaux sans le logo ?)
  • réparation de la fermeture éclair du sac à dos Quechua de K
Au milieu de ces visites culturelles, une petite pause dans un temple bouddhiste encerclé par ses moulins de prières (ce sont des rouleaux sur lesquels sont gravées des prières boudhistes).  On n´a pas tout compris de la religion hindouiste ... qu´il va falloir se plonger dans la religion (si c´est une religion) bouddhiste.

Premières impressions, en vrac, ... de jour

Où sont les touristes ? Les rues sont vides, incroyable.
Nous retrouvons le silence ... ou presque évidemment. C´est l´avantage de venir d´Inde. Cette notion de silence est donc relative. Mais pour nous, c´est un pur bonheur. L´absence d´autorickshaws (on se déplace ici en petit taxi, souvent des petites Suzukis, en rickshaws à pédales, en vélo et en moto). Les 2 roues envahissent les rues. A Kathmandu, les routes sont complètement défoncées.
Nous croisons beaucoup de policiers dans les rues. On nous dit que demain sera un jour de grève ...
Il fait bon et chaud. Cela est très agréable, surtout quand il ne pleut pas. Et là aussi la relativité prend son importance après les plus de 40 degrés de Varanasi.
L´éléctricité est rationnée (il y a des horaires planifiés semble t-il), les groupes électrogènes prennent le relais.
Les chiens n´arrètent pas de faire le bazar quand on dort
Dans le quartier de Thamel, le quartier des touristes. Une succession de magasins de vetements de treks, d´agences de voyages, restos et hotels...
Les vaches sacrées se font très discrètes (elles sont sacrées par les hindouistes, ce qui explique qu´elles se font rares ici). Et nous n´avons toujours pas croisé de petits singes
La ville est propre. Les gens ne crachent pas ou peu, les odeurs de pisse ont disparu, les trottoirs ne riment pas avec dépottoirs. En ce sens, on a plus de plaisir à marcher à pied dans les rues.
PS : l´Inde (que je compare ici avec le Népal) ne s´arrête pas à ces caricatures, bien réelles pour autant, ces désagréments de voyageurs que nous sommes. J´espère qu`à travers nos messages blogués on aura réussi à vous faire partager tout ce que nous avons aimé et adoré de l´Inde.
Beaucoup de gens portent des masques. La ville est polluée par toutes poussières issues des constructions "en cours". Les commerçants jettent régulièrement de l´eau devant leur boutique pour neutraliser les poussières volantes.

Le Népal me donne cette impression d´un pays toujours pauvre qui vit, uniquement ?, du tourisme. La situation politique ne semble pas très stable à en lire notre guide où à en croire les manifestations. Quoi que ¡ Un pays où il est possible de faire grève me parait être sur le bon chemin ...
Je viens de commencer un livre, NEPAL 10 ans de guerre civile POURQUOI de H. Sigayret. Il très critique à la fois sur la France et sur la situation du Népal. Je vous en dirai plus à notre retour.

Les oiseaux nous appelent dehors, une musique douce anime la rue, c´est calme, il est 7h50, le petit dej nous attend.

Enfin, nous prenons le temps de découvrir et de nous ballader dans la ville. Nous filons jusqu`a Durbar Square. Ca fait bizarre de revenir ici quatre ans après. Kathmandu, et le Népal, c´est vraiment spécial.



Nepal - 2 dias en la frontera (español)
10 mai 2012
Nepal, 2 días en la frontera


Jueves, 10 de mayo,

4 de la mañana, nos levantamos. Qué difícil. Un rickshaw y estamos en el tren que va a Ghoraphur. No sabemos porque pero toda la gente quiere dormir... Hay 3 camas marineras, el espacio entre cama y cama no es suficiente para sentarse y las apagan la luz, un ambiente raro.
En Ghoraphur, quedamos solo el tiempo de buscar un bus para ir a Saunali, la ciudad-frontera con Nepal. Taxi-drivers, agencias de viaje quieren vendernos tickets.
- No voy a tomar el bus porque no tengo confianza, les dice Kari con una cara de no contenta a los chicos de la agencia de viaje
- Puedes caminar hasta Kathmandu. Eso va a ser mas barato !, la repuesta del hombre

Ok, nos vamos !!!
Tomamos un muy buen chai y comemos algo en un bar muy local acompañados de moscas y algunos otros animales.Mientras esperamos que el chofer de la camioneta consiga mas gente para llevar. Charlamos 15 minutos con una pareja de New-Zealand que acababa de volver de Nepal. Nos dicen que hay una Huelga en Nepal. Así que los buses no salen. Vamos a quedar una noche en la frontera... 

Ahora estamos en el servicio de inmigración de India. Cuatro hombres que se aburren. Dos se pelean de juego como niños. Uno esta haciendo la salida sobre los pasaportes.

Llegamos a Saunali. La calle principal nos hace pensar que es una triste ciudad de frontera aunque hay un montón de tienditas de frutas que parecen ricas. Las caras de la gente en la calle están raras. Donde están las sonrisas ? Algunos locos o borrachos o drogos deambulan. Una mala onda que nos parece que no encontramos en otro lugar de India.

Welcome to Nepal !

Primera información. No hay bus para Kathmandu hasta mañana a la tarde. Los chicos de migraciones están muy simpáticos. Yo estoy un poco de mal humor de todo este kilombo. Que vamos a hacer aca ?
Finalmente, primer de día in Nepal = primera tormenta. Una de verdad, con truenos y rayos. Dormimos en un pequeño hotel.



Bureau de l´immigration
Les camions attendent à la frontière
Viernes 11 de mayo de 2012

No hay electricidad en la noche, no ventilación = Kari no puede dormir = K muy nerviosa. A la mañana = Kari muy cansada

Así que me voy a pasear en las calles cerca del hotel. Es limpio, hay lindas pequeñas casas. Nada que ver con la calle principal.

Con suerte, vamos a conseguir un bus por la noche ... Con suerte ¡ No sabemos porque hay este paro. Es difícil de hablar con la gente de acá. Muy raro ¡

Por suerte, hay un Internet que funciona (cuando hay electricidad). El cargador de nuestro Mac se rompió.

Y hay también un peluquero-barbero. Me afeita la barba. Y para los malditos pelitos rebeldes sobre el cachete usa un método: bandas de elásticos que va entre lazando muy rápido. El se ríe mientras que yo le estoy expresando mi sufrimiento. Después el empezó un masajito de la cabeza, haciendo percusiones con su mano en mi cráneo.

3 horas de Internet : leer un poquito de la prensa de Francia para saber mas del futuro gobierno, hablar con Cedric (hola chico) y compartir con el nuestros experiencias y quizás vernos no sabemos donde.

Terminamos el día mirando la película 1947 de Deepa Metha con nuestras nuevas compañeras de espera, Beckie (USA) y Ding(China). Ding esta viviendo en Chengdu ... y coincidencia ... tenemos nuestro boleto para China a Chengdu.




On prend notre Chai

Inde du nord - Taj Mahal
30 avr. 2012
Taj Mahal
Le 30 avril 2012


Pour vous présenter le Taj Mahal, j´ai recopié un extrait d´un bouquin que je vous invite à lire. Notamment les quelques amoureux de ce pays ... Sauf que c´est en espagnol... 
C´est une lecture partagée avec Kari qui me commente et m´explique ce que je ne comprends pas. Plus bas, mes commentaires de cette journée. Un article écrit vite fait ... pour le publier avant notre départ pour le trek au Népal. Un peu comme le devoir que l´on termine tard le soir pour le lendemain.

Extrait de Pasión India, de Javier Moro (chap 9)

Ce n´est pas la couverture du livre ¡
Y también hay historias de amor, como la que simboliza un monumento que Anita puede contemplar a lo lejos, desde el tren, que en su rata hacia el norte rodea la ciudad de Agra, la antigua capital del Imperio mogol. Con minaretes que se elevan al cielo y una bóveda de mármol blanco donde refulgen los rayos de sol, el Taj Mahal evoca la grandeza del amor y la futilidad de la vida. Mauseleo concebido por un emperador mogol llamado Shah Jehan para honrar la memoria de la mujer de la que un día se enamoró, él Taj Mahal desprende una serena majestuosidad, una sensación de belleza inmortal que no deja a nadie indiferente. "Un emperador se enamoró de una chica y la hizo emperatriz...¿te suena?", le pregunta Mme Dijon con picardía. Anita sonríe, pensado en el rajá que la espera dentro de unas horas.
-Sigue, sigue con la historia...
-Dice la leyenda que, una mañana, en le bazar de palacio, nada más verla, sus ojos se clavaron en ella. Era muy guapa, con una imagen sacada de una miniatura persa. Estaba sentada detràs de su puesto, rodeada de sedas y cuentas de collares cuando se le acercó el príncipe. Le preguntó que cuánto costaba un trozo de cristal tallado que brillaba entre un montón de pedrería. "¿Esto?...¡Tú no tienes dinero para pagarlo! Es un diamente", le dijo ella. Cuenta la leyenda que Shah Jehan le entregó entonces diez mil rupias, que era una cantidad exorbitante, dejando a la muchacha boquiabierta. Quizá fuera su desparpajo o su belleza: algo en ella le había cautivo. La cortejó durante meses y al final, consiguió casarse con ella. Le puso el nombre de Mumtaz Mahal, "La elegida de palacio"...
-¿Y...?-Anita aguarda impaciente el resto de la historia.
-¿Qué más quiere saber? Se convirtió en emperatriz y en consejera. Se ganó el corazón del pueblo porque siempre intercedía por los más pobres. Los poetas decían que la luna se escondía de vergüenza ante la presencia de la emperatriz. Él comentaba todo los asuntos de Estado con ella y, cuando los documentos oficiales estaban finalmente redactados, los mandaba al harén para que ella estampase el sello real.
-¿Al harén?-pregunta Anita intrigada-. ¿Cómo podía tener otras mujeres si estaba tan enamorado de ella?
-Los emperadores pueden tener todas las mujeres que quieran, pero siempre hay una que les roba el corazón.
-¡Ah! -suspira la malagueña, como si esa explicación sirviese de exorcismo a sus temores.
- Después de diecinueve años de casados, ella murió de parto, al dar luz a su decimocuarto hijo. Tenía treinta y cuatro años. Dicen que durante dos años el emperador guardó luto riguroso, sin lucir joyas ni trajes suntuosos, sin participar en fiestas ni banquetes y sin siquiera escuchar música. Para él la vida dejó de tener sentido. Cedió el mando de las campañas militares a sus hijos, y se dedicó en cuerpo y alma a construir ese mausoleo a la memoria de su mujer. Se llama Taj Mahal, una abreviación del nombre de la emperatriz. Dicen que ella, en su lecho de muerte, le habría susurrado la idea de erigir un monumento "a la felicidad compartida". Ahora siguen juntos, en una cripta bajo la cúpula blanca.
No dejaba de ser paradójico que el monumento considerado en el mundo entere símbolo supremo del amor entre un hombre y una mujer hubiera sido concebido y ejecutado por un hombre cuya religión le autorizaba a compartir el amor con varias mujeres. Pero como Anita ya sabía, el amor no conoce fronteras, ni tabúes, ni razas, ni religiones.

On visite le Taj Mahal avec la bande des attrapeurs de rêves. Le monument est véritablement joli et impressionant. Il est très sobre, la couleur du marbre renforce cette pureté. Les jardins sont plus modestes, le lieu est finalement assez petit. A l´intérieur, les 2 "tombeaux" ... Pas vraiment en paix avec tous ces touristes curieux ... mais leurs âmes se sont fait la malle depuis bien longtemps ;-)
La beauté du lieu s´apprécie surtout quand on connait cette histoire. Et d´ailleurs, sous réserve que nos informations soient pertinentes, le maharadja a terminé ces jours dans le fort situé un peu plus loin. Il était enfermé dans un patio avec une vue sur le Taj Mahal. Cloué ici par son fils impatient de gouverner ¡¡¡ 

Nous partageons quelques moments sympas ... avec des indiens en vacances.

En voici un ici : http://youtu.be/XpbL380zEJo

K se fait des amies. Elles sont en vacances ici et sont venues pour un mariage le lendemain. Elles nous proposent de venir aussi... Ca nous démange un peu. Mais on décide de profiter de nos derniers moments avec Laurence et la ptite famille argentine.
Ici, Paloma que tout le monde veut prendre dans ses bras. Et ça, elle n´aime pas ¡

Le soir on se promène en contrebas du Taj Mahal. On croise un groupe de jeunes musulmans.
-Namaste, nous les saluons
-No, salam malikoum, on est musulmans, nous répond un des garçons.
Cette réplique spontanée, toute joviale par ailleurs, nous fait sourire et nous interroge à la fois. Le "bonjour" est associé à la religion et non au pays dans lequel ils vivent, l´Inde.
J´aimerai bien savoir comment sont enseignées les religions dans les écoles ... 

De façon plus générale, je me demande si un enseignement DES religions à l´école ne serait pas pertinent. Pour que chacun puisse comprendre les autres religions et aussi, et surtout, les respecter.

En écho à cela, le matin lorsque nous attendions pour entrer au Taj Mahal, un groupe de français, la bonne cinquantaine, nous précedait. C´était juste avant les élections. Ils s´inquiétaient notamment de l´islamisation de l´Europe et tenait des propos ressemblant à un racisme pas completement affiché (ou assumé). "Douce France"...

Quel est donc ce dròle de monde dans lequel nous vivons ?





Inde du nord - Barefoot College - Night school
22 avr. 2012


Barefoot College, le 21 avril 2012

Night school ¡
On a de la chance. Ram nous organise une visite, juste pour nous, de l´école du soir. Il fait nuit quand nous partons avec la jeep.
Nous comprenons vite l´importance de la lumière et du projet des panneaux solaires du Barefoot College.


Pourquoi aller à l´école le soir quand on a moins de 10 ans ? Parce que le jour on travaille ¡¡¡ Un exemple concret de l´importance de l´éléctricité dans ces petits villages.


Bien sur, ce serait mieux que ces enfants aillent à l´école comme tous les autres plutôt que de travailler. Sauf que dans la vraie vie, la leur d´aujourd´hui, c´est impossible. Alors cette night school, c´est l´école de l´espoir ¡¡¡¡¡ L´école qui fera que "le demain" de ces mômes sera meilleur que "l´aujourd´hui" de leurs parents ......

Quand on arrive dans cette petite cour et que l´on voit tous les enfants assis en cercle sur une bande de tissus, on est un peu surpris. Une petite lampe éclaire les tableaux posés contre le mur.
Le maitre d´école va vite chercher une lampe portative.

Après la dissipation provoquée par notre arrivée, le maitre rappelle à l´ordre son petit monde. Tout le monde obéit. L´autorité naturelle du maitre d´école. Il sort le petit livre. Paul et Valérie ? Il raconte l´histoire, que les élèves suivent sur leur livre. J´en entends un qui baille. Puis, à la fin de chaque petite page, il pose une question. Tous les élèves répondent en choeur.
Le jeune maitre d´école travaille lui aussi le jour. Il vient d´un petit village. Il connait parfaitement la vie et le rythme de ces enfants. Il sait donc comment enseigner. "Chanti, chanti". Tout doucement.

L´école terminée, à 21 heures, il raccompagne chaque élève à sa maison. Toutes les familles lui font confiance. Pour tous ces petits, le maitre d´école est quelqu´un d´important.

Nous avons un peu perturbé le cours de la classe d´aujourd´hui. Ram a invité Kari à parler de l´Argentine. Puis on a joué à deviner un objet. Celui que j´avais dans le creux de ma main ... la petite girafe de Victor ;-)

Ram leur raconte des histoires et leur chante une chansonnette. Les enfants ont les yeux grands ouverts ¡¡¡ Trop beau ¡ Véritablement impressionnant ¡
Ram leur raconte aussi que dans d´autres pays comme la France et l´Argentine, il est possible que des personnes vivent ensemble sans être mariés. Qu´il y a des cultures différentes...












Inde du nord - Barefoot College - Marionnette
20 avr. 2012
Barefoot College, Tilonia, le 20 avril 2012


Ce matin (le 20 avril 2012), Purunji nous apprend nous à faire une marionnette.  Une marionnette en papier maché. Il nous explique pas à pas chaque étape. L´apprentissage par l´expérience. Il ne parle que quelques mots d´anglais. Pas grave, il suffit de regarder.

1- prendre des vieux journaux et déchirer le papier en petits morceaux
2- tremper (la veille) le journal dans une cruche remplie d´eau
3- concasser, comme des oignons, le papier. Jusqu`a épuisement. C´est à dire 30 minutes environ
3bis - pendant ce temps, préparer la tête en pliant en spirale une double feuille de journal jusqu`à obtenir une boule.
4- faire une boule avec le papier devenu du papier maché et émietter comme si c´était un crumble aux pommes
5- ajouter au crumble le "metipoder (fenogrick) Rajhastani" (une sorte de sciure ou d´avoine, c´est au choix) et mélanger
5- verser le tout dans la cruche, ajouter de l´eau ... et concasser le tout jusqu`à demi épuisement
7- la partie "artistique"peut commencer. C´est parti ...
7.1 fixer la boule de papier sur le support
7.2 recouvrez la boule de papier maché (avec des petits bouts)
7.3 lissez le tout, vous obtenez une boule en papier maché
7.4 ajoutez le nez, puis les sourcils, le menton, les lèvres puis les oreilles
7.4 arrangez le tout du mieux que vous pouvez
8- admirez votre oeuvre, dîtes à votre belle que la sienne est superbe et laissez sécher

Fin de notre premiére partie ¡



concasser le papier



Essorer le journal



Ca y est, on a terminé la première grande étape. Nos marionnettes vont bronzer au soleil ... Et Karina peut reprendre son passe-temps préféré ... Devinez ...



Inde du nord - Barefoot College
19 avr. 2012
Le Barefoot College
(L´université des pieds-nus)

Du 19 au 26 avril 2012

C´est à Jaipur que nous rencontrons ce couple de brésiliens. Ils parlent français, ils ont étudié à Poitiers. Ils sont en vacances-découverte de projets éco-ruraux en Inde. Ils reviennent  juste du Barefoot College et nous en parlent avec enthousiasme.

On note les coordonnées. Lorsque nous "googlelisons" Barefoot College, il y a une foule de liens ...
Au même moment, je repense au lien envoyé par Ronan que nous n´avions pas encore regardé.
Paf, dans le pif ¡ C´est Bunker Roy, le directeur fondateur du Barefoot College, qui parle. Drôle de coincidence. Nous décidons donc d´aller voir avec nos propres yeux ...

Bata nous accueille avec un grand sourire ¡ Elle est pas mal occupée. Nous visiterons le site avec Stella, qui s´improvise guide pour visiteurs. Stella est italienne, elle a rencontré Bunker Roy il y a 2 ans. Une visite qui lui a donné envie de venir jusqu´ici. Nous formons le club des 5 avec Julia et Malind, eux aussi visiteurs.

Voici ce que nous avons vu avec nos yeux à nous. Une petite revue des activités qui ont lieu sur ces sites. Il y en a pleins d´autres qui se passent dans les villages. Nous sommes restés 9 jours la-bas mais je vous raconte ci-dessous, pour des contraintes de publication, notre première journée (ou plutôt la deuxième). On vous racontera ce qui s´est passé tout au long de cette semaine plus tard ... peut-être.


Présentation du Barefoot College
L´université des pieds-nus a été crée par Bunker en 1972.

Le vieux campus
Les différents ateliers se situent à une petite vingtaine de minutes de marche à pied du site principal. On y va à pied. Il est 10h environ mais il fait déjà plus de 30 degrés.
Ici comme ailleurs, dès qu´il y a de l´espace et des enfants, il y a une partie de cricket. Les femmes viennent se ravitailler au point d´eau et repartent avec 20 kg sur la tête. Et voilà nous y sommes.

