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Alain Brevet

Alain Brevet

Situation professionnelle
Consultant
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Présentation
Alain Brevet : enfance et influences

La date de naissance d’Alain Brevet est, pour le moins, emblématique. Né en mai 1968 dans une petite ville du Poitou, où ses parents s’étaient provisoirement installé, il se dit « réfugié » des événements qui ont secoué la France à cette époque. Jusqu’à l’âge de 4 ans, Alain Brevet parle bien le portugais, même si sa mère, brésilienne, parle français à la maison. Sur les conseils de sa maîtresse, ses parents lui parlent constamment français à la maison, ce qui a eu pour conséquence de lui faire oublier le portugais, mis à part quelques bribes.
C’est au Brésil que le père d’Alain rencontre sa mère. Ingénieur français, il est expatrié au pays de la Samba dans les années 60 pour travailler sur la conception d’un pont. Pour ne pas faire la guerre d’Algérie, il y reste 5 ans, et tombe amoureux de celle qui sera sa future épouse. De cette double origine, naîtra une double nationalité, mais surtout une double culture, franco-brésilienne. Cette dualité influencera grandement le parcours estudiantin et la vie professionnelle d’Alain Brevet. Pendant près de 20 ans, Alain Brevet habite une petite ville de 2 000 habitants à l’époque, près de Nantes.
L’enfance d’Alain Brevet est parsemée de quiproquos culturels, dus, en grande partie, à la nationalité de sa mère. A l’époque, les mariages mixtes étaient peu communs en France. Il raconte une petite anecdote assez parlante. Enfant, Alain invite ses copains de classe à déjeuner à la maison. A sa grande surprise, il est la risée de la classe le lendemain. Pour cause : sa mère servait du maïs, à une époque où, dans l’esprit des Français, le maïs, c’était surtout pour les poules ! Pour Alain, cet événement sera celui de la prise de conscience. Il arrive à la conclusion qu’il est un peu différent, d’autant plus qu’il résidait dans un village qui sentait bon le terroir français.
Les railleries de ses camarades de classe, couplées à l’ostracisme lié à son origine sociale, poussent Alain Brevet à vouloir comprendre le monde, le fonctionnement de la société et les ressorts de la bêtise humaine, surtout celle des classes sociales dites supérieures, auxquelles appartiennent ses parents. Cette curiosité nouvelle le guide vers des lectures pour le moins originales. Adolescent, Alain Brevet lit Le Manifeste du parti communiste de Karl Marx, De la guerre de Clausewitz… A partir de la classe de seconde, il se met à lire mensuellement Le Monde Diplomatique, et s’en va régulièrement assister à des soutenances de doctorat à l’université à ses heures libres.


Le parcours estudiantin d’Alain Brevet

A la lumière de ses lectures et de ses penchants intellectuels, Alain Brevet s’oriente presque naturellement vers des études de philosophie. Il s’intéresse aussi, pendant son temps libre, à l’histoire, la sociologie et les lettres, entre autres. Sous l’impulsion et l’insistance de ses parents, déçus par son choix d’études, il suit des cours de comptabilité le soir. Désintéressé par le droit fiscal et le droit des sociétés, il ne termine pas le deuxième cycle d’expertise comptable. C’est alors qu’il s’oriente vers la psychologie au Conservatoire National des Arts et Métiers et y termine son deuxième cycle.
Alain Brevet sent en lui une envie de grand large, et décide donc de passer une année universitaire en Chine. Les événements de Tiananmen de juin 1989 viendront contrecarrer ses plans. La solution de repli sera l’URSS. Sa mère est rassurée, notamment en raison de la présence de son cousin, ambassadeur du Brésil à Moscou.

L’entrée dans la vie active

A son retour d’URSS, Alain Brevet entre immédiatement dans la vie active. Il entre dans le secteur social « par la petite porte », avoue-t-il : contrat aidé d’animateur d’insertion. Il assure, pendant 6 mois, le suivi de jeunes handicapés en recherche d’emploi et en formation. A cette époque, il n’imagine pas encore que sa carrière suivrait la voie sociale. Après cette première expérience, Alain Brevet décroche un emploi en CDI, en tant que responsable d’insertion d’une association qui œuvre dans le social et l’environnement. Il devient par la suite chargé de mission pour la création d’un chantier d’insertion dans le vignoble nantais, et directeur d’une association intermédiaire qui met en relation les demandeurs d’emploi et les employeurs pour des petits contrats en Vendée. C’est son premier poste de cadre. D’autres suivront.