Nous présentons les activités telles que nous les avons découvertes.

Four solaire

Non, ce ne sont pas des paraboles ... ni de géants kaléidoscopes ¡¡¡ Ce sont des fours solaires.
Comment ça marche ?
Le soleil vient briller sur ces miroirs qui réfléchissent vers la petite boite ... qui capte la chaleur. La rotation, pour que l´exposition au soleil soit optimale, est effectuée automatiquement avec un système de poulies et engrenages ... Vous n´avez plus qu`à poser votre plat dans le réceptacle et le four à cuisson lente se charge du reste. N´oubliez pas d´ajouter les épices ;-) 

Ca parait tellement simple et génial. La cuisson prend un plus de temps que votre four ... mais le résultat est le même. Pour les bretons qui voudraient essayer ... je ne connais pas le taux minimum d´ensolleilement pour que ça marche.
Four solaire
100% fabrication maison. 100% féminin.


Chauffe-eau

Le système est simple. Le panneau solaire chauffe les tuyaux qui sont intégrés. On envoie de l´eau froide dans le circuit ... et elle sort chaude de l´autre côté.



Artisanat
On arrive ensuite à l´atelier d´artisanat. Petite pensée pour Michelle. Un lieu comme tu les aimes, sans aucun doute ¡ Trop beau de voir ces femmes confectionner ces jolies tresses.
Cherchez l´erreur sur cette photo ...
Cherchez les différences ...
Bague au pied = mariage
Tissage de tapis

Puis on regarde cette femme tisser. Elle est avec sa petite fille. Elle nous dit en pleurant qu´elle a perdu son mari il y a 13 ans et son fils aîné l´an dernier accidentellement sur un chantier de construction. Sa petite fille reste avec elle pour quelques temps. Une façon pour ne pas la laisser seule. C´est assez courant en Inde nous dit Milind.

Solar Enginer
Ce qui fait la "renommée" de l´université. On est impressionné en rentrant dans la grande salle rectangulaire. Une trentaine de femmes, africaines et sud-américaines, autour des grandes tables.

Namaste, Hola, Bonjour, Hello ¡¡¡

Des grands sourires ¡ Elles sont tout autant curieuses que nous.
Elles viennent du Burundi, des Fidgi, avec leur coiffure façon Jackson 5, du Pérou, du Chili, du Bénin, du Rwanda. d´Ouganda
C´est une ambiance bon enfant, studieuse même. Je m`imaginais le lieu avec un peu plus de brouhaha ... Les professeurs sont indiens, femmes et hommes, et ont eux mêmes été formés ici.

Ca fait plus d´un mois qu´elles sont arrivées. Dans 5 mois elles repartiront comme "ingénieur solaire".
C´est à dire qu´elles pourront installer dans leur village les panneaux solaires et l´installation qui apportera l´éléctricité. Elles assureront ensuite la maintenance. Tout le matériel sera envoyé d´ici, où tout est fabriqué. Hormis les panneaux photovoltaiques qui sont achetés.

A chaque pays sa tenue. Cela facilite le travail des professeurs. Car ici, il n´y a pas de langue commune. L´esperanto se fait attendre ... Personne, ou presque, ne parle anglais. L´apprentissage se fait par l´expérience, les signes et tout simplement en regardant. Des manuels, dans la langue des différents pays, sont aussi distribués.
Fidgi ¡¡¡
On déjeune le midi à leur cantine. C´est marrant de voir que les femmes ne se mélangent pas. Les femmes du même pays se recréent une petite famille.
Car leur famille leur manque ... Et il reste encore 5 mois. C´est surement cela le plus dur ¡¡¡ Beaucoup sont mamans et grand-mères.
Elles souffrent aussi de la chaleur. Elles nous demandent si la température va encore augmenter et s´il fait aussi chaud partout en Inde.
Par ailleurs, elles sont un peu isolées ici. Même si elles ne travaillent pas le dimanche, elles n´ont pas la possibilité de visiter le pays, ni même la région. Le dimanche, elles se reposent, lavent leur linge, discutent ...
Une drôle d´expérience pour des femmes qui, pour certaines, n´avaient jamais quitté leur région ...

Produit fini




Atelier papier

Ici, on recycle le papier pour faire des petits répertoires et des petits carnets. Tout est découpé, assemblé, collé et cousu manuellement ...


L´atelier bois

Personne ne travaille au moment de notre visite. Mais Bambi nous accueille avec son plus grand sourire...
En rentrant au site principal, on croise une femme avec ses chèvres. Stella veut gouter au lait frais. Il n´y a qu`à demander. Non merci, je n´aime pas le lait ¡
Circuit direct du commerce équitable : du producteur au consommateur
Il y a même un atelier d´expédition où sont préparés les colis qui sont envoyés à travers le monde.

Le parlement des enfants


http://www.arte.tv/fr/1547654,CmC=1547650.html

Jour de chance pour nous ¡ Aujourd´hui se tient une assemblée du "parlement des enfants". Le parlement se réunit mensuellement.
A l´ordre du jour, l´élection de la "personnalité" mondiale qui oeuvre le plus pour les enfants. Cette élection n´est pas propre à ce parlement mais est organisée de façon mondiale ...
3 personnalités ont été sélectionnées. Il faut voter pour l´une d´entre elles. Le vote fait suite à une présentation des actions réalisées par chacune des nominées.
Notre arrivée dans l´assemblée pertube un peu ces jeunes citoyens ... encadrés par des hommes ... pour la plupart un peu âgés.
Il y a quelques instruments dans la salle. Et c´est parti pour un mini concert improvisé. Avec un instrument voisin de l´accordéon. Trop beau ¡¡¡ Les danses suivent peu après ¡¡¡
Un pur et grand moment de bonheur.



On ne participera pas au parlement car les enfants ne tiennent pas en place. C´est le dépouillement.

Le théatre de marionnettes
A 17h, c´est l´heure du thé. Tous les enfants débarquent ... 
On discute avec Ramnewas ... Qui nous parle de ses marionnettes ¡¡¡ Et nous invite à venir voir maintenant à quoi elles ressemblent car demain ils partent faire un spectacle à Delhi ¡
C´est vraiment notre jour de chance ...
On arrive dans le petit théatre ... et toutes ces créatures nous regardent, immobiles. Un mur de marionnettes.
Elles sont fabriquées en papier. Il seule journée suffit pour apprendre à faire une marionnette. La petite goutte d´eau qui remplie notre bouteille que nous ne jetterons pas à la mer puisque nous poserons notre ancre quelques jours de plus ici.

Ramnewas nous raconte l´histoire de ce petit théatre. Puis pleins d´anecdotes, notamment celles de leurs premiers voyages à l´étranger.
On en apprend un peu plus, indirectement, sur la personalité de Bunker Roy. C´est la magie des marionnettes. Elles ont le pouvoir de dire, et même de dénoncer, en rigolant ce qu´il est difficile de dire officiellement.
La marionnette comme messager, comme outil pédagogique d´éducation, comme critique de la société... A l´occasion des 30 ans de l´institut, ils ont créé le personnage de Ted, le surnom de Bunker Roy, et l´ont caricaturé comme un "donneur d´ordres" pendant que lui est devant son ordinateur et dans les avions parcourant le monde ... Il fallait oser. "Good" a dit Ted, après le spectacle ...
Les représentations ont lieu dans les petits villages. Elles réunissent les petits ... et donc les grands... que l´on souhaite sensibiliser.
La journée se termine à 17h et à 17h30 commence le match de foot ou de volley. J´ai hâte de voir cela. Je leur ai promis que j´allai venir jouer ...
D´autres écrivent ... leur expérience, la vie quotidienne ici ...

Inde du nord - 3 - Ils attrapent leur rêves
16 avr. 2012
Udaipur, avril 2012

Ils s´appelent Paloma, Wallibi, Tehue et Pampa. Ils ont 2, 4, 7 et 9 ans. Ils sont respectivement nés ... au Canada, en Australie, aux USA et en Argentine. Candelara et Herman, leurs parents, sont argentins.

12 ans qu´ils vadrouillent à travers le monde avec leur "camion" vintage. On n´a pas eu la chance de le découvrir car il est déjà parti en bateau vers l´Afrique du sud ... leur prochaine destination.

Et vous savez ce que fait cette tribu ?

Elle attrape ses rêves ...

A quoi peut bien rêver quelqu´un qui attrape ses rêves. On ne leur a pas demandé ¡

Cande, la mama, est maitre d´école à temps partiel (le matin, pour les 2 "grands"). Herman, le papa, est "prof" d´anglais au quotidien. Il parle en anglais à ses enfants afin que ceux-ci aient les moyens de communiquer avec les autres enfants. C´est marrant de voir qu´ils parlent aussi bien en anglais qu´en espagnol.
J´adore ¡¡¡
La salle de classe ¡¡¡

Ils ont décidé un jour de donner un peu plus de relief à leurs rêves.

Quand Karina entend parler argentin (c´est à dire de l´espagnol argentinement modifié), elle ne peut s´empêcher d´aller discuter. Voilà comment nous avons rencontré cette grande famille.

Une petite leçon de vie. Les mômes apprennent leurs propres limites, la routine n´est pas la bienvenue. Les choses se font naturellement.

Nous nous intégrons à la tribu pendant 3 jours. On raconte cela dans le post d´Udaipur ...



Inde du nord - 1 - Notre premier train
12 avr. 2012
Delhi, le 12 avril 2012

Notre premier train ...

Une des merveilles, et des fiertés, de l´Inde est sa compagnie ferroviaire.
Voyager en Inde sans prendre au moins une fois un train serait ... comme visiter Nantes sans passer par Mauves sur Loire ¡¡¡

Sauf que ... réserver un billet de train nécessite un peu d´organisation et surtout d´anticipation. Il est quasimment impossible de prendre un billet du jour au lendemain. COMPLET ¡¡¡¡

Anticiper. C´est un verbe que l´on ne connait pas très bien. A vrai dire, qui n´est pas vraiment compatible avec notre actuelle façon de voyager.

Heureusement, il y a toujours les bus, notamment les bus de nuit. Version couchette et sièges inclinables 2/3. C´est pas le grand confort mais ça pourrait être pire. Le plus difficile ce sont les secousses quasi permanentes. Où sont les amortisseurs ?

Nous avons donc opté pour une nouvelle stratégie pour visiter l´Inde du nord : ANTICIPER ¡

Kari s´est autoproclamée chef de projet et a décidé de réserver tous les billets de train. Le risque ? Notre perte de flexibilité. Vous arrivez dans un endroit, vous ne voulez plus repartir parce que c´est trop beau ... Bah ¡ C´est dommage ¡ C´est donc cela un voyage organisé ;-)

Nous réservons tous nos billets jusqu`à notre arrivée au Népal. Notre prochaine étape après l´Inde, sauf changement de programme de dernière minute.

Ce n´est finalement pas si compliqué de réserver ses billets. On peut le faire depuis Internet. Ou sinon en se déplacant à la gare. On opte pour cette option, la gare se situant tout près de notre hôtel.
En 4 étapes, le tour est joué.

1 - remplir un formulaire indiquant nos coordonnées la destination et la date souhaitée
2 - valider avec un guichetier, le notre était très sympa, le formulaire
3 - aller à un autre guichet vérifier la disponibilité des places selon les trains correspondants à la date. Puis  sélectionner et mentionner sur le formulaire le train choisi
4 - retourner au guichet pour acheter le billet

Il y a un système de "waiting list", de liste d´attente, au cas où le train choisi serait complet.

Et voilà, trop facile. On a eu de la chance, on n´a pas trop attendu. J´ai oublié de dire qu`à notre gare, un espace de réservation est réservé aux touristes. D´ailleurs il y a aussi un quota de places dans les trains qui sont réservés pour les touristes.

Nous avons dans nos poches une petite dizaine de billets de train dont 2 de nuit ... On a hâte de découvrir ...

La compagnie indienne de train est le premier employeur du pays. Plus d´ 1 million d´employés.
Il y a différentes catégories de confort. Ainsi, tout le monde, ou presque, peut voyager en train. Ce qui explique la popularité de ce moyen de transport. La demande dépasse l´offre. Pourtant, vive les services publics, le prix reste accessible à tous ¡¡¡

Tellement populaires que les gens se massent et que les accidents sont courants.

Notre premier train : Delhi > Jaipur. Train de jour

On est en 3è catégorie. Le confort est donc basique. Jugez par vous-même. Et pourtant la clim est à fond... Ca caille ¡¡¡
Les vendeurs défilent à la chaine pour nous proposer de quoi grignoter, manger, boire, lire ... C´est une ambiance bon enfant. Je discute un peu avec mon voisin, un ingénieur electrique de formation, qui travaille pour quelque temps à Jaipur.
Ce qui peu paraitre un peu curieux, est que beaucoup utilisent les couchettes pour dormir bien que ce soit un train de jour.

Notre second train : Jaipur > Udaipur. Train de nuit
Il est 22h lorsque l´on arrive à la gare. Beaucoup de gens dorment à l´extérieur, dans les halls ou sur les quais de la gare. C´est assez impressionnant et déstabilisant. Voici une vraie réalité de l´Inde.

Nous avions un billet en liste d´attente et nous ne savons pas s´il est confirmé et donc à quelle place. Difficile d´obtenir l´information.

On croise dans notre compartiment un couple d´autrichiens avec qui nous commençons à discuter. Finalement, on partagera notre compartiment avec eux.

C´est un train 2AC, seconde classe avec air conditionné.
Trop confortable le train. Silencieux, sans secousses. Je n´ai pas vu la nuit passée.

Notre troisième train : Udaipur > Ajmer. Train de jour

C´est là que ça commence à se compliquer. La faute à ceux qui "attrapent leurs rêves" ... on prolonge notre séjour à Udaipur. On a décidé aussi d´aller au Barefoot College à Tilonia. Voilà comment tout notre programme est bon à mettre à la poubelle.
Par chance, nous pouvons annuler nos billets ... 
Finalement, notre troisième train sera Udaipur>Ajmer, pour rejoindre ensuite Tilonia (le Barefoot College). Nous partons avec Laurence, notre reporter documentariste, qui décide de nous accompagner.
C´est un train 3e catégorie. Un vendeur de journaux me vend son magazine "India Today" 5 fois le prix affiché ¡¡¡ Voilà une autre forme de business. La débrouille, l´entreprenariat de la rue.


Les sièges sont un peu durs, Laurence est fatiué. Alors il opte pour une nouvelle couchette.
Pendant ce temps, nos voisins jouent à ce qui ressemble à une belote à 2 ¡



Cette famille partage son repas avec nous ¡

Cet homme a une voix terrible.
Sur les quais, pour ceux qui ont faim.


Notre quatrième train : Tilonia > Ajmer
Promis, je m´arrête là. Une toute petite gare, celle de Tilonia. Un petit trajet que l´on passera en compagnie de Shiwanshu, ce jeune étudiant. Il nous donne un cours d´hindi.
  • Mera nam Shiwanshu : my name´s Shiwanshu
  • I love India : Main India ko byar
  • Tum kilne sal ke ho : how old are you
  • ...
Le hindi ne s´écrit pas comme cela, c´est une écriture anglophone ...

Shiwanshu
 Et finalement hier, il a fallu annuler nos derniers billets. Cela nous apprendra à anticiper ...


Inde du sud - 9bis - Hampi, le marathon touristique
08 avr. 2012
Hampi, le 8 avril 2012

A force de prendre le temps, de discuter à la cantine, de glandouiller, on en aurait presque oublier de "visiter" les incontournables d´Hampi.

Alors, c´est parti pour une journée marathon à la découverte des trésors de Hampi. On loue 2 motos et on trace la route ¡

Il fait une chaleur de malade, on enfile les litres d´eau. Mais regardez comme c´est magnifique ...

Ce sont des petits trésors d´architecture ...









Ces femmes balaient la pelouse ;-) On leur propose une petite pause et on les remplace. Une petite 1/2 heure. Ca les fait sourire.
Je ne comprends toujours pas pourquoi le balai n´est pas plus grand ...











Le temple, et surtout tout le site, de Vittala est impressionnant ¡ Ce site était autrefois un grand bazar (marché), une grande place marchande.










Les étables des éléphants

Il nous faut négocier et payer un pourboire pour entrer dans les "étables pour éléphants" car le site est fermé quand on arrive. On a la chance de le voir en visite privée avec la lumière de fin de journée.







Inde du sud - 9 - Hampi
03 avr. 2012
Hampi,  du 3 au 8 avril 2012

Don´t worry, be Hampi ¡¡¡

Hampi, ce sont nos vacances au milieu des vacances. Un véritable petit paradis. Un dépaysement total, une nature incroyable, des petits villages, une petite rivière à traverser pour rentrer chez nous. Un lieu plein de vie. On a adoré. Et pourtant, il faisait une chaleur à mourir.

Lorsque nous débarquons ici après une nuit dans un bus avec les routes défoncées, on hallucine. Pour de vrai. Des pierres, des rochers énormes. A 360 º ¡ Tout de suite, on sait qu´on va aimer. On sent les bonnes ondes ...

Hampi est sur la carte touristique. Ce petit village fait parti des incontournables ... Ce lieu est idéal pour les gens non pressés. On serait bien rester plus longtemps ici. Et pourtant, on a beau vouloir ne rien faire, impossible de ne pas visiter tous ces héritages de l´histoire ...

Un autre bonheur nous attend ici : Sonal, rencontrée à l´ashram. Nous partagerons ces quelques jours avec Adam (gallois), Kyla (canadienne), Jessie (américain) et Dena (russo-américaine).


Vite fait, on dépose nos bagages, on prend un ptit dej et on va rejoindre Lakshmi.
Notre chambre ¡
Vue depuis la chambre ¡
Notre découverte de cette cité commence par un peu de cuisine.
 Toutes ces femmes prétarent des "chapatis", le pain indien. Ca rigole pas mal. Kari se joint à elles ...
La même photo en version animée : http://youtu.be/K0VbN5Cgrko


On assiste ensuite à la toilette de Lakshmi

Lakshmi (l´éléphant) est une star du village. Surtout lorsqu´il vient prendre son bain dans la rivière.
Pourtant, quand on voit comment ses "maitres" agissent avec lui (cf vidéo http://youtu.be/sLbN7eG-1dE), on se dit que sa vie n´est surement pas un long fleuve tranquille ...




Deux jours de suite, nous commencons notre journée par une longue séance de Yoga.


Il est 6h30, le soleil se lève. Nous nous posons sur les rochers. Dena expérimente avec nous ses premières séances en tant que "teacher", elle vient de suivre à Mysore un cours d´un mois pour pouvoir enseigner le yoga.
2h de yoga, c´est une bonne façon de démarrer la journée ... sans même l´ami Ricoré ¡

Pour récompenser nos efforts matinaux, nous filons directement à notre petit resto, qui deviendra notre cantine, à côté de l´hôtel.

Special breakfast : 90 roupies (1,5€) :
Thé, oeufs, toasts, porridge avec bananes et jus de fruit frais.
Sonal et Dena
Ambiance bon enfant dans ce resto, à la déco fashion, où on croise tous nos clones touristes. C´est d´ailleurs là que l´on a croisé Dena. 



Baignade

Vous imaginez des vraies vacances d´été sans vous baignez ? Ca tombe bien, il y a pleins de lacs aux alentours de Hampi. On file avec notre moto.
Des canaux d´irrigation ont été créés. Du coup, il y a des rivières avec du courant. On tente l´expérience. Génial. Le courant est assez fort, alors on ne fait pas trop les malins.




Deux petites anecdotes. Pour notre première baignade, on cherche un coin plus tranquille. 3 indiens arrivent et nous demandent de sortir. Ils nous disent qu´ils sont policiers. Ils nous demandent de sortir de l´eau car c´est coin où il peut y avoir des ... crocodiles. On ne sait pas si c´est vrai ou non. Mais on sort de l´eau.