Alain brevet, le formateur – consultant – concepteur de formation digitale

Alain Brevet sent en lui le besoin de trouver des réponses chaque fois qu’une question le taraude. Il s’investit pleinement dans cette démarche, et passe un Master 2 de sciences de l’éducation spécialisé dans la didactique professionnelle, 15 ans après avoir débuté à plein temps dans le domaine de la formation. Dès le départ, son objectif est clair : il souhaite comprendre comment on apprend en faisant.
Sa forte envie de partager les connaissances acquises depuis son enfance, couplée à son insatiable curiosité intellectuelle, amènent Alain Brevet à l’enseignement auprès des médiateurs, des travailleurs sociaux et des étudiants, tous domaines confondus, notamment par le module « Culture générale et expression », commun à tous les BTS.
Aujourd’hui, dans un contexte d’essor des nouvelles technologies du digital, Alain Brevet s’attelle à utiliser les outils digitaux auprès de ses étudiants en travail social, mais aussi auprès des professionnels du secteur sanitaire. En plus des cours, il travaille à l’intégration des outils digitaux dans différentes formations, notamment lors de ses missions de chargé de formation continue à l’Institut Régional du Travail Social (IRTS) Île-de-France et de responsable de filière « conseiller en insertion professionnelle » à l’Ecole Supérieur de Travail Social de Paris (ETSUP).
Mettant en application les préceptes qu’il enseigne et sa vision de l’avenir numérique, Alain Brevet forme, en 2021, des directeurs d’établissements pour personnes âgées et des soignants du département des Yvelines à l’utilisation de tablettes, en phase avec les besoins spécifiques de leurs usagers. Il coache également une startup européenne qui propose une solution de messagerie innovante aux professionnels de l’aide à domicile, et remporte un prix en Aquitaine.
Que ce soit par le biais de la formation directe ou le conseil, Alain Brevet a le même objectif : ouvrir des horizons qui nous relient et apprendre en donnant du sens.

Alain Brevet, le médiateur

Par son activité de consultant – formateur, Alain Brevet se considère, à juste titre, comme un médiateur de savoir. Mais cela ne lui suffit pas. Passionné de médiation entre les personnes, il l’exerce dans tous ses emplois. Il est, tour à tour, médiateur d’emploi comme directeur d’association dans le secteur de l’insertion par l’activité économique. Il est ensuite médiateur social en qualité de chef de service d’un dispositif de correspondants de nuit en zones urbaines sensibles, puis d’équipe professionnelle de maraudes au cœur de Paris. Alain Brevet est également responsable d’un service de médiation familiale comme directeur d’un centre d’accueil pour femmes victimes de violence, responsable d’un service de médiation interculturelle en qualité de directeur d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asile.
En 1999, Alain Brevet crée une première formation spécifique aux correspondants et enseigne, depuis 2013, la médiation sociale et conventionnelle en France et à l’étranger. A partir de 2019, il est médiateur judiciaire assermenté auprès des cours d’appel de Versailles, Rouen et Amiens.

Alain Brevet, le responsable de service social

Alain Brevet entre dans le domaine du social un peu par hasard. Rien ne le prédispose, à priori, à exercer dans le secteur, particulièrement sa formation (philosophie, psychologie du travail et comptabilité). Aussi, nous vous le disions, il intègre le domaine par la petite porte : un contrat aidé à son retour d’URSS, en partie financé par l’Etat. Issu d’une famille d’ingénieurs et de diplomates, Alain Brevet entre dans un secteur dont il ignore tout, sans diplôme spécialisé. Pourtant, pendant plus de 20 ans, il aide des sans-abris à retrouver un logement, des demandeurs d’asile à retrouver la paix, des femmes victimes de violence à reprendre confiance en elles, des personnes en situation de handicap à avoir plus d’autonomie, des demandeurs d’emploi à retrouver un travail et des jeunes à reprendre une formation.
CV réalisé sur DoYouBuzz