Deuxième anecdote. On se baigne en fin de journée avec Sonal et Dena. On veut traverser ce petit lac pour grimper sur les rochers. Lorsque nous approchons de l´autre côté, j´aperçois un serpent qui se ballade sur un rocher ... Dena ne me croit pas ... mais elle fait vite demi-tour. Et moi aussi ¡¡¡

Discussion au temple d´Hanuman



Le lieu de vie : la rivière

Au mème endroit et en même temps, vous pouvez assister au bain de l´éléphant, aux gens qui se lavent, d´autres qui lavent la vaisselle, le linge et ceux, souvent les plus jeunes, qui se baignent pour s´amuser.
Le lavage du linge est très méthodique. Le linge sèche ensuite sur le mur de pierre.











rizière







Festival

C´est le festival à Hampi. On fête l´anniversaire du mariage de Shiva et Parvati. Il y a une foule d´indiens qui viennent en pélerinage de tous les villages voisins. En bus, en charette, en moto, en marchant ...


Il fait une chaleur de fous. Nous allons en bus retirer des sous dans le village voisin et on revient en suivant tous les pélerins.
On imagine que beaucoup n´ont pas l´habitude de rencontrer des touristes. Incroyable ¡¡¡ Les regards s´arrêtent et se figent sur nous, surtout Kari d´ailleurs. Ils nous tendent la main, nous demandent de faire des photos avec eux. Ca ne s´arrête pas ¡¡¡

Les femmes qui nous demandent de poser avec elles
Une foule est amassée devant le temple, autour de 2 "chariots (temples) mobiles". Les gens lancent des bananes. En tout cas, lorsque le chariot mobile commence à se déplacer, c´est un feu d´artifices de bananes ... Ambiance de fête forraine.  Quelques percussions donnent le rythme.
Nous admirons ce spectacle d´une terasse de maison, au milieu de pleins d´autres indiens.



Bananes volantes






Ce ne sont pas des épices, mais des couleurs 

Vue d´en haut



Evidemment, les vaches sont toujours de la partie. Celles-ci ont la particularité d´avoir obtenu le prix de "meilleures grimpeuses"



Le village d`à côté

On se ballade dans un petit village à côté. Ici, on partage la cour avec les vaches .




Et là, on se chamaille. La vie dans ce village semble paisible. Les mômes s´amusent dans la rue où près de la rivière pendant que les mamans lavent le linge. Les parents tapent la discute sur le trottoir. Une vraie vie de village quoi ¡¡¡







Le marathon touristique

Work in progress



Bonus : photos artistiques de Kari ;-)







Vous avez lu le mail jusqu´au bout. Bravo ¡¡¡





Inde du sud - 8,5 - Coup de téléphone et ... de baton
02 avr. 2012
Bengalore, le 2 avril 2012


Coup de téléphone ... et de baton




1ere partie - coup de téléphone


On est en escale à Bengalore ... On va dans une agence pour tenter d´organiser notre périple dans le nord de l´Inde.
Nous sommes avec nos ptites affaires autour du bureau de la personne qui nous conseille. On compare billets de train et d´avion en fonction des dates ...

Un type entre et nous fait la manche. Un peu comme les mendiants sourds-muets dans le métro qui posent des petits objets sur le siège et qui repassent quelques minutes plus tard. La personne de l´agence lui demande de sortir ... Il s´arrête quelques instants, nous regarde puis s´en va

On quitte l´agence mécontents car le périple que nous souhaitons organiser n´est pas si simple. Les trains sont tous complets. C´est compliqué...
On s´en va ... et on traverse pour aller manger dans le resto d´en face. Et là ...
- Il est où le téléphone ?
- Je sais pas, il n´est pas dans la pochette ?
- Non

On vide les sacs, on regarde partout, rien ... Je retourne dans l´agence, je demande, je regarde rien ... On reregarde partout on rerevide tout Kari reretourne dans l´agence rien.

On ne comprend pas. Quelqu´un nous a volé notre téléphone. On l´avait à l´agence de voyage. Et maintenant, il a disparu. Les gens de l´agence sont désolés mais disent qu´ils ne peuvent rien faire pour nous. La dame commence à s´énerver. On a beau leur expliquer que l´on accuse personne. On insiste sur le fait que le téléphone a disparu ici ...

Le bel Iphone de Chiche (le papa de Kari). Le cadeau d´avant de partir. Super pratique il faut l´avouer ...




2e partie - le coup de baton


Un peu (beaucoup) dégoutés, nous allons porter plainte au commisariat le plus proche. Ils sont 5 ou 6 à s´occuper de nous. Et en même temps, on ne sait pas très bien qui fait quoi. Tout le monde parle, c´est le bazar. C´est un peu la caricature ...

Une femme "asiatique" est là aussi et on comprend vite que c´est pour la même raison que nous. Elle nous explique qu´un mendiant, sourd-muet, est passé dans le resto où elle mangeait. Quand elle s´est rendue compte que son téléphone avait disparu, il était parti ...

Le même que nous. Nous avons la réponse à notre intrigue. On ne reverra pas le téléphone. La police n´enverra personne pour aller cherche ce type. Au moins on comprend ce qui s´est passé. Ca va nous éviter de devenir fous.

J´oubliais ... dans le commissariat, il y a un type à terre. Comme un chien ¡¡¡ Vraiment. Alors qu´il y a des chaises. On ne sait pas ce qu´il fait là, ce qu´il a fait. Mais on sent qu´il a peur. Dès qu´un policier approche, il se renfrogne, comme si on allait le battre. Et paf ¡¡¡ Un coup de baton. Completement gratuit, je vous le jure et je ne romance pas. J´hallucine, je voudrai prendre une photo.
On vit dans un monde de fous et de haine gratuite ¡¡¡

Inde du sud - 8 - Les canaux d´Allepey (Alappuzha)
30 mars 2012
Allepey


Du 30 mars au 1er avril 2012


Nous sommes à Allapey dans le Kerala. Nous logeons dans une "homestay" tres sympa tenue par Bijou and Natacha. 

72 heures d´arrêt ¡

Projet : se ballader en bateau sur les célèbres canaux d´Allapey. Aussi célèbre en Inde que Venise en Europe. Un étape incontournable pour qui visite le sud de l´Inde.

Alors on suit la marche ...

Nous retardons d´un jour notre embarquement sur le canoé car ... il pleut. Il pleut pour de vrai ¡¡¡ Une pluie tropicale ... qui dure. D´abord lors de notre première soirée. C´était très agréable, en plus d´être rafraichissant. Puis, le matin de notre ballade. Alors, nous décalons au lendemain.

Après la pluie, le soleil. Nous découvrons la Mararali Beach, une grande plage de sable blanc, ou beige peut-être. Et juste derrière, une mini-forêt de palmiers. L´endroit idéal pour trouver un peu d´ombre. Et un (tout petit) peu de déchets aussi ... Un peu trop pour Kari ¡

L´eau est trop chaude. C´est même pas drôle. La petite sensation que l´on éprouve avant de se baigner en Bretagne n´existe pas. Même dans l´eau, les indiens viennent me voir, me demandent d´où je viens, me serrent la main ...

Les mini crabes profitent bien eux aussi sur la plage ... Ils décorent la plage avec leur cachette dans le sable ¡


Notre ballade sur les canaux ... c´est aujourd´hui ...  Ce petit garçon regarde la télé. On est dans la maison de notre guide où nous prenons notre petit dej. C´est très modeste. Ici, comme dans la plupart des maisons, on quitte ses chaussures avant d´entrer dans la maison. 
La télé, le plus grand danger de l´Inde ? En tout cas, ce garçon est déjà en mode zapping ...


Notre guide
Les berges des canaux sont magnifiques. Je crois que les gens qui habitent ici sont """"privilégiés"""".
Tout au long de notre ballade, nous croisons les riverains qui se lavent, lavent la vaiselle, le linge. Et aussi le poisson. On vient aussi  chercher l´eau pour la cuisine ...

Les plus jeunes se baignent, juste pour le plaisir.


Laver le linge n´est pas de tout repos. Il faut frapper le linge contre la pierre. 


Pour eux, c´est le défilé de bateau. Nous sommes en "hors-saison". Une chance pour nous, car nous avons pu profiter du calme des canaux. On a croisé peu de bateaux. Les indiens qui vivent ici nous saluent la plupart du temps. Surtout les enfants.

En pleine saison, c´est le défilé semble t-il ... Encore une fois, on est toujours à la limite de l´intimité.

Dans le journal "The Hindu", je lis ce matin que le gouvernement local veut imposer ue nouvelle taxe pour les "Houseboat" (bateaux maisons). Et l´association des propriétaires de "Houseboat" n´est pas d´accord. Surprenant, non ? Ils argument qu´ils paient déjà beaucoup de taxes ...

Je me dis que c´est peut-être une bonne nouvelle. L´argent du tourisme "redistribué" et qui profitera à tous. Tous ceux qui habitent ici et qui voient défiler tous ces bateaux devant leur maison.

Le tourisme fluvial ici est un GROS business. Si vous louer un Houseboat, vous paierez au minium pour 2 personnes 6 000 roupies (environ 60 euros) pour 24 heures. Vous dormirez sur le bateau ... à quai car il est interdit de naviguer la nuit. 
Ces houseboat sont tous sauf écologiques. Ce sont des bateaux à moteur avec air-conditionné ...

On choisit le petit canoé, moins cher (2 000 roupies quand même la journée) et écolo ¡




Attention, saut acrobatique ...
Notre tube d´Allapey ... à 3 temps ¡
Bijou écoute cette musique en boucle ...Je découvre maintenant que cette la star Ac locale.

C´est donc cela aussi la mondialisation ;-)
http://www.youtube.com/watch?NR=1&feature=fvwp&v=Fg1WJKIZfIU

Allepey, c´était aussi de grandes discussions avec Ola, la soeur de Natacha. Ola est guide et passe une grande partie de son temps à voyager ... On parle de l´Inde ... Je viens de finir "Le tigre blanc" d´Aravind Adinga.
Ce qui nous vaut une grande discussion sur les malheurs et les bonheurs des indiens. On a beau être en Inde depuis plus de 2 mois, il n´est pas toujours facile de sentir ce que ressente les indiens. A qui profite le dévoleppement de l´Inde ? Ce qu´il en est des gens les plus pauvres ? 


Sur de India - 7 - Fort Cochin
27 mars 2012
Fort-Cochin


Del 27 al 29 marzo 2012


Llegar a Cochin fue una pequeña aventura... Nos tomamos un bus express de Munar que tardaba 4 hs, como subimos primeros conseguimos asientos adelante y colocamos todas las mochilas tipo tetris perfecto para optimizar espacio.Todo iba demasiado bien hasta que pinchamos una goma en mitad de camino...
Ni nos dimos cuenta, y el chófer nos indica que debemos bajarnos del bus y cambiar a otro que va adelante (obvio ya viene lleno de gente y 0 confort )... No importa, estamos de vacaciones... Charlando me doy cuenta que mi bolsa de dormir quedo en el bus... Bruno se olvido un sweater y las bufandas... le explicamos la situación al "vende boletos" y después de varias mímicas, gestos e interlocutores que se ofrecen a traducir, alguien nos trae un papel con numero de teléfono y nombre de chófer de bus.
Al llegar a Cochin esperamos 30 min en la estación y aparece el hombre con nuestras cosas y todaaaas !!! Gracias India!
Fort Cochin es la parte mas antigua de la ciudad, muy pequeña y pintoresca con casas de estilo portugués, la costanera y las redes chinas donde se vende pescado fresco y hay parrillas donde cocinan lo que uno elije.
La luz del atardecer le da un toque especial al ambiente. Hay muchísimos restaurantes y tienditas para turistas muy coquetas !!!

La caminata matutina


Nos levantamos tipo 6 para salir a caminar cuando todavía esta "fresquito"...
Salimos 6:30 y ya hay luz plena, el ambiente esta muy tranquilo por la manana. Solo nos cruzamos con algunos intrépidos deportistas que hacen jogging y los puesteros y pescadores que comienzan su día de trabajo.
Las redes chinas, no son tan pintorescas con luz plena... ya que podemos ver alrededor de los puestitos donde asan el pescado toda la basura en el piso...



De cualquier forma a esta hora esta agradable, no hace tanto calor y al ser una ciudad al borde del mar tiene un encanto especial






El Mercado...
Seguimos caminando y descubrimos el mercado matutino... un ambiente un poco especial, hombres con pollera que se acomodan sus partes, escupen y evaluan que pescados van a comprar.






Los Pescadores
Nos quedamos un buen rato admirando  a estos pescadores con redes de mano...
Es temprano y el ambiente esta tranquilo...aca algunas fotos demuestran como lanzar la red !! un trabajo muy duro ya que en el tiempo que miramos no pescaron ni uno solo!
De dia podemos ver los restos de basura y botellas en la playa..




Los Personajes de la rambla
Y los nominados son:

*)el que duerme la siesta en el arbol
*) La moda masculina
*) El embarazado
*) La basura siempre presente
*) Los tachos de basura con formas de animales infantiles que dicen Use me !!
*) Las chicas de la escuela

Lavadero Industrial
Nos llamo la atencion este lugar... primero lavamos en los compartimentos que se ven en la foto

Luego dejamos secar la ropa al sol ...
Y por ultimo las planchamos...

Dibujando...
 Encontramos unas tiendas de libros... y bueno... vamos a ver !!!



De paseo con Rickshaw
Hace tanto calor... que para recorrer la ciudad necesitamos tomar un rickshaw... vamos al palacio Holandes ( no se pueden sacar fotos) que es muy lindo, despues vamos al barrio judio y a la sinagoga ( tampoco fotos) , pasamos por una "fabrica" de especias y vemos como secan el gengibre y lo hacen polvo para venderlo.
Hay muchisimas tiendas que venden dioses gigantes, esculturas en madera, bronce y hasta columnas de piedra... los negocios de antiguedades son un lindo paseo...y en la foto vemos un barco antiguo de como 50 metros de largo!!
  

Gingembre







Museo 
Vamos con una pareja de franceces que conocimos en el hotel, compartimos un rickshaw los 4 y la verdad  la aventura vale la pena...
Una coleccion enorme y privada de :
Instrumentos de musica, jarros, estatuas y puertas decoradas en madera y en el ultimo piso, una sala llena de pinturas tipicas muy bien conservadas y techo de madera calada.
Percussions

On adore ces peintures















Plafond/ techo
Intento de cricket
Y el intrepido Bruno se anima, intenta una, dos veces y se da cuenta que esto no es para el... sin embargo nuestro rickshaw driver amigo....
De cualquier forma muy simpaticos los indios que lo dejaron probar...


Notre chauffeur de rickshaw




Conciertos

Por la noche vamos a un concierto de musica tradicional india con Violin , tabla y otro instrumento de percucion que parece una pandereta pero sin los circulos metalicos... es muy poderoso ese instrumento!!
La pasamos genial y vamos a cenar con una pareja de suizos que encontramos ahi... hablamos mucho español porque ellos habian vivido unos años en sudamerica!


Por la mañana volvemos a la sala a las 8 am para una meditacion con sitar y tabla... nosotros, sentados en el escenario con almohadones y los musicos tocando...
Solo habia que relajarse....y magiaaaaaa!!! 

Lien vers 2 vidéos de ce ptit concert
http://youtu.be/UoHFXFW6BbE
http://youtu.be/bDLoY3IhqT0

Sari de Kari
Hacia bastante ya que necesitaba hacer coser el sari que me habia regalado Uma en Hyderabad... Por suerte estaba Leila que me ayudo a ponermelo...


La tela tiene como 5 metros de largo y no es solo enrollarla, la cosa tiene sus trucos!!
De cualquier forma como me da un poco de verguenza usarlo... lo empaquetamos y lo mandamos a France !! 


Envio de "parcel" a traves de Indian Post 
Todos los que quieran comprar cosas en India y enviarlas a traves del Indian post, es posible !! solo consigan una caja de carton, vayan a un sastre, envuelvanlo en bolsa de tela blanca, coloquen la direccion, sellen las costuras con cera de vela y voilá !!! paquete listo para enviar!!! ( nos sacamos 8 kg de encimaaaa!!!)

Les engagements de service de La Poste ... Salut les petits proserviens ... Et oui, même dans les bureaux de poste en Inde ... je pense à vous ¡


Inde du sud - 6 - Munnar
22 mars 2012

Munnar

Du 21 au 25 mars 2012

Et c´est reparti. Le sac sur le dos (faire et défaire le sac, c´est tout un programme), un ptit tour en rickshaw et nous sommes déjà dans le bus qui nous emmène à Teny, ville étape pour Munnar.

Bien content de quitter Madurai. Nous sommes venus ici uniquement pour le temple. On sature avec les grosses villes et tout ce qui va avec ... Madurai (de ce que l´on a vu) est assez spécial. Plutôt sale. Les gens dans les hotels ne sont pas accueillants et encore moins bienveillants. Impossible de trouver un hotel convenable à moins de 1000 roupies (notre budget "habituel" varie de 500 à 1000 roupies, 9 à 18 euros).

Bien content de savoir que dans quelques heures, nous serons au milieu des plantations de thé. J´ai hâte ¡

Dans le bus, nous sommes devants. C´est pratique pour nos bagages (pas de soute dans les bus indiens) et surtout génial pour la vue. En revanche, j´aime un peu moins la conduite du chauffeur qui appuie sur le champignon. Je vous ai déjà raconté ... mais là c´est un autre chauffeur ;-)

La route entre Madurai et Munnar est magnifique. D´abord nous apercevons comme des petites montagnes isolées, des petits lacs, des champs de riz. Je préfère voir les vaches brouter dans les champs que dans les poubelles. On aperçoit aussi sur le bord de la route des singes bagarreurs. On fait étape à Teny oú je bois un jus de fruit frais. Un des petits bonheurs quotidiens ... On est un peu les seuls touristes. Alors, comme dab, on nous prête une attention particulière. Toujours (ou presque) bienveillante ¡

De Teny à Madurai, c´est une route de montagne. Nouveau chauffeur, nouvelle conduite. Il est prudent, calme ... et préserve son klaxon ¡ Que du bonheur ¡ D´autant plus que que nous avons toujours le ravin à côté de nous.

Nous retrouvons à Munnar nos amis basques croisés hier à Madurai... Et surprise, Amir, avec qui nous avons partagé quelques jours à Pondi est ici avec ses parents ... 

Le lendemain au réveil, Kari ne se sent pas bien, elle n´a pas dormi de la nuit. Alors, c´est tout seul que je file voir se lever le soleil au milieu des champs de thé ... Il est 6h30 ¡ C´est calme. Je grimpe, doucement mais surement, en suivant le chemin en forme de spirale. Et j´arrive à un point de vue dominant les plantations. Photos ¡




Je me ballade en essayant de me repérer. C´est un peu un labyrinthe. Tout est vert. Tout est valloné. 

Au retour, je croise toutes les femmes avec leur panier, les hommes avec leur pulvérisateur. Il est 7h45 et une nouvelle journée de labeur commence. Ca discute vivement. On me sourit. Il y a aussi quelques chiens qui profitent, et participent, de l´animation. Des moments comme je les aime ¡¡¡

En rentrant, quelques ptits bonhommes me demandent "a pen" (un crayon), " a coin" (une pièce). Kari ne va pas beaucoup mieux mais assez pour prendre un pti dej (pas terrible) à côté. Je vais "profiter" de cette journée pour enfin publier les articles de notre blog ... La vue depuis la terrasse est chouette.


Visite guidée

Réveil à 5h30 pour départ à 6h30. Un thé et de des petits gateaux nous attendent. Et nous partons, avec 6 autres touristes, et nos 2 guides.

Il fait beau et bon. La brume apporte son charme aux champs de thé que nous atteignons après 10 minutes de marche. Une nouveauté. C´est notre guide qui s´arrête pour faire des photos de paysage ;-)

Vous avouerez que cela valait la peine de se lever tôt ce matin, non ?

 Ce sont les anglais, le colonisateur (l´indépendance de l´Inde a eu lieu en 1947), qui sont à l´origine des plantations de thé en Inde. C´était en 1880.
Et, insiste notre guide. "Mamagement : anglais ; workers : indians". Management : anglais ; travailleurs : indiens.
A l´époque les travailleurs locaux ne veulent pas travailler pour les plantations de thé. Ils préferent "les jardins d´épices" où ils sont mieux payés. Alors, les anglais font appel à la main d´oeuvre de l´état (la région) voisin, le Tamil Nadu. Ce qui explique qu´aujourd´hui encore, une majorité d´habitants parle le tamil (la langue du Tamil Nadu) et non le malayam.

Le travail dans les plantations de thé est difficile et ... mal payé. Je crois que ceci n´est pas spécifique à l´Inde (c´est souvent comme ça non ?). Mais ici tout est accentué. De fait, ce sont ceux qui n´ont pas la chance de pouvoir étudier qui atterissent ici. 180 roupies (3 euros) pour 8h de travail par jour ... à condition de récolter ses 21 kg de thé ¡¡¡
La célèbre devise "travailler plus pour gagner plus" prend ici tout son sens ... pour peu que ce soit réalisable. En tout cas, ceux qui dépassent les 21kg gagneront plus.
On offre à tous ces travailleurs toutes les comodités (principalement le logement).

Le thé n´est pas une activité saisonnière, on récolte toute l´année. Alors imaginez les conditions de travail pendant les 2 mois de mousson où il pleut 24 heures par jour. Comparé à cela, la Bretagne c´est la côte d´azur.

L´arbre de thé est centenaire. Après plantation, il faut attendre 3 ans pour la prochaine récolte.

white thé : 7 000 roupies/kg
green thé : 5 000 roupies/kg
black thé : 2 000 roupies/kg

Le paysage ? Des champs verts vallonés. C´est monotonement magnifique. Les feuilles de thé ressemblent à du laurier.

On ne croisera pas de cueilleurs lors de notre ballade. Nous arrivons pour le ptit dej à un joli point de vue les champs de thé et la ville. Les langues se délient et chacun y va de son experience indienne et de celle d´un ashram ...
Vous connaissez Tata ? Non, pas Gaby ¡¡¡ La multinationale indienne ¡¡¡ Connue principalement pour ses voitures et ses camions. Tata est propriétaire d´une grande partie de ces plantations de thé.

Nous abandonnons nos compagnons de route qui ont choisi la 1/2 journée et filons, Kari et moi, avec notre guide. Direction les jardins d´épice. Une petite forêt aux allures de forêt tropicale mais sans l´humidité. C´est assez pentu et glissant. Peut-être aurions-nous du suivre nos copains de tout à l´heure car cette seconde partie est "too much" pour nos jambes. Notre dernière ballade en montagne remonte déjà à loin ;-)

Nous arrivons au gîte à 14h30. Kari est épuisée. Nous passons la nuit dans un ptit gîte simple et propre avec une belle vue sur la végetation et aussi ... sur la route pas très loin ... Les moteurs de rickshaw participent au fond sonore. Et un bon dejeuner nous attend ¡¡¡


 





Le jardin des épices

N´empêche que nous découvrons toutes ces épices, tous ces fruits, non pas dans nos assiettes mais dans les arbres. Pepper (poivre), cardamone, clous de girofle, vanille, lemon grass, bananes, mangues, pomelos, pinnapple...









A la rencontre de ceux qui travaillent dans les plantations


Les vrais travailleurs ¡¡¡








Nous repartons pour une journée de découverte de la région avec le mini-bus du mini office de tourisme. On se retrouve avec des touristes indiens. Drôle de journée. Des travaux publics sont en cours sur la route. Ce qui nous donne l´occasion d´ apprécier les conditions de travail ...
Refection d´une route ... Sans commentaires ¡




Puis on s´arrête à une mini cascade





On découvre la fabrication du Jaggery (sucre non raffiné). Véritablement impressionant ¡ 
Cette marmitte doit faire 2,5 mètres de diametre
Elle est chauffée par les restes de canne à sucre
Produit fini ¡



On s´arrête dans un parc régional en esperant voir un éléphant en liberté. Et non, ce n´est pas la bonne saison ni même la bonne heure ...

Petit spectacle improvisé


Au retour, nous rencontrons notre première colonie de singes ... alors on est un peu impressionné ¡





Vue de l´ hôtel

Vue sur les plantations de thé
Hola Camila ¡¡¡



Nous rencontrons Jenny et Sean, qui viennent du Canada.  Ils font un ptit tour autour de notre ronde terre. Barb et Floyd, les parents de Jenny passent un peu de temps avec eux en Inde.





Inde du Sud - 1 - Bengalore - fevrier 2012
19 mars 2012
Bengalore

Nous voilà à Bengalore, une grande ville (6 millions d´habitants) du sud de l´Inde.


Il fait chaud ¡¡¡


Première impression ?

Les sourires des indiens. Dans le bus, on discute avec nos voisins qui nous conseillent pour rejoindre notre hotel.
On débarque, avec un jeune allemand, dans le quartier "Majestic". C´est un quartier populaire. Il est 5h du mat´. Une foule de risckshaws (les taxis  un mélange mobylette/voiture) nous interpellent ¡



Deuxième impression ? 

Le bruit. Beaucoup de bruit. Trop de bruit ¡ Bengalore est connue pour être une ville particulièrement bruyante et ce quartier est lui aussi fameux pour son univers sonore ¡

Nous voilà dans notre hotel un peu rustique. On ne comprend rien ou presque de ce que nous disent les réceptionnistes. L´accent indien est terrible ¡¡¡ 
Presque 2 jours que je n´ai pas dormi. J´ai attrapé un virus à Casablanca. Les démangeaisons me gachent un peu mon plaisir, Impossible de dormir. Mais là, heureusement, la fatigue prend le dessus.


Voilà, c´est parti pour une grande aventure indienne...

Nous découvrons de jour la ville. Trop tard pour un ptit dej, nous prenons notre premier repas. Du riz ... vous vous en doutez. Epicé ¡¡¡ Ca aussi vous vous en doutez. C´est bon ¡ Une salade de fruits frais en dessert. Un petit régal.

La petite rue principale de ce quartier est impressionnante. Impossible de traverser, d´ailleurs pas de passage piétons, tellement il y a de voitures, rickshaws, motos, scooters et mobylettes. Il faut vraiment faire attention car le piéton n´est pas prioritaire. C´est la loi du plus fort. Tout le monde force pour passer devant. 

Premier concert aussi, celui des klaxons. Du bruit, beaucoup de bruit, trop de bruits (bis). Et aussi les vaches, sur le bord de la route, qui mangent les restes des poubelles qui trainent. La vache est sacrée en Inde.












 
Nous restons à Bengalore pour nous acclimater, découvrir la ville et aussi pour nous connecter into the world (acheter une puce indienne par exemple).

Nous rencontrons Tua et Vikrant via couchsurfing. Couchsurfing est un réseau social qui met en relation des gens qui veulent heberger avec des voyageurs. Tout est totalement gratuit. La finalité est l´echange interculturel. Une nouvelle expérience pour eux. Vikrant n´a prévenu Tua de cette nouvelle expérience, sa femme, qu´au dernier moment. 

Tua et Vikrant sont assez représentatifs de la (nouvelle) classe moyenne. Ils sont tous les 2 ingénieurs informaticiens et travaillent dans des entreprises internationales (yahoo et IBM). Ils ont des bons salaires  en comparaison du salaire moyen en Inde. Ce qui leur permet d´avoir un bel appart´, une belle voiture. Ils emploient des personnes qui s´occupent de l´entretien de la maison et de la cuisine. Et profitent des bons restos de la ville (et aussi des bonnes glaces ;-)

Contrairement à la plupart des indiens (60/70%), leur mariage est un LOVE mariage. De façon plus générale, les parents du garçon n´ont pas choisi la future femme de ce dernier. Et ils ne vivent pas avec la famille de celui-ci. Habituellement, une fois mariée, la femme doit quitter sa famille pour vivre avec TOUTE la famille du garçon (parens et frères avec leurs femmes). C´est la tradition et elle est encore bien présente. Ils ne portent pas les vetements traditionnels mais sont habillés comme nous (jean...). Ils sont très ouverts et curieux. Couchsurfing est une opportunité pour voyager, rencontrer des nouvelles personnes et cultures.

Nous sommes reçus comme des invités. On mange dans un bon resto italien le premier soir (on est invité et rien à faire pour changer cela ¡), et on termine par le meilleur glacier de la ville selon Vikrant. Ils habitent à quelques kilomètres du centre ville. C´est paisible ¡¡¡ Et ça fait du bien.

Pas loin de chez eux, on se sent dans un village. Ca me rappelle Madagascar. Les gens sont tous dans la rue. Ils discutent, vont chercher de l´eau potable. La rue comme véritable lieu de vie et lien social ¡¡¡ Et toujours, toujours, le sourire. Souvent, on nous demande d`oú on vient et comment on s´appelle.

Le matin, nous quittons l´appart vers 9h30, en même temps qu´eux (ils travaillent 5 jours par semaine avec des horaires de bureau comme en France). Nous passons par ce "petit village". Les gens font des dessins avec de la craie devant leur maison. C´est en honneur à Shiva (Dieu de la destruction). Le soir, nous dinons ensemble. Ils nous montrent les photos de leur mariage ... traditionnel ¡ Nous leur racontons nos vies, nos familles, notre vie au quotidien.

Dessins devant les maisons


Nous visitons juste à côté de chez eux un temple dédié à Shiva. Il y avait des centaines de metres de queue dans la rue pour une fête en l´honneur de Shiva. Véritablement impressionnant. On a préféré visité ce temple le lendemain de la fête



Shiva, dieu de la destruction

Le dernier soir, on leur propose de cuisiner. Lasagnes d´aubergines par Karina et tarte aux pommes avec crème patissière par Bruno. Et un beau bordel dans la cuisine ¡¡ On partage ensuite quelques danses.

Nous visitons avec Vikrant les locaux de Yahoo avant de partir. C´est énorme. Un grand réfectoire avec écrans plats à tout va. salle de ping-pong, muscu, ... Tout le monde est en jean ...

Avec Vikrant, dans les locaux de Yahoo

C´est une vraie belle rencontre. Tant de générosité, c´est toujours un peu déstabilisant. Karina repart avec une jolie tenue traditionnelle. On leur offre "Le tour du monde en 80 jours de Jules Vernes ¡" Nous partons plus tôt que prévu car le cours à l´ashram commence le jeudi ... Mais nous nous donnons rendez-vous dans quelques semaines pour partager un WE ensemble ¡



Musée des sciences

Ce musée est tres sympa. Il est tres ludique. On y  croise plein de scolaires qui s´amusent avec toutes les "attractions". Pour avoir visité la cité des sciences à Paris où je me suis ennuyé à mourir (je dois avouer que les sciences ne m´on jamais vraiment passionés, j´ai adoré ce petit musée ...






On fait aussi parti de l´attraction du musée : on nous demande souvent de poser en photos. Where are you come from ? What´s your name ? ...
Toujours avec un grand sourire ;-)







Animation 3D avec Narayanan




Jardin botanique Lal Bagh




Le calme au milieu de la tempête. C´est notre coup de coeur de cette ville. On n´est pas fan des grandes villes de façon générale. On était bien content de découvrir ce joli jardin avec des arbres tous plus jolis, tous plus grands les uns que les autres.


Nous sommes allés "respirer" plusieurs fois dans ce jardin.


Nous partageons cette journee avec  Narayanan













Singes ... en liberté pour de vrai ¡

Une nouvelle experience nous attend : l' ashram The art of living

A decouvrir sur cette page :




Inde du Sud - 5 - La route des temples
16 mars 2012
La route des temples
Thanjavur, Trichy et Madurai

Thanjavur
15 et 16 mars 2012

Et c' est reparti. On refait notre sac à dos beaucoup trop lourd. Qui se remplit à chaque fois un peu plus ...
Nous repartons avec un joli dessin de Sweta et une belle peinture indienne du Rajhastan. Une nouvelle aventure nous attend aujourd' hui : prendre un bus local qui nous menera à Chidambaram, pour visiter le temple, et reprendre un autre bus local pour aller jusqu' à Thanjavur. Tout ça avec nos petites affaires ;-)

L' aventure s' est révélee être une (petite) aventure. Les gens ne parlent pas anglais à la station. Au moment de partir, le controleur nous demande, en langage des signes et avec une intonation pas vraiment attentionée, de descendre nos (gros) sacs. On ne comprend pas bien ce qu' il veut. On descend nos bagages et ... hop le bus s' en va. Là, on a compris ce qu' il voulait ¡¡¡
Kari est folle de rage et moi j' hallucine ...
Tant pis, on attend le prochain qui part sans nous aussi ...

Finalement, la troisième fois est la bonne. Un vieux bus sans suspension nous emmène. Notre chauffeur est un champion ... il appuie sur le champignon (ça ne vous rappelle pas les centres aérés ?). Et aussi sur le klaxon. Celui-ci ne s' arrête jamais. Un son bryuant et strident. Voilà pour la petite aventure.

N' empèche que c' est agréable de découvrir le pays, les paysages, de cette façon. En guise de trottoirs, des décharges publiques mais ça, je crois que je vous l' ai déjà dit. Les mêmes odeurs de pisse aussi.

Quand il y a suffisamment d' eau, nous voyons des gens se baigner dans les rivières. Nous voyons, en traversant tous ces villages, plus visiblement la pauvreté du pays.

Il pleut quand nous arrivons a Chidambaram ! C' est rare. Mais cela dure 2 minutes seulement. La chaleur est toujours là et nous assomme. Difficile pour nous d' apprécier ce temple.

Les temples ne sont pas des lieux "touristiques". Ou plutôt, ce ne sont pas leur raison premiere. Ce sont de veritables lieux de culte et les indiens sont nombreux à s´y recueillir. Il y a une foultitude de (petits) temples ou lieux de culte.

Nous repartons pour la deuxième etape de bus du jour. Il manquait la radio pour completer l' univers sonore. 
Le son est assez fort. Une chance pour moi, nous avons des boules quies ... 
Kari discute avec notre voisine ... qui l' invite chez elle.

Nous arrivons à Thanjavur. Comme dab, notre Lonely Planet (version 2012 !) n' est pas à jour (dernière fois que l' on achète un Lonely Planet). Encore une fois, des enfants viennent nous voir, veulent faire des photos...

Cette fois-ci, nous sommes prêts pour découvrir le temple Brihadisshwara et le Royal Palace. Nous visitons le temple en fin de journee, après la visite du palace. Puis nous revenons le lendemain matin pour le lever du soleil.

Il règne une atmosphere spéciale le matin. C' est paisible, calme, avec de jolies couleurs ...

Difficile de comprendre les temples sans comprendre, au moins un peu, la religion hindoue !!! Et difficile, comme probablement toutes les religions, de comprendre la religion hindoue.
le temple Brihadisshwara
Gardien du temple


Temple à la tombée de la nuit

Ganesha, fils de Shiva (sans sa trompe)



Le taureau, véhicule de Shiva



Lever du soleil
Petit ecureuil, on en voit partout...
Dans le rickshaw

Trichy
17 mars 2012



Tichy est le plus grand "complexe" de temples hindous.





On est toujours surpris de voir les gens dormir dans les temples


Ptit clin d´oeil avec nos amies lyonnaises avec qui on est resté enfermé sur la terasse







Madurai


19 et 20 mars 2012


On décide aujourd´hui d´alléger notre paquetage et d´envoyer en France nos cadeaux et choses que nous souhaitons garder. Nous abandonnons ici quelques affaires que nous considérons désormais comme superflues. Ce sera finalement partie remise puisque le bureau de poste d´à côté ne prend pas les colis internationaux, il faut aller à la poste centrale. Hors de question, on verra ça plus tard. On s´en va.


Les gens de l´hôtel sont adorables. Un monsieur nous trouve un carton pour notre colis pendant que la récptionniste appelle pour nous les hotels à Madurai, notre prochaine destination. Ce sera sans succès, tous trop cher et merci le Lonely Planet décidemment jamais à jour ¡

2 heures plus tard, nous sommes à Madurai. On préfère un bus local à un rickshaw pour aller dans le quartier des hotels. Mauvais choix, le bus se remplit et devient vite bondé. Avec nous et nos sacs au milieu. Après 2 heures de visite d´hôtels vraiment pas terribles, on passe à la catégorie de prix supérieure. Bah oui ¡ Une allemande est là, comme nous, un peu désabusée. Elle décide de prendre un bus de nuit et de ne pas rester ici.  On lui propose notre chambre comme salle de consignes pour déposer son sac à dos.

Nous arrivons en fin d´après-midi au temple. Il y a une musique chantée qui boucle "ohm namah shiva". Ce sont des bhajans, "des chants dévotionnels à l´attention de diverses divinités" (merci Wiki ¡). C´est un peu comme un mantra que l´on répète pour entrer en méditation.  Il y a beaucoup de pélerins, et aussi de touristes.

Nous retrouvons de nouveau ce couple israélien croisé dans un hotel ce matin. C´est incroyable le nombre de petites rencontres, de petits moments partagés, avec tous ces gens venus (comme nous) d´ailleurs.

L´ambiance est vivante dans le temple. Tous ces mouvements de personnes (le temple est énorme) qui vont d´ un endroit à un autre pour prier et se recueillir. C´est une atmosphère "singulière", difficile à décrire.

Alors que nous attendons notre voyageuse allemande, une procession défile devant nous. 2 chameaux, puis une vache, puis des musiciens et enfin des hommes tirant un char sur lequel trône une divinité.

procession


Nous prenons notre petit-dej 100% indien au sous-sol avec vue sur le parking de voitures.

Nous retournons au temple. On croise Ines et les 2 couples de français. On partage nos expériences de là où on vient et là où on va. On écoute les bons conseils et on note les bonnes adresses.

NIKON, CANON ... C´est un peu comme QUECHUA. Tous les touristes avec leur appareil photo ... Comme nous ¡¡¡¡
Finalement, c´est un peu dérangeant. Les temples sont de véritables lieux de culte et nombreux sont les indiens qui viennent en pélerinage dans ces lieux sacrés.
Le contraste entre moments de prière et clichés qui ne s´arrêtent pas ... ça fait bizarre.
Certaines parties du temple sont toutefois réservées aux hindous (heureusement). N´empêche. Peut-être faudrait-il interdire les photos dans les lieux de culte ... ou alors uniquement à certains moments de la journée.

Ce temple est magnifique, une oeuvre d´art. Des pilliers à n´en plus finir. Tous sculptés.

Un découvre un lingam, version La Joconde. Où que vous alliez, il vous suit du regard ;-)


Lingam "La Joconde"

On a détesté la ville de Madurai ¡¡¡ A vrai dire, on a détesté le quartier autour du temple. Il a déjà fallu visiter au moins 6 ou 7 hotels pour en trouver un raisonnable à un prix pas raisonnable ...


Madurai est une ville étape pour le temple. Une nuit maximum ¡¡¡










Bénédiction de Lakshmi





Ganesh







En sortant du temple, le garçon du magasin chez qui on a laissé nos chaussures la veille nous reconnait. On lui avait promis de revenir ... Alors on tient promesse.
Un homme, en position de Lotus, tisse un tapis. 100% manuel, 100% minuscule. Un travail de minutie, de patience. Impressionnant ... Plus de 8 mois de travail pour certains tapis ¡
De la terasse, nous avons une vue sur le "complexe" du temple et tous les guparams. Nous goutons dans la rue quelques "cakes" salés. Trop bon.



Plus tard dans la rue, on tape la discute avec un groupes de basques trentenaires. Et on se presse de rentrer car nous attend notre voyageuse allemande qui préfererait probablement continuer sa route avec son sac. Kari termine la journée stressée car elle ne trouve pas de train ou de bus pour aller directement à Varkala (dans le sud du sud). Avec les trains, il faut toujours anticiper sinon c´est complet.
Finalement, après tous ces gens rencontrés qui reviennent de Munnar, je propose que nous changions notre plan pour aller à la découverte des plantations de thé de Munnar dont on nous parle tant.

Inde du Sud - 4 - Pondicherry
06 mars 2012
Pondicherry


Du 5 au 13 mars 2012

Nous pouvons nous ballader à pied, sans rickshaw et sans trop de bruit. Voilà (principalement) pourquoi nous sommes ici !!!


Pondi est une ancienne colonie française. Les traces de cette époque sont encore bien présentes... Il y a beaucoup de francais qui vivent ici. C´est une place assez touristique. Nous sommes au bord de la mer.
On peut visiter la ville tranquillement, tout parait petit ici.
La ville est paisible. Il y a une grande "promenade" le long de la mer, sans voitures. Il y a beaucoup de monde, indiens et touristes. Et aussi plein de petits commerces. 


 



Nous visitons le temple célèbre pour son (malheureux ?) éléphant. Depuis plus de 20 ans, il siege devant le temple de 6h a 22h et donne la bénédiction a qui lui offre quelques pièces ou un peu nourriture. Il y a toujours du monde ...
 

Et juste  à  coté, cette femme balaie. Cette scene parait incroyable mais elles sont des millions tous les jours  à  balayer de cette facon ...

La statue de Ghandi, une des plus grandes du pays, est un point de rendez-vous. Il semble que le personnage de Ghandi soit un peu controversé aujourd' hui... Grand débat !!!
A Pondi, on peut prendre son ptit dej dans une boulangerie francaise et déguster une baguette grillée avec son café. Après avoir pris un jus de fruit frais dans la boutique en face.


C' est dans un de ses endroits, le Bombex, que l' on a croise Amir, Ayal, Sweta et Shantanu.

Ayal et Amir, israéliens tous les deux, se posent ici pour quelques temps. Amir ecrit un livre. Pondi est un lieu paisible, idéal pour lui. Ayal étudie des textes anciens de sanscrit. Kari est contente de pouvoir parler hébreux avec eux ¡
Bar Le Bombex ou nous avons rencontre nos amis (de gauche a droite : Sweta, Ayal, Kari et Shantanu)
On prolonge notre sejour a Pondi chez Sweta et Shantanu qui nous proposent de venir chez eux. Shantanu parle francais ! On se ballade en moto et en scooter. Avec eux, on decouvre reellement Pondi et la vie ici. On parle de l' ashram, d' Auroville ...

Le resto de Sweta et Shantanu
Une terasse d' Auroville
La meme terasse
Shantanu et Sifu




Et pour notre premiere fois en Inde, on profite de la plage. Première baignade dans une eau  ... très chaude ¡¡¡





 
Pondi est connu pour son ashram créé par Sri Aurobindo et pour "La Mère", française, compagne spirituelle de Sri Aurobindo. Celle-ci est à l´origine du projet Auroville, une ville experimentale créé en 1968.

"Elle a pour vocation d'être « le lieu d'une vie communautaire universelle, où hommes et femmes apprendraient à vivre en paix, dans une parfaite harmonie, au-delà de toutes croyances, opinions politiques et nationalités ». Aujourd'hui, les Aurovilliens, issus d'une trentaine de pays, sont organisés en trente-cinq unités de travail: agriculture, informatique, éducation, santé, artisanat... Ils ont transformé l'endroit, désert à l'origine, en un jardin tropical. "
Le Matrimondir, l'  âme d' Auroville
Ceci est un peu controversé (comme la plupart des projets experimentaux ?). Et aussi parce que le business est entré dans la danse. Beaucoup d´aurovilliens (étrangers) ont aujourd´hui de jolis business. Kari aimerait bien se poser un peu ici pour découvrir cette ville. Pas moi ¡  J´ai envie de découvrir l´Inde du quotidien. Apres l´ashram et le cours de cuisine, j´ai besoin d´un peu de liberté ...


On visite Auroville avec Sweta et Shantanu. Ils sont un ami italien, Puchkar, qui vit la-bas depuis de nombreuses pianos. Nous profitons d' un mini-concert prive !!! Puchkar est pianiste !


!!!!
La nuit, on decouvre mieux les contrates de l' Inde. Les rues sont vides et calmes, tous ces gens qui dorment sur les trottoirs. Beaucoup sont ivres ¡¡¡ Les vaches, les chiens aussi, se font les poubelles. Les femmes balaient, le dos a la perpendiculaire ...

Une autre habitude est celle de pisser dans la rue. Les rues sont la plupart du temps degueulasses. C' est surprenant ici car Pondi est une ville plutot touristique ...


C' est la fete de Holi en fevrier. Pour le celebrer le printemps. Cette une grande fete indienne ou tout le monde se balance des couleurs comme sur la photo ci-dessous. Pas de chance pour nous car, hormis ces 3 personnes, nous n' avons rien vu de cette fete.
fete de Holy
Ce que l´on aura le plus aimé ici, c´est la ptite bande avec qui nous avons partagé cette petite semaine, ces grandes soirées débats, cette petite soirée gastronomie avec Chet Baker ...

Inde du Sud - 3 - Hyderabad - Aryuvedic cooking course - fevrier 2012
29 févr. 2012
Hyderabad
Aryuvedic cooking course


Cette petite expérience avec les vaches nous donnent envie de rester ici. Mais pour rester en tant que volontaire, ce n´est pas si simple. La file d´attente est longue ... Tant pis ¡ Ossa (suedoise) et Arnolf (norvégien) se retrouvent dans la même salle d´attente que nous. Ils sont volontaires depuis 1 mois déjà et veulent prolonger.


Ossa et Arnolf
Mais entre-temps, ils vont à Hyderabad pour un "aryuvedic cooking course". On commence à discuter. On est un peu déçu de ne pouvoir rester. Ils nous parlent de ce cours. Karina a les yeux qui commencent à briller. Je sais déjà qu´on va partir avec eux. Ils parlent de ce cours avec tant d´enthousiasme.

Voilà comment on se retrouve, après une nuit dans un bus avec couchette et après un film ininteressant avec son au maximum, dans cette grande ville de plus de 5 millions d´habitants, au nord de Bengalore alors qu´on voulait aller au sud. C´est l´avantage de n´avoir aucune contrainte et de se laisser porter par le vent et par les gens que l´on croise.

Le cours a lieu tous les matins de 10h30 à 13h30. La première partie est théorique, on passe ensuite en cuisine et on regarde "la" chef. Enfin on déguste les mets fraichement cuisinés.
Difficile à raconter...

Le principe est de ce cours est que la cuisine "aryuvedique", est médécinale. Une alimentation saine nous prévient des maladies ...
Pour ceux que cela intéressent, je vous invite à jeter ou oeil sur ce lien. Il décrit bien le cours que nous avons suivi ...


Un petit extrait :

Les bases de la cuisine Ayurvedic
Selon Ayurveda nous sommes composés des memes cinq élements qui composent l'Univers (Eau, Terre, Feu, Air et Ether). Quand on arrive a être près de ces éléments ou carrement a ne faire qu'un avec eux et la Nature, l'équilibre des doshas est réspecté et l'individu maintient sa bonne santé.
Tous les differents facteurs qui influencent notre santé peuvent etre simplifié en trois constitution-type fondamentales : Vata (air), Pitta (feu) and Kapha (eau), appeles les “trois Doshas”.
Le but principal de tout traitement Ayurvedic est de maintenir ou de réstorer l'équilibre de chacune de ces trois constitutions fondamentales car la perte de cet équilibre amène vers la maladie physique. Quand la balance est respectée, l'individu apprecie la Vie de manière joyeuse, a de l'appétit, ses tissus corporels fonctionnent normalement, et son corps, son esprit et ses cinq sens sont épanouis et heureux. On peut trouver ces trois éléments (doshas) en nous-meme, dans notre environmenet et dans notre nourriture. La nourriture comme le corps humain est composé des cinq elements éther, eau, feu, terre, air. Préparée correctement la nourriture Ayurveda balance ces cinq éléments dans le corps humain. Pour etre préparée correctement, la cuisine Ayurvedic doit équilibrer les six gouts : amer, acide, salé, sucré, astringent et acre. Ces six gouts possedent chacun leur composition particulière et leurs proprietes de guerison. Un regime équilibré saint doit équilibrer ces gouts.


Le dernier repas ¡



 
Kari et moi sommes Pitta (le feu) ¡ C´est ce que nous a dit un médecin "aryuvedique" que nous avons consulté ¡

Pendant ces 6 jours, on nous invite à respecter quelques règles d´alimentation. La majeure partie de la théorie concerne "Pitta, Vata et Kapha"
On parle des aliments, de la digestion (temps de digestion des aliments...).

Voici, en vrac, quelques petits conseils pour ceux que ça intéressent :
  • Pas de café, pas de thé ... pas d´alcool
  • Boire par petites gorgées
  • Evitez tout ce qui est glace et glacé (temps de digestion tres long)
  • Ne mangez que des produits frais
  • Votre micro-ondes ? à la poubelle ¡ Préferez la cuisson à la vapeur (mieux : 3 casseroles l´une sur l´autre)
  • Il est possible de cuisiner sans huile, sans beurre, sans oeufs...
  • Macher, macher, macher ce que vous mangez ("Je bois ce que je mange et je mange ce que je bois"), vous rendez un fier service à votre estomac
  • Mangez uniquement quand vous avez fin. Votre repas devrait pouvoir tenir dans le creux de vos 2 mains.
  • Savourez ce que vous mangez et éviter de faire autre chose en mangeant
  • Remplacez le sucre blanc par du sucre roux
  • Mangez épicé, salé
  • Evitez de boire pendant le repas ...
  • ...

Il faut l´avouer, c´était un peu dur pour moi (et aussi, mais un peu moins, pour Kari). Je crois que pour profiter au mieux de ce cours, il faut déjà être initié à tous ces concepts.
Nous étions uniquement avec des indiens qui sont déjà très habitués à cuisiner avec les épices. Pour nous, c´était plus compliqué et du coup, ça allait un peu trop vite.
Et le tout dans un anglais au fort accent indien. Aie aie aie, je cherche des excuses ¡


 

Too much pour moi ¡¡¡ Mais une belle expérience ¡ On a gouté à plein de bonnes choses. Soyons clair : je ne suis pas super fan de la cuisine aryuvedique. Hors de question de se priver d´un bon vin rouge avec un bon plat de viande. Mais c´est une bonne prise de conscience. Un état d´esprit de quoi et comment on consomme. De prendre le temps...

Manesa, Uma, Suresh, Pathie et Tata ont été aux petits soins avec nous pendant notre séjour. D´abord, ils nous ont trouvé un logement. Ils habitent une résidence d´immeubles (2000 logements, 10000 personnes). Tout confort : piscine, salles de jeux, parc pour enfants, temple... Ici vit la classe moyenne.


Uma et Suresh

Manesa est la fille de Uma (sa maman) et Suresh (son papa). Pathie veut dire grand-mère en Tamil (la langue de cet état) et Tata grand-père. Les grands-parents maternels de Manesha sont ici pour quelques semaines. Uma et Suresh vivaient avant avec les parents de Suresh (comme le veut la tradition) mais maintenant ils sont tous les 3 ici.

Dans leur appart, un espace est dédié à leur dieu.




On a partagé de jolis moments ensemble. Manesa nous a montré quelques pas de danse indienne, quelques accords de vina, le plus ancien instrument de musique indienne (?). Elle nous montre ses cours ... tout en anglais. Ca nous rappelle les équations du second degré. Nous allons au temple ensemble ...





Manesa et Tata avec la vina




Vina, le (peut-être) plus ancien instrument indien








Ses grands-parents sont fiers de leur petite fille ¡¡ Et ils ont bien raison. Elle a les yeux qui pétillent. Elle est adorable. Nous partageons nous aussi nos vies, on leur montre quelques photos de nos familles ¡¡¡




Tous les matins (à 6h30), nous allons ensemble faire un peu de yoga et de respiration (dans la continuité de l´ashram). Toujours de difficile de se lever mais ensuite on se sent vraiment bien ¡

Finalement, nous ne visitons pas vraiment la ville. On se fatigue déjà des grandes villes. On visite le musée de la ville et le Golconda Fort qui offre une belle vue sur la ville. Là, les indiens nous demandent d´où on vient, comment on s´appelle. Et on nous prend en photo avec eux. Et ca ne s´arrête pas. Impressionnant ...


Dans un ricksaw

 

Golconda Fort 
Charminar, un quartier musulman
Et déjà, il faut s' en aller ... C' est parti pour un bus de nuit direction Pondicherri.  

Avec Manesa


Inde du Sud - 2 - Bengalore - Ashram The Art of Living - fevrier 2012
24 févr. 2012
Ashram The Art of Living
 (advanced course)


 


Une expérience ;-)

Je n´étais pas très motivé pour aller à l´ashram ... Entre religion, spiritualité ... et business, on ne sait jamais oú est la frontière.  C´  est un peu réducteur comme introduction mais ce sont des vraiess questions que se posent beaucoup de gens.

Un ashram est un lieu de méditation, la plupart du temps dirigé par un gourou.

Notre arrivée à l´ashram est un peu pittoresque. Un problème technique, nous ne pouvons recevoir notre habitation ... (chambre de 4, filles et garçons séparés). On attend finalement 2 heures. Les gens ne sont pas tres à l´écoute. On est un peu désillusionné.

De la fin de la première journée jusqu`au dernier jour, nous sommes (ou sommes censés être ¡) en silence. On ne doit communiquer avec personne. Le principe est de se concenter sur soi-même pendant ces quelques jours. 
Voici  à  quoi ressemblaient nos journ ées
  • 6h - 8h  Yoga et respiration
  • 8h - 8h45 Petit dej
  • 8h45 - 9h45 Seva : travail coomunautaire (balayer, éplucher les légumes ...)
  • 10h - 13h "cours" (beaucoup de méditation, ateliers en groupe, vidéos de Sri sri Ravi Shankar)
  • 13h -14h30 Dejeuner
  • 14h30 - 17h30 "cours"
  • 17h30 - 18h30 Détente
  • 18h30 - 20h Satsang (chant et méditation)
  • 20h - 21h Vidéo Sri sri Ravi Shankar
  • 21h  Dîner
  • 22h Dodo
Seva (en cuisine)
 

Cantine avec Meghna. Les indiens mangent par terre. Un espace est reserve pour les touristes avec tables et chaises. Les indiens ne peuvent acceder a cet espace. Ca fait parti des "contradictions" que je ne comprends pas ...
Le cours est en anglais. Pas très facile pour moi. L´accent indien, assocíé à mon anglais pas completement fluent fait que ce n´est pas toujours facile à comprendre. Et silence oblige, difficile de s´exprimer quand on ne comprend pas. Kari est beaucoup plus à l´aise (heureusement pour moi) même si elle souffre aussi de l´accent.

Une fois la parole retrouvée, on partage de chouettes moments avec Sonal, Meghna et Shine. Ils sont tous les 3 indiens. Sonal est un peu notre guide, elle nous explique ceci et aussi ...cela,  comment les choses fonctionnent, comme on mange avec les mains (3 doigts pour former et prendre une boule de riz et le pouce pour la pousser dans la bouche ;-)

Elle est adorable ¡ Pleine d´énergie et toujours un grand sourire. Sonal est "une femme moderne". Elle a quitté son job il y a un an. Et elle souhaite se consacrer à l´écriture.

Meghna est "crazy". Une pile electrique, adorable elle aussi. Elle nous raconte son mariage ... 5 jours après avoir rencontré son mari. Rien d´arrangé. Ils se rencontrent, il lui propose 5 jours après de se marier. Ce garçon est "quelqu´un de bien" alors elle accepte ¡  Tout simplement. Une bonne source d´inspiration me concernant ;-) Le plus important, nous dit-elle, est que l´autre soit completement amoureux de toi ¡¡¡


Meghna

Sa vie est un mélange de tradition et de "femme libre". Elle ne travaille pas, son mari occupe un poste à responsabilité dans l´armée. Elle voyage énormément. Et pour l´instant (elle a 31 ans), elle ne veut pas encore d´enfants et veut continuer de voyager. C´est une reine et son roi semble être aux petits soins ¡¡¡

On se ballade ensemble jusqu´à la ferme où nous proposons de faire un peu de "SEVA" (travail communautaire). Voilà comment on passe 2 heures avec les gens qui travaillent ici et avec les vaches à une bosse.


 


 

On prépare des petites boules de graines avec à l´intérieur des produits pour vacciner. Ensuite, je ramasse les bousses de vache avec Mickaël, né en France et qui vit depuis l´âge de 5 ans en Argentine. Les bousses de vache ont des vertus médicinales et sont ensuite réutilisées. On termine par un massage des vaches.


 




 
Un vrai beau moment avec tous les gens qui sont tous attentionnés, qui nous expliquent ce qu´il faut faire. On essaie d´apprendre des mots hindous. Et ça amuse tout le monde. Ca respire la paisitude. Les gens qui travaillent à l´année ici sont volontaires. Ils sont nourris et logés et reçoivent un peu d´argent en complément.

Il y a aussi des jeunes qui aident. Ils viennent d´une école qui  est complètement financée par "The Art of Living" et qui accueille des jeunes de tout le pays qui n´auraient jamais pu étudier autrement. C´est une école rurale, les éleves apprennent le sanscrit (ancienne langue de l´Inde), le yoga et les matières classiques. Et tout ça au milieu de la nature ¡¡¡  

C´est une éducation spéciale créée et pensée par le Guru, un melange entre  spirituel et traditionnel qui permittra ainsi aux  élèves de développer tout leur potentiel et devenir des futurs leaders d´Inde (c´est la vision du gourou).

Petite précision : le terme gourou peut avoir une connotation sectaire, voire péjorative en France. On parle ici du "chef spirituel" de l´organisation. 

Petite, non grande, pensée pour Carole et Jean-Jacques. On retrouve ici les mêmes bonnes ondes qu´avec les chèvres ;-)

Shine a 29 ans. Il travaille lui aussi pour une société d´informatique (il est ingénieur). Il a été moins heureux que Meghna. Il a demandé en mariage une indienne mais elle n´a pas accepté. Une demande en mariage sans "dating", sans avoir partagé une relation amoureuse préalablement.

Sans vouloir raconter les vies des personnes avec qui nous partageons ces moments, cela montre un peu comme l´Inde évolue. On se demande avec Sonal quelle sera l´Inde dans quelques années. Tout semble changer si vite aujourd´hui. 



Lac pres de l' ashram





Sur de India 1 - Bangalore
17 févr. 2012

Bangalore



Y llegamos a Bangalore, una gran ciudad en el Sur de India, con 6 millones de habitantes, hace Calorcito !!!

Primera Impresión ?
La gente parece ser muy amable, tomamos el bus para ir al centro y charlamos con unos chicos que vienen de Medio Oriente, donde trabajan (IT company) y nos indican donde bajarnos.
Estamos en el barrio de "Majestic" terminal de bus y trenes, aunque son las 4 am, una multitud de rickshaws en la calle nos recibe...
Todavía esta obscuro y en medio del ruido, bocinas, personas tratando de vendernos cosas, de alguna manera llegamos al hotel.

Segunda Impresión?
Ruido !!! muchísimo ruido !!! Boooocinazos como nunca escuché antes  !! Estamos en un hotel para locales, y aunque los recepcionistas están contentos de ver dos extranjeros, no logramos comprender lo que nos dicen; y al parecer ellos tampoco, ya que uno le dice al otro: no ves ? no hablan ingles !!! jajajajaja

Comienza nuestra aventura en India... 
Un poco tarde para desayunar, vamos por nuestra primer comida, arroz y salsa todo bastante picante, de postre conseguimos una ensalada de frutas, que lindo regalo !

Estamos 15 minutos esperando para cruzar la calle, un espectáculo de imagen y sonidos: Los buses, taxis, ricksahws, motos, motitos y scooters que pasan por ahí no frenan nunca. Al parecer el peatón no tiene prioridad aquí, por el contrario, rige la ley de la selva: el mas fuerte es el que pasa primero.

El bocinazo se usa para expresar: ojo ! estoy atrás tuyo, movete que te pisooooo, hola que tal, estoy pasando, en fin por las dudas siempre tocar bocina.

Otro espectáculo del paisaje del barrio son las vacas que no por ser sagradas se evitan los bocinazos y casi empujones de los choferes apurados, paradojalmente las encontraremos comiendo la basura!!

Bruno tiene una reacción alérgica que no lo deja dormir, así que nos tomamos unos 2 días de aclimatación donde por cada hora en la calle descansamos 3 !!















Llegar a India sin saber nada y sin tener una guía puede ser algo frustrante, por eso decidimos hacer CouchSurfing: a través de internet -tipo facebook- te contactas con gente que vive en la ciudad a la que vas a viajar y podes dormir en sus casas, la idea es permitir el intercambio cultural. 

Es así como conocemos a Tua y a Vikrant, una pareja moderna. Los 2 son ingenieros informáticos y trabajan en IBM y Yahoo, viven en un cómodo departamento con 2 habitaciones, dos baños, cocina,living, y dos personas que vienen a limpiar y cocinar. También tienen un lindo auto nuevo en el que nos vienen a buscar.

Contrariamente a la mayoría de los Indios (60/70%), su casamiento fue por amor. Es muy normal que los padres elijan un buen candidato/a para sus hijos y se los presenten unos meses o incluso días antes de la boda. Una vez casados, la mujer abandona su casa, para ir a vivir con la familia de su marido ( imaginenseeeeeeee!!! )Tua viene de Calcuta y Vikrant de Rahjasthan, les fue difícil convencer a sus padres pero al final aceptaron.

Tuvieron un casamiento tradicional, nos mostraron sus fotos, y la invitación al casamiento (un power point con su historia de película de amor!) muy emocionante compartir estos momentos. Ellos se visten de jean y remera, como nosotros, son muy curiosos y abiertos, charlamos mucho e intercambiamos opiniones, experiencias, música y aplicaciones para iphone, etc. Gracias couchsurfing! 

Nos reciben como invitados de honor, en el cuarto Tua compro una canastilla de productos mini: shampoo, crema, cremita exfoliante, crema para cara, para cuerpo, todoooo!
Nos invitan a cenar a un súper resto Italiano y para el postre nos llevan a la mejor heladería de la ciudad, muchas Gracias chicoooos! 

Ellos viven en una parte mas nueva de la ciudad, hay un bus que nos lleva a todos lados ( tipo 152 de Bsas) que tiene A/C !! ahora podemos prescindir de los rickshaws que tanto miedo nos dan! 

Dessins devant les maisons


Muy cerca de su casa encontramos un especie de pueblito, a Bruno le recuerda Madagascar. Todos están en las calles afuera de sus casas. Ellos hablan con los vecinos, las mujeres van a buscar agua potable, en lugar de vasijas de cerámica usan unas de plástico (siglo XXI), la calle es el lugar donde socializan los vecinos. Nosotros nos sentamos a un costado a disfrutar, cada tanto se nos acercan a preguntarnos nuestros nombres y de donde venimos, todo el mundo nos saluda con una sonrisa que viene directo del corazón, es muy fuerte y muy hermoso por supuesto! 

Camino a la parada del bus, entramos a un famoso templo de Shiva (dios de la destrucción), en todos los templos vamos a ver grandes monumentos de los dioses, varios santuarios, mucha gente realizando ofrendas, sacerdotes, y porque no varias tiendas que venden desde cuadros religiosos, estatuitas, libros, pulseras, llaveros, hasta ropa y alimentos.





Shiva, dieu de la destruction
La ultima noche les proponemos cocinar nosotros, Parmigianna de berenjenas yo, y tarta de manzanas Brunito... un poquito de quilombo en la cocina pero finalmente comemos muy rico...Bailamos Salsa, Punjabi y miramos algunas fotos...


Antes de partir vamos a buscar nuestras mochilas a la oficina de Vikrant, un parque industrial súper moderno con edificios de vidrio y acero inoxidable... los mismos que podríamos encontrar en cualquier parte del mundo...una oficina de yahooo completamente globalizada...(Igual que Unilever, con su comedor, mesa de ping pong y sala de recreación, gimnasio, etc.) Los empleados se visten de jean y remera !!

Avec Vikrant, dans les locaux de Yahoo

Es un encuentro muy lindo... antes de irnos nos hacen muchos regalos, unas velas, un portavelas de piedra calada típico de India, un traje típico de fiesta para mi con sus aros haciendo juego, nos imprimen un montón de palabras en Hindi para que aprendamos, y un listado de templos que valen la pena...Mucha generosidad, no sabemos si deberíamos aceptar tantooo... Nos gustaría poder quedarnos mas, pero vamos a ir al ashram y el curso comienza el jueves 6 am...



Museo de ciencias de Bangalore
Ce musée est tres sympa. Il est tres ludique. On y  croise plein de scolaires qui s´amusent avec toutes les "attractions". Pour avoir visité la cité des sciences à Paris où je me suis ennuyé à mourir (je dois avouer que les sciences ne m´on jamais vraiment passionés, j´ai adoré ce petit musée ...






On fait aussi parti de l´attraction du musée : on nous demande souvent de poser en photos. Where are you come from ? What´s your name ? ...
Toujours avec un grand sourire ;-)







Animation 3D avec Narayanan




Jardin botanique Lal Bagh




Le calme au milieu de la tempête. C´est notre coup de coeur de cette ville. On n´est pas fan des grandes villes de façon générale. On était bien content de découvrir ce joli jardin avec des arbres tous plus jolis, tous plus grands les uns que les autres.


Nous sommes allés "respirer" plusieurs fois dans ce jardin.


Nous partageons cette journee avec  Narayanan













Singes ... en liberté pour de vrai ¡

Une nouvelle experience nous attend : l' ashram The art of living




Maroc - janvier 2012
14 janv. 2012






Maroc : 13 janvier - 14 fevrier 2012


Notre route :
Tanger > Asilah > Chefchaouen > Fes > Meknes > Volubilis > Azrou > Marrakech > Tiznit > Mirleft > Marrakech > desert de Mhamid (erg Chigaga) > Essaouira > Marrakech > Casablanca


Bye bye l´Europe, bye bye famille, amis et couchsurfers qui nous ont accueilli a Paris et en Espagne. Muchas Gracias a ustedes ¡¡¡. Notre aventure à deux commence par le continent africain.
La traversée du détroit de Gibraltar est rapide. 14 km separent le Maroc de l´Espagne. Et d´ailleurs, une toute petite pointe au nord du continent africain appartient toujours a l´Espagne ¡
Nous voilà sur le sol marrocain. Un bus nous mène du port jusqu`à la gare routière de Tanger. On est vendredi, on peut voir devant la mosquée près de la gare routière une foule de marocains priant à genou. On prie 5 fois par jour. Un maroccain, qui vit en Espagne, nous met en garde dans le bus. "Ne faîtes jamais confiance aux gens dans la rue ¡". Effectivement à notre sortie du bus, c´est un peu la cohue. Ca y est, on est bien arrivé.
On file directement, toujours en bus, vers Asilah.



Asilah


Nous arrivons à Asilah, petite ville tranquille. Les gens parlent plus espagnol que francais (le nord du Maroc a été colonisé par l´Espagne), l´arabe étant evidemment la langue maternelle.
Asilah - fresque murale
Nous découvrons la médina en fin de journée, elle est quasi deserte. C´est une vraie belle première impression de médina. Le mariage du blanc et du bleu et quelques grandes fresques murales réalisees par des artistes sur commande de la municipalité. On se ballade au hasard des ruelles assez étroites. Forcément, on retrouve les boutiques d´artisanat, de vêtements, tapis, peinture, ...
Les gens sont avenants et nous saluent.
On mange dans un petit resto un peu a l´écart du coeur de la ville. France 24, en arabe, annonce la perte du triple A. "France ... Crise" nous dit le serveur, un peu âgé qui ne parle pas francais. On éssaie avec lui quelques mots en arable. Je déguste mon premier tajin au poulet pendant que Karina, végétarienne avec exceptions, mange sa pizza ¡ Thé a la menthe en dessert avec un petit triangle ("briouate") sucré au miel et aux amandes. Trop bon ¡¡

Je suis réveillé de bonne heure par "l´appel", le réveil qui résonne dans toute la ville pour la première prière du matin.
Au menu de notre premier ptit dej marocain (dans le ptit bar à côté de l´hôtel) : jus d´orange maison, thé vert a la menthe, oeufs sur le plat, pain toasté et une vache qui rit

Nous croisons dans la médina Mona, une francaise qui tient une petite galerie d´art. Puis nous nous arrêtons discuter avec un marocain qui insiste pour nous faire visiter sa maison. Une rencontre "singulière". 
Pendant qu´il roule son joint (impressionnant, on a l´impression que les joints ont remplacé les cigarettes tellement les gens en fument à longueur de temps. Et on est loin de l´anecdote), il nous parle avec un peu d´agressivité des touristes qui ont de l´argent.  Il en a gros sur le coeur. Une vision assez conservatrice (notamment quand il parle de la place des femmes). On ne rentre pas dans le débat. D´ailleurs le dialogue devient vite un monologue. Et il arrive aussi vite à la religion. Tout est un peu confus, il ne veut plus nous laisser partir. Impression assez bizarre finalement, on ne sait pas trop quoi penser de tout cela. 

On découvre notre premier ptit resto local où on mange bien pour 2 euros et on croise des gens sympas. La plage serait magnifique si elle ne servait pas de dépotoir par endroits. Impressionnant. Dommage car la vue est superbe. Quelques presque sans-abris ont, au moins, une vue privilégiée sur la mer depuis leur maison en tôle.

Nous rencontrons le soir Zahar,une jeune germano-afgahne, avec qui nous dinons. Puis nous rejoint un marocain que Zahar a rencontré peu de temps avant. La discussion bascule rapidement sur la (les) religions(s). Le dialogue devient monologue. Un petit air de déjà vu, 2 fois dans la même journée. Impression bizarre de nouveau puisque finalement ce garçon s´est auto-invité. On sent le poids de la religion mais aussi beaucoup de contradiction. Il nous parle de "René", de "Casteneda" ... Ca donne envie d`en savoir plus sur toutes ces religions et l´histoire religieuse. Car on nous parle 2 fois dans la même journée d´Abraham et que finalement tout le monde est frère ou cousin ;-)
Pour finir, on discute avec le receptionniste de nuit. Tres sympa ¡ Il nous raconte sa vie qu´il avait à Agadir avant de revenir ici retrouver sa famille. Il s´ennuie ici, "il ne se passe rien". Eux aussi, ils aimeraient bien voyager ¡ C´est un moment chaleureux. Il nous remercie d´ètre resté un peu avec lui. Plaisir largement partagé ;-)


Elastique
Souvenirs !!!




Chefchaouen


Chefchaouen - la medina
Chefchaouen "la ville bleue"

Nous prenons notre premier "taxi partagé". 4 personnes à l´arrière (et 2 devant plus le chauffeur) d´une grande mercedes. Ca reste raisonnable ¡ En revanche, le chauffeur est un peu pressé ...


Grand taxi
Retour à la case Tanger pour prendre un bus pour aller à Chefchaouen. On discute en français avec un jeune homme tres sympa. Il fait un aller/retour pour Tétouan et nous propose de nous faire visiter vite fait cette ville. On aimerait bien ... mais nous avons déjà notre billet pour Chefchaouen.
Changement de bus a Chefchaouen. Bien installé dans le second bus, le chauffeur du premier bus apparait avec mon blouson et l´écharpe de Karina oubliés dans le bus. "Choukrane" (Merci ¡¡¡).

On découvre la médina de nuit ... Et oui, c´est joli ¡¡¡ La ville bleue.  Il y a un peu de monde et une atmosphère bon enfant.

On part en ballade au pont de Dieu. Ce qui nous vaudra encore une drôle de rencontre avec un rabbateur. Quelqu´un qui vous interpelle pour vous proposer un grand taxi.
Chechaouen est LA ville du cannabis. Un centre de production ;-) On n´arrête pas de nous en proposer.

Le Maroc est aussi pour nous l´occasion d´une petite purification. On est en mode "thé à la menthe" et sans alcool.



Fes






























































Pour se rendre à Fes, on traverse de jolis paysages, ne demandez pas à Kari, elle dormait. 

Et pourtant, nous sommes dans un vieux bus et ça remue. Il y a pas mal de petits virages. On quitte le Rif pour se rapprocher du moyen Atlas. Je retrouve l´ambiance du Népal lorsque nous nous arrêtons dans les ptits villages. Avec tous les vendeurs de fruits, tablettes de chocolat ...
On aperçoit les paysans qui labourent avec les boeufs.



Fes, notre première grande ville, notre première ville impériale. On découvre les remparts. Nous décidons d´aller directement a l´office de tourisme qui se trouve dans la nouvelle ville. Construite en partie à l´ époque du protectorat francais. Et, tiens  donc ¡,  qui ressemble beaucoup à nos villes à nous. On demande notre chemin à un monsieur, plutôt classe, qui voyant que je suis francais me sort sa carte d´identité française et sa carte du consulat pour lequel il travaille. On discute, il nous propose de nous faire visiter la ville. C´est louche .. mais bon. On passe d´abord à l´office de tourisme qui est fermé. Là ça se complique quand ce charmant monsieur commence a nous dire que sa visite sera payante. 
On descend et on file à l´institut francais où on espere trouver des infos culturelles. Voila comment on se retrouve un peu plus tard au "Rex", un ciné un peu retro et où on se sent bien. On regarde "The Artist", en noir et blanc. Kari pensait que c´était un film des années 30. Entre temps, on aura eu le temps de manger dans un ptit resto une soupe de fèves (trop bon ¡) qui nous rechauffe un peu. Parce que le soir, il fair froid.

On croise Perrine dans le taxi du retour. Elle travaille à l´institut francais. Elle vient de Marseille. Elle nous emmène dans un resto où elle a l´habitude d´aller. Et nous raconte sa vie au quotidien ici (un an qu´elle est là). Pour elle, le meilleur moment de l´année est le mois de juin avec le festival de musique sacrée. En rentrant à l´hotel, on croise tous les hommes dans les bars, dedans et dehors, les yeux fixés sur le téléviseur. A l´affiche Barcelone/Madrid pour la "Copa del Rei". Et c´est du serieux. Ils sont fous du football espagnol. Et Messie, il les fait tous rêver. Je me joins a eux en arrivant a l´hôtel.

La médina de Fes est tres jolie mais on n´en finit pas de nous interpeller. Je découvre les tanneries depuis une terrasse avec les fameux bains contenant les teintes pour les cuirs. On découvre aussi la grande mosquée et on s´imprègne de la culture de l´Islam.
Je suis plongé dans "Le monde selon Garp", un monde bien different de celui où nous sommes en ce moment. Un monde bien réel mais un peu cruel je trouve.  J´aurais cru le Maroc un peu plus occidentalisé. Difficile de se faire une opinion finalement. Sinon qu´on a l´impression que le pays est pauvre, qu´on sent beaucoup de rancoeur, de jalousie, et je ne sais quoi ou tout cela à la fois vis a vis des touristes en general et notamment des francais. Quand tu payes, tout va bien. Dans le cas contraire, le sourire disparait et les gens peuvent vite devenir agressif.
Il faut accepter cela. La réalite, c´est que l´on a du mal à faire confiance aux gens. C´est une impression de la première semaine. Et nous sommes toujours dans des villes assez touristiques.

C´est vendredi, le jour de la grande prière. Les rues sont vides ou presque. Quelques enfants, qui n´ont pas école, tentent de nous soutirer quelques dirhams... Tout le monde se rend a la mosquée. Les portes sont ouvertes, on fait les curieux ... 

On retrouve a 13h Perrine, de l´institut francais avec 2 de ses collegues (dont le nouveau directeur), du côte de Boujloud. On mange dans leur petit resto où ils font office d´habitués. Un tajin de viande au pruneaux. Hum ... Puis nous partons visiter la medina avec un guide non officiel que nous recommande Philippe, le directeur. Nous decouvrons le Ryad Moqri, un tres joli palais avec de beaux jardins qui heberge aujourd´hui "l´Institut Specialise dans les Metiers Traditionnels du Batiment". Un havre de paix. Puis on visite le musée Batha. Un autre palais avec jardins qui abrite un musee. Au printemps, ce doit être terrible ¡ Ils sont vraiment chouettes ces palais avec leur jardin. C´est paisible, calme, on s´y sent sent bien.


Une médersa

Tannerie
Tannerie

Travail du cuir

Sechage des peaux sur les terasses
Fes - une ruelle de la médina

Station Mobil !




Priere


Meknes


Dans le petit taxi qui nous mène à la gare pour aller à Meknes, on rencontre une jeune étudiante en licence pro qui se rend en train à Rabat où elle étudie.
On est un peu impressionné lorsque l´on arrive à la gare. Elle est "flambant neuve". C´est tout neuf, tout beau, tout propre. Rien à voir avec le quartier historique d´où nous arrivons. On a un peu découvert la ville nouvelle mais pas beaucoup. Là c´est un autre visage du Maroc.
Nous sommes a la gare ONCF. La petite soeur, la soeur jumelle de la SNCF. Même organisation, signalisation... 
Le train est propre et rapide. Les champs d`oliviers défilent. De l´autre côté on apercoit les montagnes du moyen atlas. Ca y est, nous y sommes. Nous disons au revoir à cette jeune marocaine. Elle aimerait pouvoir travailler au Maroc mais cela ne sera pas facile semble t-il ...
Nous aterrissons à l´hotel Magestic, un bel hotel des années 1930.

On visite la ville avec Nordine, un guide officiel. Il nous propose une belle visite, très interactive, en francais et à l´occasion en espagnol.
Meknes est une cité impériale. La ville de Moulay Ismaël. Je ne vous refais pas les guides mais dans ces derniers il est présenté comme le "tyrannique" Moulay Ismaël. Il est contemporain de Louis XIV et comme lui, il a la folie des grands projets. Les relations entre la France et le Maroc étaient donc trés bonnes.
Nordine ne voit pas Moulay Ismaël comme un tyran. Simplement quelqu´un qui souhaiter protéger son peuple de l´exterieur. C´est donc lui qui a fait de Meknés une cité impériale.
La ville est entourée de doubles (voir de triples) remparts, ils sont toujours là. On ne peut pas accéder au palais royal qui sert toujours de résidence royale.

Le Maroc est une monarchie et le roi, Mohammed VI, est aussi le chef religieux. Il est très apprécié pour ses réformes et les changements qu´il apporte. Il s´affiche en public avec sa femme. Personne n´a jamais vu la femme (ou les femmes) de son père. Et sa femme peut  apparaitre sans le voile. Le roi nomme le 1er ministre et certains ministres. Depuis 3 mois, c´est un gouvernement islamiste qui est au pouvoir, les députés ayant été élus démocratiquement par le peuple (les femmes votent aussi).

Meknes - Grande place

Ancien grenier

On visite la singulière mosquée de Meknes. Singulière parce qu´elle est la seule, avec celle de Casablanca, où les non musulmans sont autorisés à entrer. Grâce (ou à cause, à chacun de voir), si j´ai bien compris, à Lyautey (le représentant de la France lors du protectorat) qui est entré pour la première fois avec le roi car il ne voulait pas rester à l´exterieur de la Mosquée.
En tout cas, c´est un véritable "plaisir des yeux" pour reprendre l´expression préférée des "rabatteurs" dans les médinas. On retrouve l´architecture arabe classique. De la mosaique sur la partie basse des murs. Des calligraphies en stuc représentants des extraits du Coran et du bois de cédre au plafond. Magnifique. Avant d´entrer dans la Mosquée il y a un patio avec une fontaine pour les ablutions (avec un ordre précis pour se laver les mains, le visage et les pieds). Exceptionnellement dans cette mosquée il y a une fontaine aussi dans la salle de prière.
Il y a 5 prières par jour. ici, il n´y a pas de "je suis croyant non pratiquant" nous dit Nordine. Soit on croit et on prie, soit ... Ce qui n´empêche pas que, dans la pratique, tout n´est pas appliqué à la lettre. Dans la salle de prière se trouve une niche qui indique la direction de La Mecque et sert à la fois d´auditoire pour le mollah car elle résonne et permet d´amplifier le son.
Le Coran interdit les reproductions humaines. C´est pourquoi on ne retrouve pas, comme dans nos églises, de personnages où scénes de l´Islam et du Prophète Mahomet (Mohammed).




Volubilis

On visite Volubilis avec Gérard (français) et Chen (philippinien) qui logent dans le même hotel que nous. Ils travaillent tous les deux en Arabie saoudite. L`occasion de découvrir ce pays ... mais qui ne nous fait pas rêver. La liberté n´a pas la même signification qu´en France.

Volubilis est un magnifique site romain.










Azrou

C´est une nouvelle aventure. Nous sommes dans la montagne du moyen Atlas. Azrou est une toute petite ville proche d´Ifrane où on peut skier. Il n´y a quasimment pas de touristes à cette époque.


On part avec Khalid et ... Khalid pour une randonnée d´un jour. Une belle journée. On traverse la forêt de cèdre. On arrive à une falaise oú on a un beau panorama sur Azrou et toute la vallée. On pique-nique dans la forêt avec un ptit feu pour l´incontournable thé à la menthe.

Azrou avec Khalid et Khalid


The
Nous traversons un grand plateau plus ou moins enneigé. C´est le calme absolu. Un chouette paysage ¡¡¡ 











Un peu plus loin, nous partageons un moment avec les singes Sagot ... un peu habitué à croiser les touristes. N´empèche que c´est un moment plutôt drôle. C´est comme au zoo, on ne sait pas qui est le singe de l´autre ¡
Singe Magot

 


Plus bas, on arrive au monastère où a été tourné "Des hommes et des dieux". Un film que l´on a vu à Buenos Aires. On a du mal à le croire car personne ne nous en avait parlé avant. Mais si, photos et Internet à l´appui, c´est bien ici que le film a été tourné. Je repense à la dernière scène terrible quand ils quittent le monastère dans la neige ...

Monastere "Des hommes et des dieux"

Monastere "Des hommes et des dieux"


























































Le soir, on prépare tous ensemble un Tajin au légume chez Khalid. On partage ce plat à la marocaine, c´est à dire sans couverts mais avec du pain. On mange tous directement dans le Tajin (le plat).



Tajin 1/3




Tajin 2/3




Tajin 3/3


Marrakech

Une journée de train de Meknes a Marrakech. Le train est mon moyen de transport préféré. On rencontre toujours des gens, on peut lire, on a de la place ... Et généralement, c´est pas trop cher ¡

Dans le train avec le zèbre ...

Dans ce train, on partage un moment sympa avec 2 femmes marocaines dont une maman et ses 2 enfants. Les petits s´amusent avec notre girafe et notre zèbre (merci Victor ;-) Nous partageons quelques chips ... La maman nous offres ses ptits desserts sucrés qu´elle a préparé. Trop bon ¡¡¡
Des belles rencontres comme on les aime ...


... et la girafe ¡
Puis le train va vite se remplir. Les gens s´entassent un peu dans l´allée. Le train s´arrête plusieurs fois. 2 heures de retard à la fin mais une bonne journée.
On découvre de nuit la fameuse place Jemaa el Fnaa, inscrite au patrimoine immatériel de l´Unesco. Elle est relativement vide ...

On s´attendait à une ville hyper touristique où on serait sollicité en permanence. C´est une atmosphère relativement tranquille qui nous attend. Reposant comparé à Fes. C´est très agréable. D´autant plus qu´il fait beaucoup plus chaud que dans le nord.

On visite la médersa (école coranique et "cité étudiante") et le musée de Marrakech. Une pure beauté. Toujours la même organisation. Un patio avec une fontaine, des

mosaiques, du stuc... 
Notre première étape à Marrakech a aussi pour objectif d´organiser notre semaine de vacances avec mes parents et Judith et Fifi (mon frère et ma belle-soeur). ...
On dort dans un petit riad pas trop cher. C´est vraiment agréable ¡ Ptit dej en terasse tous les matins avec crèpe et oeuf sur le plat ;-)

On se ballade au jardin de la Ménara. C´est dimanche et il y a plein de monde.

On n´échappe pas au hamam avec massage. Déception. On est les derniers de la journée. Tout le monde est pressé de partir. On ne reviendra pas.








 






Mirleft

Nous décidons de partir vers un endroit paisible, loin des grandes villes. Nous choisissons Tafraout. On fait étape à Tiznit et finalement, après être allé découvrir la jolie plage d´Aglou, on décide de se poser dans la petite ville de Mirleft pas très loin.

Plage d´Aglou

Plage d´Aglou


On pose nos valises à l´hotel Atlas tenu par un francais, Yann, depuis quelques mois. La rue principale de la ptite ville à des allures d´une rue de western.
Effectivement, c´est paisible. On prend le temps ¡ On rencontre John, un londonnien en vacances 6 semaines ici et qui écrit des pièces de théatre. Et aussi Matthieu, un francais avec qui nous discutons pas mal.
Il y a de belles plages. L´organisation de la ville est assez bizarre. Il y a de grands terrains (de pierre) vagues puis des batiments. Puis d´autres terrains vagues ... puis la mer. Et aussi, de l´autre côté, des petites montagnes.


Hotel Atlas - Youss ¡

Mirleft
Mirleft
Mirleft - ruine
 
Pique-nique ¡
 


Marché
   







On loue des vélos pour aller à Legzira,  une merveille de la nature. Une vraie belle merveille qui se découvre dans son état brut ¡ On partage ce ptit moment avec 2 gars bien cools qui viennent de Pologne. Eux, ils sont à pied. 





Legzira

J´ai oublié de dire que la route est assez vallonée. Karina va vite regretter d´avoir pris les vélos. On alterne descentes sur le vélo et montée ... à côté du vélo. On croise des dromadaires dans un champ avec qui on va faire la pose.

Hors de question de rentrer en vélo avec le vent contraire. On pousse le pouce et une camionette s´arrête. Une brève mais jolie rencontre. En voyagant, on rencontre souvent des gens qui ont des droles de parcours de vie. 

On prend nos habitudes dans ce petit hotel. La petite équipe est vraiment sympa. Youss est aux ptits soins avec nous et Yann, en cuisine, aussi. C´est cool aussi de se poser quelques jours dans le même lieu, une petite routine. Le ptit dej au même endroit, avec les mêmes gens. L´échange évolue chaque jour.

Legzira


Marrakech (bis) en famille

Ils sont arrivés ¡¡¡  Judith, Fifi, mampap en route pour une semaine marocaise. C´est parti pour une petite semaine en famille. Et lá, on joue un peu les guides ...

On prend notre premier thé à la menthe à l´hotel. Karina joue avec son nouveau jouet rapporté par Fifi et Judith. Le Canon g11d´occasion, un petit compact manuel, que nous avons commandé sur Internet.
Puis on va faire un ptit tour sur la place vite fait ... pour prendre un peu l´atmosphère marocaine.

On n´échappe pas à la visite de Marrakech et des endroits qui nous ont bien plus. La médersa, le musée de Marrakech ... On visite une tannerie. De droles de conditions de travail ... Rien à voir avec celle de Fes et des bains colorés. On profite aussi des jardins de la ville. Celui de Marjorelle, "chic" et touristique, avec bambous et palmiers. Celui de la Ménara, populaire, où tout le monde se retrouve autour du grand bassin
On expérimente les grands taxis en famille.

Souk


Tannerie - Marrakech


















Medersa Ben Youssef



Medersa Ben Youssef
Medersa Ben Youssef

  





Jardin Majorelle


Jardin Majorelle

Marrakech - Ménara




Le désert - Erg Chigaga pres de Mhamid


LA grande expedition de la semaine, c´est le désert (une commande de Judith " j´aime pas le froid") ¡ En route, on tourne une séquence du film "On a marché sur la neige" sauf Karina qui a des chaussures qui prennent l´eau. Les paysages du grand-atlas, puis du moyen-atlas, défilent. On ne se lasse pas de ces beaux paysages de montagnes, de déserts, de palmiers et d´oliviers, des almamdriers (roses et blancs en fleur). On voit beaucoup de coopératives féminines d´huile d´argan. Fifi prend la pose avec un serpent autour du cou. On passe devant les studios de ciné de Ouarzazate.

 

 

Il fait un soleil de plomb. Je crois que les " - 12" de France sont déjà oubliés. Quel est le fruit du palmier ? La datte ¡ C´est la principale ressource économique d´une région que l´on traverse.

C´est le début du désert. Plutot de la "caillasse". On commence la deuxième journée par une ballade en dromadaire à ... une bosse.
On reprend les 4x4 pour aller à l´erg Chigaga. On s´arrête à la vue d´un dromadaire nouveau né avec sa maman. Puis à un oasis plein de palmiers. On arrive alors au désert de sable. Celui qui ressemble à ce qu´on s´attend à voir ... On aperçoit les premiers campements. 
Khalid, notre chauffeur-guide, n´est pas très bavard. On ne partage pas beaucoup avec lui malgré nos questions. Dommage ¡
Ca y est, on est arrivé. C´est un bivouac de luxe. Grande tente par couple avec salle de bain ¡

C´est parti pour "la randonnée des sables". Il faut le dire, le paysage est magnifique. Complement nouveau. Il n´y a quasiment personne. Il fait super beau. Bonheur ¡¡¡
Karina, Fifi et moi, décidons de nous mesurer à LA grande dune. D´en haut on aura un panorama à 360º sur le désert. C´est parti ...
C´est la classe. On descend en courant, on suit quelques traces de dromadaires passés il n´y a pas très longemps et on trace notre chemin, On joue avec les ombres. On profite ...
C´est un peu plus long que l´on pensait. Nous voilà au pied de la grande dune. On y va, on fait des photos. En bas, la terre noire a remplacé le sable. On se croirait sur la lune ;-)
La montée n´est pas si simple ... Et un peu dur aussi. Le soleil ne va pas tarder à se coucher. Fifi pense qu´il vaudrait mieux s´arrêter là si on ne veut pas finir dans le noir. Mais non, Karina ne veut pas s´arrêter à mi-chemin. C´est vrai que c´est un peu frustrant. On décide de continuer vite fait tous les 2. Fifi nous attend.
On grimpe assez vite, completement essouflés. C´est assez impressionnant vu d´en haut. On est content d´avoir atteint le sommet. On crie à  Fifi pour qu´il  immortalise ce moment et on redescend. On arrive impeccable quand le soleil se couche. La lune a déjà pointé son nez. On arrive au campement. Ils sont à l´apéro au whisky marocain (le thé marocain).
Un couple de français, de danois et hongrois partagent le campement avec nous. En plus de toute l´equipe de l´agence.
Ambiance bon enfant ... le couple de danois raconte quelques histoires en anglais, puis francais, traduites en direct en hongrois.
On déguste le dîner sous la grande tente (tajin de légumes ou au poulet, brochettes).
Puis commence le petit concert de percussions et chants traditionnels autour du feu. 

Le lendemain, c´est lever de soleil dans le désert... Sans commentaires ¡ Et retour à Marrakech avec les mêmes jolis paysages ...





 

Erg Chigaga
Danse - Erg Chigaga

Désert Erg Chigaga





Fossiles
Retour du désert


Essaouira


Dans le bus pour Essaouira, on retrouve Loubna, avec son frère Primo, que l´on avait croisé lors de notre premier séjour à Marrakech. Loubna (Bibi) vit ici depuis 4 ans. Elle nous raconte les "coulisses" de la vie marocaine et les changements qu´elle peut voir depuis qu´elle est ici. Cette autoroute entre Marrakech et Essaouira par exemple fait parti de ces grands projets qui transforment le paysage du Maroc et qui participent au développement du pays.

Primo nous raconte ses différents voyages en Inde et ses expériences spirituelles. C´est un avant-gout de l´Inde. Loubna nous parle de la vie des femmes ici, du "poids" de la religion pour les marocains en général. Des contradictions de ce pays (et notamment avec la religion). On parle aussi de Mohammed VI. Un changement pour le Maroc. Beaucoup de projets sont financés avec la fortune de sa famille. Des produits de première nécessité sont, par exemple, subventionnés par l´Etat (l´essence, la farine ...). C´est aussi (peut-être) une forme de prévention pour que la révolution arabe ne vienne pas jusqu´ici. En tout cas, les marocains semblent "aimer" leur roi. Une rumeur circule qu´il serai atteint d´une maladie orpheline et d´autres rumeurs circulent sur la nature de cette maladie ...

Une belle rencontre, encore ¡ On se donne rendez-vous dimanche.

Une nouvelle expérience ce midi. On goute aux poisssons grillés. Un alignement de petits restos (de baraques) qui proposent du poisson grillé. On peut choisir son poisson comme à une poissonnerie et ils le font griller. Les restos se battent pour que les clients s´arrêtent à leur boutique. C´est la négo des prix. On s´arrète au numéro 33 (celui recommandé par le guide ¡). On ne manque de rien : pinces de crabe, bar, oursins (qui ne rencontrent pas un grand succès), octopus, langoustines, crevettes et d´autres poissons blancs. Karina fait un peu la tête. Elle n´aime pas trop les poissons et surtout elle n´aime pas voir les poissons morts. C´est pas de chance. Bon d´accord, on l´avoue aussi. L´endroit n´est pas super clean et les poissons pas toujours bien grillés. Mais on se régale.

On aime bien cette vile. Elle dégage de bonnes ondes. C´est paisible, les gens sont sympas. Les musiciens défilent à la chaine pour quelques dirhams sur une des places remplis de cafés et restos. Et les enfants se battent ... pour nous cirer les pompes.
Le soir, c´est repas de fête a l´Elizir. En première position sur Trip advisor (ce site est une découverte pour moi mais Kari ne sort jamais sans lui ;-) Ce resto est un petit lieu très intime et chaleureux. Une déco plut
tot années 70, un peu "pop art". De la bonne musique (un vieil album de Gainsbourg, Chet Bakker...) avec un bon son. Le patron est aux ptits soins. On se régale. Le dessert ? Un gateau (un peu fondant) au chocolat avec fraises parfumées au jasmin, glace à la pistache et un velouté de concombres avec je ne sais plus quoi sauf que c´était un délice même si on n´avait plus faim.
Un grand moment de bonheur pour terminer notre longue journée.

Nous nous promenons sur la belle (grande) plage. Elle est relativement épargnée par les constructions. Il fait du vent mais pas trop (pour le moment). On nous propose une ballade en dromadaire ou à cheval. Je craque pour un tour à cheval. Longtemps que je n´ai pas galopé sur une plage. Kari et Fifi me rejoignent. Et nous voilà partis... sans les moindres explications ou consignes de sécurité. Je discute avec un des guides car j´ai un peu peur pour Fifi et Karina qui n´ont pas l´habitude de monter. Le coin est sympa. Jimmy Hendrix est passé par ici il ya longtemps. Le temps d´un concert. Sympa ce ptit galop. Kari, elle a même pas peur ¡

Un francais vient m´accoster et me demande si je ne suis pas le "nouvel explorateur" de Canal +. J´ai été un peu surpris par la question alors je n´ai pas pu improvisé. C´était marrant.
On termine notre semaine au hamam des "5 éléments". Et cette fois, c´est grand bonheur ¡ Gommage, massage, dans un joli lieu.

Essaouira - le port

Mampap - le port

Hamam en famille


Marrakech > Casablanca

Dernier au revoir à la porte d´embarquement. Et voilà, une semaine qui est vite passée ¡¡¡
En rentrant, je croise Jérome V., un ex collègue de Proservia que je n´ai pas revu depuis mon départ. On discute 5 minutes vite fait. Il rentre lui aussi. Le monde est petit.
Sur la route de l´hotel, je passe devant un grand parc remplis de joggers, de pleins de parties de football et de séances de gymnastique collective. Il fait beau, les gens sont matinaux.
Dommage, on aimerait bien venir courir avec eux ...

Nous retrouvons nos amis Loubna et Primo le temps d´une soirée et goutons au thé aux épices sur la place.

Notre découverte du Maroc se termine à Casablanca le temps d´une journée. Nous traversons le souk pour nous rendre à l´immense mosquée. La seule, avec celle de Meknes, que l´on peut visiter. Ce que l´on ne fera pas puisque il n´y a plus de visites quand nous arrivons et nous ne pouvons pas rentrer.  Nous profitons du lieu. La Mosquée donne sur la mer. Elle peut accueillir 20 000 personnes ¡ Et la place autour de celle-ci peut en accueillir 80 000 ¡¡¡

On a bien failli ne pas prendre notre avion. A l´enregistrement, on nous rend nos billets et passeports en nous disant qu´avec un visa touristique, il faut absolument un billet aller/retour ou un document attestant de la sortie de l´Inde (billet de bus, train...). Ca ne nous fait pas rigoler. On rale (évidemment) et finalement tout s´arrange.
Une grosse escale de 20 heures à Doha, c´est l´occasion de (presque) terminer ce que vous lisez.

Casablanca - la mosquée




Beslama ¡¡¡ (Au revoir ¡)





Marruecos Español ( Enero 2012)
13 janv. 2012
Marruecos - Enero 2012


Nuestra ruta:

Tanger > Asilah > Chefchaouen > Fes > Meknes > Volubilis > Azrou > Marrakech > Tiznit > Mirleft > Marrakech > desert de Mhamid (erg Chigaga) > Essaouira > Marrakech > Casablanca

                                             


Chau Europa, chau familia, amigos y couchsurfers que nos han recibido tan bien en Paris y en España, Muchas Gracias a Olivier a los Chojrin a Jose y Zaida y sus hermosas Familias y a Chris y sus amigos...Nuestra aventura comienza en el continente africano, tras atravesar el estrecho de gibraltar.
Voila !! ya estamos en territorio Marroqui y un bus nos lleva del puerto viejo al centro de Tanger. En el bus, un marroqui que vive en espania nos advierte: "No confien en nadie !!!" y efectivamente cuando bajamos hay un puniado de personas que nos esperan para ofrecernos sus servivios ( hoteles, restautantes, taxis y lo que se nos ocurra). Es viernes, podemos ver frente a la Mezquita un monton de personas rezando arrodillados en direccion a la meca, el viernes es el dia de la plegaria larga, es un dia especial ! Rezamos 5 veces por dia y las mezquitas anuncian el llamado a traves de altoparlantes que se escuchan de cualquier punto de la ciudad. 
Tomamos un bus local directamente a Asilah para no quedarnos en una ciudad tan grande...(todaaa una experiencia de calor, olores y ningun turista mas que nosotros )


Asilah

Llegamos a Asilah, un pequenio pueblito tranquilo. La gente habla mas espanol que Frances;todo el norte y el sur de Marruecos fue colonizado por España, la lengua madre es el Arabe Marroqui que es una mezcla entre: el arabe, lenguas locales y fraces.
Vamos a pasear por la Medina  (ciudad vieja,generalmente rodeada por una murralla), ya oscureció y esta casi desierta, nos encontramos con casitas blancas, muchos muros decorados, pintados por artistas y algunos puestos de artesanos locales que estan cerrando.La gente es muy amable y nos saludan por la calle. Cenamos en un pequeño restaurant a la carta en el centro de la cuidad, la tele prendida en France 24 ( en arabe) anuncia que Francia perdio su categoria de AAA: - " France  Crise " nos dice el mesero, un tanto venido en años, que no habla frances ni español, sin embargo nos enseña nuestras primeras palabras en arabe.
Bruno come su primer Tajine de Pollo, mientras que yo, vegetariana con excepciones solo encuentro una pizza. Al final nos sriven un te a la menta con un triangulo de almendras ( baklava) muuuy rico !
Nos despertamos con el "llamado"... que resuena en toda la ciudad para convocar a la gente a rezar la primer plegaria del dia (al salir el sol). Desayunamos en un bar al costado del hotel y pedimos al mozo que nos prepare un desayuno tipico: Jugo de naranja, te en vaso largo con hojas de menta enteras adentro, huevos fritos al plato sobre una capa aceite de oliva, pan tostado y unos quesitos tipo addler franceses que se llaman la vache qui rit ( la vaca q rie !).
Nos perdemos en la Medina y nos encontramos con Mona, una francesa muy particular, que tiene una galeria de arte y trabaja un tiempo en paris y un tiempo en Asilah, miramos los cuadros y charlamos un rato. Seguimos nuestro camino y un hombre nos invita a pasar a una casa q esta en venta... muy amable nos dice: - "vengan solo para el placer de sus ojos", nos da las llaves de las habitaciones y nos dice que subamos a ver el estilo de la casa...( casa de planta pequena pero con 3 pisos hasta llegar a la terraza)
         
Cuando bajamos empezamos a hablar, al mismo tiempo el hombre arma su cigarrillo con hachich (marihuana) en el norte de Marruecos se encuentran las mas grandes plantaciones y la gente parece haber reemplazado el cigarrillo normal por estos especiales,los fuman en la calle y bares sin ningun tipo de inhibicion, solo los hombres por supuesto. Nosotros escuchamos atentos mientras el habla de los extranjeros que compran casas en Asilah y no mantienen el estilo arabe, no le gustan los extranjeros ni los españoles, al parecer, yo no entiendo el 100% de lo que dice pero habla de las mujeres y que deben tener la misma libertad que los hombres mientras se queden en casa, tiene una vision bastante tradicional del mundo, nosotros no debatimos y lo dejamos hablar, un extenso monologo que termina en religion, nos aburrimos un poco...pero el hombre nos invita a su casa en frente y no esta dispuesto a dejarnos ir tan facilmente... nos hace pagar con nuestros oidos y compania la visita a la casa... primer aprendizaje: la gentileza no siempre es "Desinteresada".
Asilah es una ciudad al borde del mar, la vista seria mucho mas linda sin toda la basura que se acumula en la playa, dicen que para el verano limpian la playa...ojala sea cierto...
 Atravesamos la medina y nos salimos un poco de la ciudad, caminamos por la costa siguiendo el mar... se ve gente  mas humilde, y a medida que nos  alejamos encontramos unas  carpas de nomades, cabras  y algunos otros  animales...
Tambien  vienen aca las parejas que quieren un poco de intimidad para  poder tomarse de  las  manos o incluso besarse o solo ver la puesta del sol. 
Un mediodia, medio por azar, descubrimos un pequeño restaurant donde comen los locales, tienen 5 o 6 platos preparados en grandes recipientes (tipo ensaladas) que se sirven frios y pueden ser acompañados por sardina a la  plancha. La gente llega, se sienta en unas mesas largas compartidas; se come muy rapido y barato (2 euros los 2 !) como es de esperar yo era la unica mujer.


Conocimos una noche a Zahar, 30 años, afgano-alemana con quien compartimos una cena, mujer sola viajando por Marruecos y se mueve con una  soltura para nosotros impresionante. Se nos une un local que habia estado  hablando con Zahar, habla bien ingles, frances y un poco de español, nos habla  de Castaneda, René, y finalmente empieza un monologo de la religion  musulmana, otra vez mucha contradicción... la historia se repite y el hombre  sale del resto sin pagar la cuenta, luego nos lleva a un bar donde se prende un  porrito y continua hablando, al final se hace un poco pesado y bizarro..y otra vez  tenemos que pagar la cuenta !!! Zahar se sorprende por la poca verguenza del  amigo que se autoinvita, c'est la vie !
Tenemos wifi en la recepcion del hotel, asi que pasamos algun tiempo en los sillones... un rato Bruno, un rato yo. Conocemos a un hombre que viene con su ipad, nos ponemos a hablar y resulta que es Marroqui, esta ahi para usar el wifi, hablamos, tiene una cadenita con un Om, nos cuenta de su vida, que tiene 2 hijos, que su mujer murio pero el esta feliz de tener a sus hijos, nos muestra fotos, y finalmente nos muestra su gest house cerca de la ciudad, una casa rural donde podriamos ir a pasar algun tiempo. Finalmente el conserje del hotel lo invita a retirarse y nos explica que el hombre viene al hotel a atrapar turistas con dinero !!! (el precio del hotel dependia de cada cliente... vimos gente que pago el doble o triple que nosotros- gracias a Brunito y sus habilidades para el regateo!)
Terminamos haciendonos "amigos" del conserje quien nos cuenta de su vida, de sus sueños de poder viajar algun dia, que estuvo metido en las drogas y ahora estaba cerca de su familia para poder estar mas tranquilo y sin vicios... dificil pasar todas las noches en el hotel, la ciudad es muy tranquila y en temporada baja no hay nadie, es aburrido en fin... Nos prepara un te y charlamos largo y tendido...
Chefchaouen
Tomamos nuestro primer  gran taxi (Grand Taxi) compartido... Mercedes Benz de hace 30 anios, cuatro personas viajan atras y dos adelante, obvio cuando nos ven con las mochilas enormes nos  cobran por tres personas y no les gusta el regateo (en todo el viaje esto será una constante)... El chofer maneja un poco apurado.
El taxi nos deja en la Gare Rutiere (estacion de bus) de tanger y de ahi tomamos el bus que pasa por Tetuan y luego va hasta Chefchaouen.
Cuando llegamos, un "Amigo" nos ofrece y casi obliga a acompañarnos al hotel, nos dice que el que elegimos es caro y queda lejos del centro, quiere mostrarnos otro hotel barato...Dos españolas vienen con nosotros. Aceptamos que nos lleve porque entre pagarle a un taxi - que con las mochilas y recien llegados- preferimos darle una propina al "amigo", sin embargo Bruno le aclara que queremos ir primero a nuestro hotel y si no nos gusta vamos al de el, obviamente y como por arte de magia el hotel de el queda "camino" al nuestro, vemos unos 3 o 4 lugares mas  y finalmente estamos tan cansados que nos quedamos en uno de los que nos muestra el chico... aunque nos dijo que nos acompañaba porque el quería, al final reclama 20 Dirhams por persona (2 Euros), obviamente no le damos lo que pretende ya que sino va a hacer lo mismo con todos los turistas, ademas corresponde al lugar pagarle su comisión, el chico no muy feliz... termina aceptando y se va.


La ciudad esta situada en una montaña, la Medina es toda azul, cuando salimos a dar una vuelta con las españolas, ya es de noche y con las luces, la atmósfera es verdaderamente acogedora.

Chefchaouen es la ciudad del cannabis, acá se encuentra la producción mas grande en todo Marruecos y la gente fuma y nos ofrecen por todos lados. Como el Islam prohibe tomar alcohol, muchos han encontrado una alternativa en otras drogas, aunque para mi es como hacerle trampa a dios !!

La venta de alcohol es exclusiva para turistas y no musulmanes, aunque obviamente siempre a escondidas hay gente que hace grandes negocios... Marruecos produce vinos, pero nosotros decidimos que puede ser una buena ocasión para hacer una dieta de purificación por todos los vinos que probamos en Francia y España . Acá se toma siempre Te a la menta, como ellos dicen es el whisky marroquí.

Por las tardes, en todos los bares vamos a ver a los hombres, fumando y tomando te, a veces jugando juegos de mesa, o reunidos para ver un partido de fútbol, la constante es siempre el te y el ambiente de reunión.

Nos toca lluvia y pasamos gran parte del tiempo dentro del hotel hablando con las españolas, y intercambiando señas con las dos chicas que hacen la limpieza, son muuuuuy simpaticas...

Al otro dia decidimos ir a caminar hasta una mezquita abandonada, compramos sandwiches para llevar, y cuando preguntamos para donde queda el camino el hombre (amigo 2) muy hábil, nos convence que es mejor ir al puente abandonado, que queda a 30 km que es mucho mas lindo. Discuten con Bruno hasta acordar el precio, amigo2 para un taxi, habla con el en árabe, y chofer, no muy a gusto, decide llevarnos. Cuando amigo2 se sube al auto le preguntamos porque y aclaramos que nosotros no vamos a pagar su comision, aunque por supuesto, las palabras no sirven de nada, amigo2 dice vivir por el camino y dice que el taxi lo va a dejar en su casa. El puente de dios queda a 45 min. de subir una montaña, pero chofer quiere solo esperar una hora ( claramente no alcanza para ir comer pic nic y volver ) y nos quiere cobrar lo mismo que ya acordamos solo por esperar media hora mas... después de una discusión entre chofer, amigo2 y Bruno decidimos no llegar hasta el puente y disfrutar de nuestra hora en la montaña... el paisaje es muy lindo, verde, un río, y vemos a lo lejos el puente de dios. Cuando bajamos esperamos a nuestro chofer en un barcito, llegan, les ofrecemos un te, pero no quieren, amigo2 sigue con nosotros.
  En el camino de vuelta amigo2 no para de repetirnos que quiere 20, 50 dirhams     por haber venido con nosotros, sin sentido intentamos explicarle que le pedimos     que no viniera y que se arregle con su amigo, que si quiere u  te lo invitamos        pero que no le vamos a dar dinero. Nos sentimos frustrados porque las palabras    no tienen valor, nos sentimos responsables por haber sido un poco ingenuos, pero  creemos que los turistas no debemos aceptar los engatusamientos solo porque  total son 2 euros, queremos darle una lección. Al final el hombre se pone  agresivo, nos trata de racistas, nos insulta en ingles y en francés y hasta amenaza  con que nos va a pegar y partir la cabeza... nos metemos en un negocio hasta  que se va, pero aprendemos una lección nosotros también...



FeS
Tomamos el bus, es un bus local, no viajan turistas mas que nosotros, aca los tickets los venden unos señores que se paran afuera del bus, y pueden agregarte 5 o 10 Dirhams depende tu cara, y a cambio te ofrecen un papel, tipo turno de farmacia escrito en arabe, el equipaje se paga aparte, y no hay un precio fijo tampoco, como ya sabemos esto, cuando nos vienen a cobrar por el equipaje, yo le regateo y le digo que es muy caro... el hombre se pone loco y me dice que aca estamos en Marruecos, que esto es el mundo Real, que hay un solo bus que va de chaouen a Fes y que si no estoy de acuerdo con su precio puedo bajarme, dice que aca el jefe es el y abusando de su posicion de poder empieza a dar un discurso un poco anti-turistas, desvaria un poco y termina diciendo que habla 5 idiomas... nos quedamos callados y le pagamos lo que el quiere, no tenemos alternativas. El asiento mio no tiene roto el almohadon del respaldo y puedo sentir los alambres, son cinco horas de viaje, el paisaje es muy lindo con montañas, verde y camino sinuoso, algunas aldeas en el camino, muy pintoresco. A los 20 minutos de empezar el viaje una chiquita en el asiento de atras se vomita todo !!! sus padres nos piden el agua que tenemos y se las ofrecemos. Al principio me da un asco terrible, impotencia y me pregunto que carajo hago aca, pero despues de unos minutos entiendo que la nena se siente mal y no tiene la culpa... sus padres son muy amables, les ofrecemos alcohol en gel y carilinas,y el viaje se pasa rapido entre sueños y charlas con esta familia que nos enseña algunas palabras mas en arabe (las almohadas inflables del avion son de gran utilidad!) 
   

Fes es Nuestra primera gran ciudad, la primera de las ciudades imperiales, dicen que su medina tiene 3000 calles y que es muy dificil perderse, recomiendan contratar un guia y advierten que hay muchos falsos 
dando vueltas por ahi. Dicho esto encaramos directo a la oficina de turismo que queda en la ville nouvelle (ciudad nueva) muy moderna de boulevares anchos y llena de negocios occidentales nos bajamos en una plaza cerca de donde deberia estar la oficina. Un señor viene y decidimos preguntarle (en general aprendimos que siempre es mejor preguntar a mujeres o viejos pero como este venia caminando ...) nos empieza a decir que el trabaja en el consulado de Francia y nos muestra sus tarjeta y su pasaporte frances... hablamos un rato y nos ofrece llevarnos a la oficina de turismo, tiene un lindo auto, pero en el mismo instante en el que subimos... presentimos que esto no es otra cosa que mas de lo mismo. La oficina de turismo esta cerrada ( trabajan hasta las 4 de la tarde! y los sabados descansan y es muy dificil encontrarla abierta) el hombre se ofrece a pasearnos por ahi y cuando le decimos que si mentalmente nos arrepentimos... finalmente Bruno le dice que no se enoje pero que no vamos a tomar su ayuda y el hombre le pide dinero por habernos llevado hasta ahi...
  
Un poco desilucionados y sin saber muy bien en quien confiar, vamos a la Alianza francesa, en donde nos reciben muy bien, aunque no tienen cosas para turistas, nos dicen que en el cine Rex van a pasar una pelicula francesa " The Artist ". Mimoun,  trabajador de la alianza, nos acompaña hasta el cine y nos indica un lugar donde comer rico y barato ! 
La pelicula un exito, el teatro era de los años 30, acorde a la peli, la concurrencia: nosotros turistas y la mayoria de la comunidad francesa que vive en Fes. La pelicula nos encanta, despues me entero que es del 2011!!! 
para volver a casa compartimos taxi con Perrine, francesa que trabaja en la Alianza, muy simpatica nos invitó a comer con ella y nos quedamos charlando... ella se desenvuelve perfecto y la pasamos muy bien, volvemos al hotel contentos, hace frio y todos los hombres de la ciudad parecen estar concentrados en los bares tomando te y apasionados por el gran clasico Barcelona-Real Madrid.
                                                                        

Decidimos ir a la medina y perdernos por sus callecitas, vamos a la Medersa (escuela de coran) que nos fascina con sus decoraciones, patio, fuente, azulejos de colores en formas geometricas y simetricas, poemas en caligrafia grabados en frescos de yeso y los techos de madera calada con motivos florales que se repiten, por las minimas callecitas pasan personas cargando todo tipo de mercancias, desde burros con dos botellones metalicos de leche, uno de cada lado, hasta carretillas con telas y todo lo que uno se pueda imaginar. Es temporada baja, no hay mucho turismo, los locales estan especialmente sensibles y nosotros somos muy solicitados para entrar y ver las tiendas: desde alfombras y tapices hasta las cooperativas que venden aceite de argan (tipico y solo existe en marruecos).
                                 
Si hay algo tipico de Fes es Des Tanneries, donde tiñen y trabajan el cuero, cerca de la zona nos esperan los "atrapa-turistas" que dicen vivir por ahi y con cualquier excusa nos indicaran el camino hacia sus negocios, todos nos ofrecen las vistas panoramicas de sus terrazas y explicarnos todo el proceso a cambio de visitar sus tiendas ( sin obligacion de compra ). Dado mi vegetarianismo y mis ganas del momento, yo no me intereso mucho y prefiero quedarme a salvo de los olores leyendo mi libro. Cuando Bruno termina de visitar varios lugares, vuelve y empieza la discusion con el "guia /vendedor" que como paso mucho tiempo con el pretende que le compremos toda su tienda sin haber visto precios en ningun otro lado... yo me meto en la discusion  pero segun el chico yo deberia quedarme callada y en la cocina dejando que el hombre arregle todo... Yo hago un comentario desafortunado sobre la sonrisa con la que nos invito a su tienda y que ahora habia desaparecido, el chico se vuelve loco , me hace signo de fuck you, me voy de la tienda y Bruno se queda arreglando el meollo. Todo esto nos lleva a:
1) Enojarnos
2) Sentir impotencia
3) Querer estar en casa y no en un lugar donde todavia queda gente con esta mentalidad
4) Reflexionamos
Aunque a mi no me gusta mucho, llegamos a la conclusion de que debo meterme mi orgullo de mujer libre en el bolsillo y nunca discutir con estos sujetos, porque pongo en riesgo a Bruno. A partir de este momento el va a responder a los hombres, mejor para nuestra paz interior y exterior.
De ese modo descubrimos muchas callecitas, y paseamos sin inconvenientes, probamos algunas especialidades locales en puestos de los mercaditos y hablamos con la gente, pagando las propinas necesarias a los falsos guias, como por ejemplo el viejito que nos lleva por el antiguo barrio judio haciendose pasar por restaurador y cuando estamos entrando en la sinagoga sale corriendo porque todos, hasta los niños nos dicen que es un "ladron" , "impostor" . Al parecer en Marruecos, arabes y judios han vivido muchos años en completa armonía, ahora ya no quedan muchos, no sabemos bien porque pero la mayoria han emigrado.
 
El viernes a la mañana disfrutamos de un paseo tranquilo por la medina, los viernes, el dia de la gran plegaria, los negocios estan cerrados y todo e mundo se concentra en las mezquitas, las puertas estan abiertas y podemos espiar un poco a traves de ellas. Nos encontramos para comer con Perrine en Bab Boujluod (puerta de la medina muy famosa para turistas), ella esta con una compañera del instituto Frances y su nuevo director, que nos consigue un amigo "berber" que nos hará de guia por la medina por la tarde.
El guia, es un chico de 28 años, de origen berber (de la montaña) que va a caminar adelante nuestro para que la policia turistica (que esta vestida de civil) no lo descubra, nos lleva por muchos caminitos y calles que sin el nos daria miedo ir, y por suerte cuando estamos con el nadie nos molesta, lejos de ser el guia perfecto se nota que esta apurado, a la tarde va a ir a comprarse un traje porque se casa, tiene que aprovechar, consiguió una muy buena chica que esta enamorada de el y haria cualquier cosa por el. Luego para un taxi y negocia una tarifa que nosotros sabemos es un poco alta, le decimos que no... y termina parando una camioneta que nos lleva a otros sitios (palacio real y una vista panoramica) y terminamos pagando mas de lo planeado... misma historia de siempre...aunque sea un conocido de un conocido... no se puede confiar en nadie, todo tiene que ser aclarado con anticipacion... no importa nosotros la pasamos bien igual.
paseamos por el museo Batha y sus jardines y terminamos el clock cafe tomando el te...nunca supimos donde contratar un guia oficial ! Perrine nos invita a quedarnos e ir a pasear a la montaña con sus amigos el fin de semana, pero Fes es muy grande para nosotros, yo tengo ganas de ir a otro lado.

A la mañana siguiente intentamos tomar un bus a Meknes pero en la CTM ( compañia mas para turistas con buses no tan aventureros) el proximo bus sale en 5 horas... tomamos un taxi hacia la Gare Routiere que esta junto a la estacion de tren, una chica marroqui sube con nosotros y nos cuenta que el tren nos deja en Meknes. Decidimos hacerle caso, ella es muy occidental, como se viste y como habla frances, nos dice que como es local puede conseguir un ticket mas barato y en un malentendido nosotros compramos nuestros tickets y ella tambien.... no logramos venderle los tickets sobrantes a nadie... ella no quiere que se los paguemos... tambien nos cruzamos con mucha gente muy generosa y honesta, y es por estos reencuentros que nos encanta quedarnos en el pais.  
Uruguay - Juin 2011
28 juin 2011
Quelques photos d' Uruguay (Montevideo) ou nous retrouvons notre ami Pablo rencontre sur le trek du Machu Picchu ...



Pablo










Mate